Meurtre à Camp Nouveau -Partie I

Otwin s'éloigne, visiblement énervé par l'arrogance de la dévote. Il empoigne rageusement la pelle indiquée puis s'attaque a creuser la terre.

Jamais laisser une femme avoir un pouvoir pareil.... Y'a encore que les prétresse de Rhya qui sont supportables , y'en a même qui sont sages. Mais alors celle la...va vraiment falloir qu'elle la ramene pas trop si elle veut pas gouter d'une bonne correction...

Continuant de grommeler ses rancoeurs a forte consonnance machiste, otwin avance préniblement dans la création de la tombe de Jonas.

Thomas prit une seconde pelle et rejoint son compagnon, lui donnant une franche bourrade, suffisemment forte pour le faire trébucher avant d'afficher un petit sourire malicieux.

L'a pas changé s'bon vieux Otwin, toujour aussi charmant!

Lui commençait peu à peu à apprécier le petit bout d'femme qui tenait si bien tête à son ancien compagnon d'infortune. Il se défait de cape, chapeau et gilet de mauvaise laine, laissant apparaître les brûlures de son bras gauche, surmontée de la fameuse comète à deux queue ainsi que la roue qu'il s'était fait tatouée sur le torse, sans compter ses nombreuses cicatrices qui n'avaient pourtant rien de dépaysant considérant son teint pâle, son nez cassé, ses lèvres gercées ou encore son petit pas boitillant.

Faut dire qu'cet'fouttu guerre m'a rendu sacrément beau gosse, héhé... . M'enfin, chacun porte sa croix, et pis on en a tué des sacrément plus laids qu'vieux Otwin là-bas... .

Il creusait donc la terre avec le patrouilleur, la pluie ruisselant sur la plaque gravée de runes qu'il arborait ainsi que sur ses divers colliers et talismans. Il creusait donc, s'arrêtant par moment pour boire se qui semblait être à Otwin de la vodka kislévite.

"C'est qu'ell'a du caractère la chtit'! M'rappelle presque ma ptit' Teigne! A Teigne... ."

Thomas se saisit de sa bouteille avant d'avaler une grande goulée et d'expirer fortement.

"C'est des vrais femmes ça, avec du caractère! Pas d'ces douceâtres insipides comm'on en trouve si souvent! Y'aurai une jeunette aussi vraie qu'cet' là dans c'patelin, qu'j'crois bin qu'tu m'verai pu la à m'les cailler pour creuser un trou à un bourgeois qu'estai bin au chaud dans sa bicoque pendant qu'on s'coltinai tous ces tordus la haut... . Si tu veux mon avis, tu sais pas apprécier les femmes qu'on du tempérament mon gars... . "

Otwin parla a son ami tout en creusant, il n'aimait pas s'arreter en chemin quand il avait commencé quelque chose. Il aimait le travaile bien fait.

C"te bonne femme tu sais a quoi elle me fait penser? A ces fous pouilleux qui couraient s'empaler sur les piques des charognes qu'on combatait, avec leur foutus fléaux la...quand j'la r'garde dans les yeux je vois exactement le même regard, c'est des fous...

Il essuya le pluie et la sueur de son front.

Et puis tu sais, j'ai pas encore commencé a etre désagréable, c'est bien parceque l'sergent m'a dit de pas répondre que j'lui ait pas balancé qu'elle était aussi utile a la communauté qu'une mouche sur une bouse de vache, tu vas m'dire que c'est inévitable, mais n'empeche que c'est tout aussi désagréable.

Il regarda son ami

Tu sais que j'aime pas ces fanatiques sigmarites et que j'me sens mieux avec les fils de Taal. Faudra pas qu'elle cherche des miseres celle la, j'ai jamais eu patience tu l'sais, et un coup est vite parti...

Werner rejoignit les deux hommes avec une troisième pelle.

Autant se rendre utile, et que cet homme reçoivent les sacrements de son dieu...

Il enfonça la pelle dans la terre à proximité d'Otwin.

Cette femme a l'air complétement fanatique, dit Werner à l'oreille du patrouilleur. Cependant, je crois que nous pourrions lui laisser faire ce dont elle est capable, à savoir les sacrements. Un cimetière n'est psa le bon endroit pour déclencher une dispute...
Contentons-nous de vérifier que tout se déroule normalement, jusqu'à l'arrivée de Lise.

HRP : Je crois qu'on va devoir continuer en absence de ses nouvelles... .

RP :

La terre étant rendue meuble par la pluie, vous progressez assez vite. La Bigotte vient vous prêter main forte une fois sa tache accompli tandis que manquant de pelle, le sergent esquisse quelques pas vers le prieur qui se signe alors avant de quitter le cimetière à pas lent, jetant à nouveau quelques regards interrogateurs vers vous.

