Meurtre à Camp Nouveau -Partie I

Otwin a écrit:

Pour tout vous dire j'ai pas vraiment eu le temps de regarder partout. J'ai cherché tout de suite des traces de lutte ou de fuite et j'ai envoyé les deux jeunes faire fermer les portes, comme ca si l'assassin est encore dans le village il ne pourra pas sortir.
Mais j'allais attendre le jour pour pouvoir mieux examiner le corps et les environs.

Il toussa, s'essuya la bouche avec la manche et continua

Et pour tout vous dire j'ai pas pris de risques avec ce gars, j'étais pas tout seul. Si y'avais pas eu les gosses qui suivaient d'accord j'aurais cherché quelquechose de plus "physique" comme approche, mais j'avais pas envie qu'un des gamins se prenne l'envie de me suivre et qu'il prenne un mauvais coup dans une ruelle. C'est aussi pour ca que je vous les ai envoyé.

Trop vu de gosses en morceaux...

Par Taal si ca avait pu ne pas exister....et toi Taal! Ou était tu vieux fourbe? Tes bois qui les a défendu de leur vie? C'est nous, tes fils et filles, et pour quoi? Pour voir nos enfant massacrés par la charogne! Et pas de perspectives de vaincre! Ou étaient tes fieres légions du ciel hein, le pere de toute nature? Sois maudit!

Otwin devint tres pâle, il s'appuya au coin d'un mur

Oh, pardonne moi....tu es en toute chose, tu as souffert autant que nous...

Après avoir jeté un coup d'oeil au corps, l'homme se relève et pause sa main sur l'épaule du patrouilleur.

"J'comprends parfaitement, j'sais c'que c'est de perdre un ami au combat. C'est pas marrant tous les jours mais ça fait partie du boulot y paraît... . Et j'parle même pas des gosses. Tu leur colles une pique entre les mains et ils se prennent pour c'qui sont pas, juste histoire de finir dans les bras de Morr plutôt que de leurs belles... ."

Le sergent marque un temps d'arrêt avant de reprendre la parole.

"Je suppose qu'il est trop tard pour rattraper le tueur maintenant... . Si ça se trouve, il est déjà bien au chaud en train de boire une choppe à notre santé... . Et question piste, on est mal barrés... . Enfin j'vois rien d'autre à faire qu'interroger la populace pour l'heure, un coup pareil va sûrement faire jaser pas mal de monde. P’têtre même qu’on pourrai en apprendre quelque chose d’intéressant qui sais. On s'en chargera une fois l'homme enterré et sa fille prévenue si tu veux bien. En attendant, j'me d'mande bien ce que peut faire ton ami, l'hôtel de ville n'est pourtant pas très loin d'ici... ."

Conteur a écrit:

Werner Hauschofer a écrit:

Devant l'assurance du garde, et après avoir remarqué que l'ami d'Otwin l'accompagnait (ce qui était au moins une assurance qu'il était -normalement - avec eux) Werner se dirigea en direction de l'hôtel de ville. par chance, il l'avait repéré lors de son arrivée au Camp. La pluie continuait à tomber dru, et il était maintenant parfaitement détrempé.

Hé bien, quelle soirée pour mon arrivée ici...

Il arriva assez rapidement à hauteur de l'hôtel de ville et apostropha le garde en faction.

Vite, je viens pour ramener Hans et Kurt. je viens de la part de Bermarch. Dépêchez-vous, c'est urgent !

Werner s'était positionné sous le proche en attendant que le garde ses remue, en espérant limiter le nombre de litres d'eau imbibés dans sa cape...

L'un des garde en faction, vraisemblablement de forte mauvaise humeur, tout trempé qu'il était semblait près à rembarrer le novice lorsque le second lui coupa toute initiative.

"Tu veux sûrement dire qu'Hans Bermarch sollicite la présence de Kurt, n'est-ce pas gamin? Et bien même si t'es pressé, je crains qu'une petite explication s'impose... . Y a comme qui dirait plus sociable qu'notre cher intendant au saut du lit... ."