C'est alors que vous voyez trois silhouettes se profiler un peu plus loin. Un homme vêtu de beaux atours tient contre lui une belle jeune femme en pleurs à la belle robe trempée, dévoilant ses formes harmonieuses tandis que le garde partit les chercher traîne le pas derrière eux, ne sachant trop où se mettre. Même la bigote semble passer outre la bienséance et verse quelque larme sur la terre humide. L'homme est de taille moyenne et châtain, il s'agit apparemment de Steffan pour ce que vous en savez. Il a le visage fermé et semble encore sous le choque mais n'en reste pas moins assez solide pour tenter d'apaiser la peine de sa bien-aimée. Elle est blonde et svelte et vous pouvez apprécier la douceur de ses doux yeux verts alors qu'elle à le visage comme brouillé par les larmes.

Hans adresse timidement ses condoléances au couple avant de rejoindre son subalterne de lui poser une main sur l'épaule. Pendant ce temps, la Bigotte échanges quelques mots avec Thomas qui part, vraisemblablement quérir quelque charpentier afin qu'il confectionne un cercueil, que l'enterrement puisse avoir lieu à l'aube. Le vieux vagabond semble d'ailleurs plutôt soulagé de pouvoir s'éloigner un peu, il n'aurait su que faire sinon, de toute façon.

Vous voyez la Bigotte enserrer un long moment les deux amoureux contre elle et leur murmurer quelques mots. Tandis qu'ils passent devant vous, le jeune homme lève un regard interrogateur vers vous.

Werner, les mains jointes le long du corps, s'adressa au jeune homme.

Je partage votre douleur, et Verena vous protège. Nous retrouverons le meutrier pour qu'il soit jugé pour son atrocité. Dès que votre père aura eu l'entressement décent qu'il mérite, nous partirons à la recherche de l'assassin...

Ces quelques mots suffisaient, dans la situation dans laquelle ils se trouvaient... L'atmosphère devenait de plus en plus lugubre dans ce cimetière battu par la pluie. Werner espérait que l'aube arriverait bientôt, pour pouvoir enfin commencer les investigations. Savoir qu'un tel assassin continuait à courir les rues librement n'était pas pour le rassurer...

Lorsque le garde lui répond que la porte est déjà fermée - Danaweÿr ne l'avait pas vue dans la semie-obscurité - il reste comme un instant comme un rond de flan. Mais ce garde, devant lui, lui a parlé avec tellement de morgue et de hargne que la colère du jeune étudiant en est exaspéré.
Toujours énervé, presque bouillonnant sur place, il réplique :

- Tout garde que vous êtes, vous devez le respect aux citoyens de l'Empire ! Vous n'avez pas à me parler sur ce ton [...Et moi ? Sur quel ton lui ai-je parlé ?] Vous... Je... euh... Vous me devez des excuses, monsieur !
[...Et moi aussi, je lui en dois...]
se rendit-il compte.
Mais il était bien trop énervé pour l'admettre à haute voix.

Otwin répondit a voix basse a Werner

Désolé mais c'est physique, j'la supporte déja pas, alors je vais continuer a creuser et comme ca elle dira pas que j'ai pas tout fait pour éviter de la cogner.

Otwin continua donc de creuser comme un possédé, pour ne pas regarder la bigote.
Il jeta un oeil a l'arrivée des deux jeunes gens mais comme la harpie s'était déja précipité dessus pour avoir l'impression d'etre utile, il ne bougea pas. De toute façon c"était pas a lui de consoler la fille.

Werner était revenu creuser en compagnie d'Otwin, et constatait qu'en l'espace des quelques secondes qu'il avait mises pour glisser quelques mots aux deux personnes, le trou était bien plus profond. Sans doute un effet de la Bigote sur le sanguin patrouilleur...

Werner reprit sa pelle et termina de creuser, la profondeur semblait suffisante à présent.

Otwin ne s'aperçut de la profndeur réelle du trou qu'en voyant Werner se relever. Il arréta lui aussi de creuser, s'essuya le front puis s'appuya sur sa pelle. Il regardait les jeunes gens.

J'me demande qui c'est l'jeune homme, faudra que je lui parle...

Puis il tourna la tête vers la bigotte. Avec la lumiere lunaire elle ressemblant a l'un de ses fous de sigmar habillés en toges de prêtre qui se baladaient la nuit en préchant tout seul.

Elle vaut pas mieux. Mais bon, peut etre sait elle si il y a un petit temple de Taal ou Rhya dans le coin, et si y'en a pas ca la fera un peu bisquer, c'est toujours ca...

Il eu un sourire mauvais.

Russel Danaweÿr a écrit:

[...]

- Tout garde que vous êtes, vous devez le respect aux citoyens de l'Empire ! Vous n'avez pas à me parler sur ce ton [...Et moi ? Sur quel ton lui ai-je parlé ?] Vous... Je... euh... Vous me devez des excuses, monsieur !
[...Et moi aussi, je lui en dois...]
se rendit-il compte.
Mais il était bien trop énervé pour l'admettre à haute voix.

Le garde te regarde d'un drôle d'air et fait un petit signe de la main à son chien de chasse qui se lève alors et prend le temps de s'étirer. Il te fixe des yeux et semble grandement énervé.

"Mais t'es t'y pas un peu tabaillot garçon?!? Tu veux vraiment r'cevoir mes plates excuses dans ta sale ganache?"

Il te sourit d'un air mauvais.

"T'es pas du coin, tu viens m'casser les noix pour "que d'âle" et j'suis sûr qu'tu bois même pas ta bière chaude."

Rolf (le garde) se saisi de son outre et en bois quelques bonnes gorgées en s'approchant de toi, finissant par te faire partager un doux parfum de bière tiède. Tu peux aprecevoir un second homme d'arme qui s'approche de la porte, apparemment un milicien, à croire que la garde a déjà fort à faire... .

"Tiens ba v'là la r'lève, t'as du pot, t'va pouvoir m'accompagner jusqu'à la caserne, et ton ami aussi... ."

Il sourit en saluant son camarade avant de t'enjoindre à le suivre, te brusquant un peu si besoin est. Son chien tourne vous renifle un peu et tourne autour de vous, les crocs apparents.

Le jeune homme se contenta d'adresser un bref signe de la tête à Werner, les yeux dans le vague. La bigote les conduit jusqu'à l'oratoire où gisait le corps du défunt. Lise manqua de s'évanouir en voyant son père ainsi, jusqu'à présent, elle avait tout fait pour nier la mort de son père, heureusment pour elle, Steffan la tint fermement contre lui, lui évitant une chute brutale. Vous entendez longuement pleurer pendant que le jeune homme et la bigote essaient de consoler la belle demoiselle. Il se décide apparemment que l'enterrement aura lieu le lendemain, en présence des proches et amis de la famille. Le garde reste au cimetierre, s'assurer que rien n'arrive de plus cette triste nuit tandis qu'Hans part prendre les choses en mains en attendant les ordres de Kurt.

Werner se tourna vers Otwin.

Qu'en pensez-vous ? Restons-nous avec le garde, ou repartons-nous histoire que nos vêtements sèchent avant de revenir demain et commencer les investigations ?

Otwin commençait a suivre Hans.

Je pense que je vais profiter de ce que l'intendant est réveillé pour me présenter et régler ce petit probleme de lettre d'annonce... De toute façon nous ne commencerons pas l'enquete des ce soir. Rentrez donc a l'auberge et allez vous coucher, nous irons interroger quelques personnes demain.

Otwin allongea le pas pour rejoindre Hans.

Quelle charmante soirée...

Très bien, nous nous retrouverons demain à l'aube devant l'auberge...

Finalement, Werner n'était pas fâché de quitter cet endroit lugubre, et d'aller sécher ses vêtements...

Il parcourut les rues sombres de la ville, et arriva enfin à la Chope Gravée, où le feu terminait de se consumer dans la cheminée. Werner monta dans sa chambre que lui avait fourni le tenancier avant que ne commence cette sinistre affaire. Une fois ses vêtements étendus de façon à ce qu'il séchent quelques peu (quoiqu'il ait songé un instant à les essorer dans une bassine pour prendre son bain, il y avait bien assez d'eau disponible...), Werner adressa un rapide prière à Verena, demain ils auraient besoin d'aide pour retrouver ce meutrier. une fois allongé, il ne mis pas longtemps avant de fermer les yeux et sombrer dans un sommeil réparateur.

Werner se leva de bonne heure ce matin à la Chope gravée, et descendit dans la salle commune, après avoir rié Verena de jeter un oeil bienveillant envers cette journée d'investigation. Après avoir mangé une part de fromage, Werner se dirigea vers le comptoir.

En attendant Otwin, essayons d'avoir quelques informations... Même si tout le village doit être au courant à l'heure qu'il est...

Bien le bonjour aubergiste. C'est terrible tout ce qui s'est passé cette nuit... Pouvez-vous me renseigner, je voudrais savoir si un de vos clients a quitté votre établissement précipitamment dans le nuit ? Vous n'avez rien vu ou entendu de suspect à part le cri d'hier soir ?

Le jeune homme s'affairait ça et là à servir les nombreuses personnes attablées ce matin; la taverne est un lieu de rencontre où nombre de gens se réunissent pour discuter et il faut dire que le meurtre avait amplifié le phénomène. Sous son air affable le jeune homme est en réalité nerveux, de nombreux habitants sont plongés dans de vives discussions quand à cette histoire de meurtre et il a peur de ne pouvoir les tenir en cas de débordements. Tu l'entend vaguement pester contre l'absence de Karuk, parti à l'autre bout du Vieux Monde, sans même savoir s'il allait revenir, allez savoir ce qui peut lui arriver sur les routes! Après un instant d'égarement il daigne t'accorder un peu d'attention pour te répondre d'une voix lasse et irritée.