Il adressa un clin d'oeil appuyé à son compagnon, tout penaud, et lui chuchota quelques mots à l'oreille avant que ce dernier ne rentre dans la caserne.

C'est cela, messieurs, il faut dire que les explications qu'on m'a données n'étaient pas très claires. En même temps, ça peut se comprendre, quand on vient de découvrir un cadavre en charpie à la sortie de l'auberge ! Voilà pourquoi je suis pressé ! Ah, et si cela peut vous décider à faire quelque chose, il faut également que je prévienne la famille de Lise, c'est son père qu'on a trouvé gisant sous la pluie... Il vous en faut plus ?

Werner pouvait apprécier le zèle en tant normal, le justice ne nécessite-t-elle pas la tempérance ?

Mais l'excès de zèle n'est pas meilleur. Surtout dans ces conditions...

L'homme sembla estomaqué d'apprendre la mort de Jonas. Son compagnon revient alors, accompagné de deux autres hommes en armes et ils semblent eux aussi t'avoir entendu. Pendant que l'un d'eux court prévenir l'intendant, il est décidé que tu vas accompagner deux des gardes jusqu'au corps, une fois là-bas, l'un d'eux partira chercher Lise.

"Je suis pas sûr que le vieux Kurt apprécie ça, oh non... . Enfin, il n'y a pas de temps à perdre, conduis-nous là-bas, on avisera alors."

Il prit la direction de l'auberge, accompagné de l'un de ses compagnons d'armes.

"Tu sais s'il y a eu des témoins? Ou si vous avez pu trouver quelque chose? Allez, dis nous donc tu sais sur le meurtre et le meurtrier je te prie."

Conteur a écrit:

Le garde semblait émerger d'un profond sommeil et tout aussi irritable que confus... . D'abord cette pluie et maintenant un inconnu voulait lui donner des ordres! Il se relève pesamment avant de prendre la parole.

"J'ai aucun ordre à recevoir de toi alors maintenant tu vas gentiment m'expliquer pourquoi j'devrais pas vous coller au trou!"

Le garde affichait un sourire satisfait, d'aucun le trouveraient même suffisant, après tout ne représentait-il pas la loi ici? Alors un petit tour au trou ne ferait certainement pas de mal à ce jeune pour lui apprendre les bonnes manières.

- Ca tombe bien

répliqua Russel, piqué au vif :
- Ce n'est pas de moi, que tu dois recevoir un ordre, mais du Patrouilleur Otwin : il t'ordonne de fermer les portes avant qu'un criminel, qui vient de perpétrer un meurtre, ne sorte de la ville !
Et vous feriez bien de vous presser, si tu ne désires point la fuite de l'assassin !

un peu énervé, Russel mélange le tutoiement et le voussoiement ;
il oublie aussi que, Otwin venant juste d'arriver, et n'ayant pas encore reçu sa lettre de recommandation (ou de mission, ou il ne savait trop de quoi)
risquait d'être inconnu au garde !

Conteur a écrit:

"Je suis pas sûr que le vieux Kurt apprécie ça, oh non... . Enfin, il n'y a pas de temps à perdre, conduis-nous là-bas, on avisera alors."

Il prit la direction de l'auberge, accompagné de l'un de ses compagnons d'armes.

"Tu sais s'il y a eu des témoins? Ou si vous avez pu trouver quelque chose? Allez, dis nous donc tu sais sur le meurtre et le meurtrier je te prie."

Très bien, suivez-moi.

Hé bien, heuresement que ça marche quand on s'emporte un peu...

La pluie continuait à tomber dru sur Werner et les deux gardes. Mais Werner ne semblait plus sentir l'effet de l'eau désormais.

Pas de témoin, du moins à notre connaissance, s'il y en a eu, ils se sont enfuis avant qu'on ne soit sur les lieux. Le patrouilleur que je trouvai à côté du cadavre quand je sortais de l'auberge avait trouvé un éventail noir, sans aucune autre inscription. Il semble que l'assassin, si cet éventail lui appratient, n'ait laissé aucune trace derrière lui, si ce n'est le coprs de ce pauvre homme.

A la fin des ses explications, les 3 hommes étaient arrivés à hauteur du corps, à côté duquel parlaient le patrouilleur, son ami et l'autre garde.

Nous voilà, dit Werner aux 3 autres hommes.

Werner désigna le cadavre aux deux gardes qui l'accompagnaient.

Et voilà ce malheureux.

Conteur a écrit:

Le garde semblait émerger d'un profond sommeil et tout aussi irritable que confus... . (...)

"J'ai aucun ordre à recevoir de toi alors maintenant tu vas gentiment m'expliquer pourquoi j'devrais pas vous coller au trou!"

Le garde affichait alors un sourire satisfait. (...)

Russel Danaweÿr a écrit:

- Ca tombe bien!

répliqua Russel, piqué au vif :
- Ce n'est pas de moi, que tu dois recevoir un ordre, mais du Patrouilleur Otwin : il t'ordonne de fermer les portes avant qu'un criminel, qui vient de perpétrer un meurtre, ne sorte de la ville !
Et vous feriez bien de vous presser, si tu ne désires point la fuite de l'assassin !

un peu énervé, Russel mélange le tutoiement et le voussoiement ;
il oublie aussi que, Otwin venant juste d'arriver, et n'ayant pas encore reçu sa lettre de recommandation (ou de mission, ou il ne savait trop de quoi) risquait d'être inconnu au garde !

L'homme un instant confus semble se renfrogner et porte sa dextre à la poignée de son épée.

Mais c'est qu'il me prend pour un demeuré s't'ouzia! Il va voir un peu... .

"Et tu peux me dire qui c'est cet Otwin? C'est pas un gars du coin en tout cas, s'il existe d'ailleurs... . Alors écoute moi gamin, tu vas gentiment t'asseoir ici et déssaouler un peu, et estime toi heureux que j'ai cette fiche porte à garder... ."

Il observe alors d'un air méfiant Alester qui se tient un peu plus loin.

"Et tu vas me faire le plaisir de m'expliquer ce que ce gars fait ici"

Z'ont pas l'air bien menaçant mais mieux vaut se tenir prêt à tout. J'me d'mande bien ce qu'il peuvent faire dehors à pareille heure... .

Citation :

Après avoir jeté un coup d'oeil au corps, l'homme se relève et pause sa main sur l'épaule du patrouilleur.

"J'comprends parfaitement, j'sais c'que c'est de perdre un ami au combat. C'est pas marrant tous les jours mais ça fait partie du boulot y paraît... . Et j'parle même pas des gosses. Tu leur colles une pique entre les mains et ils se prennent pour c'qui sont pas, juste histoire de finir dans les bras de Morr plutôt que de leurs belles... ."

Le sergent marque un temps d'arrêt avant de reprendre la parole.

"Je suppose qu'il est trop tard pour rattraper le tueur maintenant... . Si ça se trouve, il est déjà bien au chaud en train de boire une choppe à notre santé... . Et question piste, on est mal barrés... . Enfin j'vois rien d'autre à faire qu'interroger la populace pour l'heure, un coup pareil va sûrement faire jaser pas mal de monde. P’têtre même qu’on pourrai en apprendre quelque chose d’intéressant qui sais. On s'en chargera une fois l'homme enterré et sa fille prévenue si tu veux bien. En attendant, j'me d'mande bien ce que peut faire ton ami, l'hôtel de ville n'est pourtant pas très loin d'ici... ."

On commence par interroger qui? J'avais dans l'idée de causer d'abord a la famille voir si il avait pas d'ennemis, pis apres d'aller jeter un oeil a la carotte frétillante, un éventail ca me fait toujour penser a une roulotte de catin.
Voyant les hommes approcher, otwin dit au sergent:

Les voila. On va pouvoir bouger le corps, il est resté trop longtemps comme ca.

Werner était maintenant à hauteur d'Otwin et de son interlocuteur, pendant que les deux gardes se penchaient dégoûtés sur le cadavre.

Alors, du nouveau ?

Conteur a écrit:

L'homme un instant confus semble se renfrogner et porte sa dextre à la poignée de son épée.