"Si vous voulez causer de ce pauvre vieux Jonas, allez donc voir les autres, j'ai rien entendu de particulier à part le cri et les plaintes de Soldrein contre la garde, reprises par les "bonnes gens" alors je vous en prie, fichez moi la paix avec cette histoire."

Il ne prend même pas la peine de te demander si tu désires boire quelque chose ou même déjeuner et repart servir les clients, l'air ennuyé.

Bien, c'est pas ici que je vais avoir plus d'informations...
Werner jette un dernier coup d'oeil dans la salle avant de sortir (HRP : qu'est-ce que je vois ? Des clients de nerveux, qui gesticulent ou quelque chose comme ça, ou rien de vraiment particulier ?), pensant trouver peut-être quelqu'un disposé à lui répondre, avant de rejoindre Otwin.

Otwin avait rattrapé Hans et lui avait fait part de son envie de rencontrer l'intendant, puisqu'il était réveillé il allait lui demander sil il avait recu cette fichue lettre.

Mais ca c'est une évidence, on ne peut pas faire confiance a un piaf... Et c'est pas parce que j'ai été obligé de me servir de la derniere que le message est pas arrivé quand même. Il exagere ce foutu capitaine.

Otwin arriva donc en compagnie de Hans aupres de Kurt Walhen. Il laissa Hans faire son rapport puis il entama la conversation:

Bonsoir monsieur, je me présente, Otwin patrouilleur imperial. Je suis arrivé hier, et j'ai constaté que la lettre qui devait annoncer mon arrivée n'était pas encore arrivée, ou du moins, les gardes n'en avaient pas été informés. Alors je viens voir si vous pouvez m'en dire plus, et en tout cas me présenter.

@Werner : En fait, nombreuses sont les personnes qui gesticulent ou s'indignent de la situation, parlant de vive voix et affirmant haut et fort se charger personnellement du cas du "monstre" si elles le croisent... . Assez vite des noms fusent, on parle de "sorcière" ou d'étrangers, sinon de brutes. Certains semblent discuter calmement à une table, légèrement penchés sur celle-ci, murmurant, un peu à la manière de comploteurs. Mais tu ne peux suivre précisément leurs propos sans t'approcher de l'un de ces groupes. Le jeune aubergiste a arrêté de servir quelque qu'alcool que se soit, encadré par deux miliciens qui observent la situation et semblent veiller à ce que la situation ne s'échauffe trop.

Werner se dirigea vers les miliciens, car au vu de l'agitation qui régnait dans la salle, des informations seraient difficiles à obtenir...

Excusez-moi messieurs, j'ai coopéré hier soir avec la garde. je voudrais savoir si vous aviez des inofrmations nouvelles ? Et est-ce que vous suspectez quelqu'un dans l'auberge, ou vous n'êtes là que pour assurer la sécurité ?

Werner leur parlait avec politesse mais gravement, le meutre était trop présent dans tous les esprits pour risquer une émeute générale à La Chope Gravée

[HJ]désolé de m'immiscer dans un hors-jeu...
Mais je dois vous prévenir que je ne pourrais plus participer à la quête, ni à d'autres grands évènements du forum, avant septembre : même si je viendrais de temps en temps regarder comment ça avance, je quitte temporairement la campagne... Jusqu'en septembre, si elle est encore ouverte à ce moment là ! A bientôt. [HJ]

@Russel : aucun problème, reviens nous en motivé, c'est tout ce que je te demande .

@Werner : L'un des miliciens jette un oeil à son camarade, comme hésitant, avant que ce dernier ne décide de prendre la parole d'un ton relativement ferme mais sans agressivité.

"Nous sommes ici pour éviter tout débordement, pas pour colporter les rumeurs et embraser les passions. D'ailleurs vous n'avez qu'à discuter avec eux, ils ont l'air de s'être déjà fait une opinion... . Maintenant, si vous le voulez bien... ."

Pourvu qu'ce vieux Kurt prenne les choses bien en main, et vite... .

L'homme détourne les yeux de toi pour surveiller la salle tandis qu'un veillard au crâne dégarni pose fébrilement sa main tremblotante sur ton épaule et te chuchotes :

"Moi j'sais qui c'est mon gars, c'est la Schwatz, cette p'tain d'brouche qu'à tué c'pauvre Yonas. L'tais à la Carotte yer soair, là où la gard'à fait une décente, avoues qu'c't'une drôle de coïncidence"

Il te traîne maladroitement vers une table où ses compagnons s'entretiennent à voix basse.