Mais c'est qu'il me prend pour un demeuré s't'ouzia! Il va voir un peu... .

"Et tu peux me dire qui c'est cet Otwin? C'est pas un gars du coin en tout cas, s'il existe d'ailleurs... . Alors écoute moi gamin, tu vas gentiment t'asseoir ici et déssaouler un peu, et estime toi heureux que j'ai cette fiche porte à garder... ."

Sans attendre la suite des propos du garde, Danaweÿr le coupe et répond :
- Ma parole, vous ne connaissez même pas votre propre patron ?! Mais qu'est-ce que c'est que... [ce délire ?!] (Danaweÿr se retient à temps et ne prononce pas ces derniers mots, mais il le pense tellement fort que le garde a dû l'entendre...)
Euh, je veux dire... Vous etes vraiment mal organisé, ici ! Enfin, bon, vous n'avez qu'à demander à...

Il se retourne vers alester, et c'est seulement à cet instant qu'il s'aperçoit que son compagnon est rester nettement en arrière...
Pris de court, il bredouille :

- Euh... mon compagnon ?

Conteur a écrit:

Il observe alors d'un air méfiant Alester qui se tient un peu plus loin.

"Et tu vas me faire le plaisir de m'expliquer ce que ce gars fait ici"

Z'ont pas l'air bien menaçant mais mieux vaut se tenir prêt à tout. J'me d'mande bien ce qu'il peuvent faire dehors à pareille heure... .

Il vient à peine de se retourner vers le garde lorsqu'il entend la fin de ce qu'il disait :
...xpliquer ce que ce gars fait ici

C'est à ce moment qu'il se rend compte que le garde n'a, manifestement, pas entendu ses propres propos. Il commence à s'impatienter, et répond plutôt vertement au garde :

- Ecoutez, je suis pas là pour vous apprendre votre métier, vous êtes capable de l'assumer tout seul, non ? Alors allez fermer cette porte, et nous discuterons après !

[HJ] Quelqu'un a des nouvelles d'Alester ? [HJ]

Russel Danaweÿr a écrit:

[...]

C'est à ce moment qu'il se rend compte que le garde n'a, manifestement, pas entend ses propres propos. Il commence à s'impatienter, et répond plutôt vertement au garde :

- Ecoutez, je suis pas là pour vous apprendre votre métier, vous êtes capable de l'assumer tout seul, non ? Alors allez fermer cette porte, et nous discuterons après !

Le garde semble se mettre en rogne. Voilà qu'un couillon venu d'on ne sait où lui ordonnait de fermer une porte déjà fermée! Et il se faisait enguirlander en plus! Il jeta un oeil à son cor avant de décider pouvoir gérer la situation seul.

"Bon mon gars, ta fichue porte est déjà fermée et tu me sembles pas très clair alors tu vas t'asseoir là et te calmer avant que je ne t'estourbisse!"

Tu peux constater qu'il ressert son emprise sur le manche de la hallebarde qu'il porte.

Le sergent jette un oeil à ses deux compagnons d'armes et leur adresse un salut de la tête. Un petit silence plane tandis que ceux-ci découvrent le corps inerte avant qu'Hans ne reprenne la parole.

"S'il y avait d'autres traces, je crois que la pluie les a effacées. On ferai sûrement mieux de déplacer le corps de c'pauvre vieux désormais. P'têtre que quelqu'un pourrais partir chercher cette pauvre Lise pendant qu'on conduit son père par chez Morr... ."

Il adresse un nouveau signe de tête à l'un des gardes qui part au pas de course chercher la jeune fille. Il se tourne alors vers le second garde.

"Réveille quelques gars et allez faire un tour à la Carotte. Mais j'veux pas d'problème, compris? Assurez vous simplement que personne n'en sorte cette nuit."

L'homme part lui aussi, en direction de la caserne. Hans se tourne ensuite vers Otwin.

"Si vous voulez l'accompagnez, vous avez mon accord. Maintenant, j'dois avouer qu'un peu d'aide pour conduire Jonas jusqu'aux jardins de Morr ne serai pas de refus."

Thomas couvre le corps et aide le sergent à le porter à travers les rues. Vous êtes désormais trempés jusqu'à la couenne mais le froid que vous ressentez ne provient assurément pas seulement de la pluie qui tombe en trombes et du vent frais de la nuit.

Werner suivit la macabre procession et murmura une prière à Verena, pour qu'ils puissent retrouver cette assassin rapidement. Le nuit était de plus en plus noir et il s'interrogeait sur les événements qui les attendraient le lendemain, tandis que les 3 hommes continuaient à porter le cadavre.

Demain, ou peut-être avant...

Werner scrutait les rues sombres, sans trop savoir vraiment ce qu'il cherchait, ou ce qu'il pourrait y voir...

Citation :

Si vous voulez l'accompagnez, vous avez mon accord. Maintenant, j'dois avouer qu'un peu d'aide pour conduire Jonas jusqu'aux jardins de Morr ne serai pas de refus."

Thomas couvre le corps et aide le sergent à le porter à travers les rues. Vous êtes désormais trempés jusqu'à la couenne mais le froid que vous ressentez ne provient assurément pas seulement de la pluie qui tombe en trombes et du vent frais de la nuit.

Otwin acquiesça. Ne pas accepter d'accompagner un mort dans sa derniere demeure releve de la plus honteuse des lâchetés. Il aida donc a porter le corps; l'homme était lourd et encore poisseux de son sang, et la pluie dégoulinait le long de ses blessures, se teintant de rouge et coulant sur la tunique du patrouilleur.

Charmante soirée...comme si je n'en avait pas suffisament vécu des comme ca. A croire que Morr a trouvé que je ferais un bon fossoyeur.

Il s'empécha de penser pendant un moment. Puis il demanda au sergent:

Vous avez dit qu'il avait une fille? Il a de la famille? Il avait une bonne situation, des ennemis peut etre?

"Des ennemis?!? Pas à ma connaissance... . Enfin, je me demande bien ce qu'il pouvait faire dehors à pareille heure... . Même s'il était plutôt matinal et partait souvent, il préférait sûrement une bonne nuit chez les siens que de sortir la nuit par un temps de chien..."

Hans lève la tête vers le ciel nocturne, la pluie ne faiblit toujours pas... .

"Pour ce qui est de sa fille, elle devrai nous rejoindre au cimetière. Y aura sûrement la Bigotte aussi, à croire qu'elle y passe son temps libre, et Sigmar sait qu'elle en a!"

Vous marchez à travers les rues silencieuse pendant cette lugubre nuit, jusqu'à ce que vous atteignez le cimetière et le petit oratoire de Morr. Un homme prie dans le cimetière et ne semble ne vous accorder aucune intention, c'est à peine s'il a levé la tête en vous voyant arriver. Vous déposer le corps voilé de noir sur un petit autel avant que le sergent ne reprenne la parole, chuchotant :

"La pauvre Lise ne devrait pas tarder. Ne la brusquez pas je vous prie, Sigmar sait comment je réagirai à un interrogatoire en règles après la mort d'un ami... . Non, laissez la en paix, peut-être sont fiancé pourra-t-il nous être d'une plus grande aide."

Werner sortit de sa méditation en arrivant sur les terres de Morr.

Excusez-moi, mais qui est cette Bigotte dont vous parlez ? Je ne suis en ville que depuis peu de temps...

Il gardait un oeil sur l'homme en train de prier, qui semblait absorbé par la tombe devant laquelle il récitait ses stances.

Un dévôt ? Ou un homme cherchant la paix pour un proche ? en tout cas, venir prier par ce temps et en pleine nuit noire n'est pas commun...

Werner se plaça de façon à pouvoir le regarder de loin, et discrétement. Chacun a bien droit à ses moments de recueillement sur le territoire de Morr...

Hans te répond, toujours en chuchotant mais l'air agacé :

"Pas si fort mon gars, n'oublie pas où nous sommes. Les morts ont droit à un peu de respect quand même! La Bigotte passe son temps à causer religion et adore faire la morale, son père était prêtre je crois. Une "sainte femme" donc... ."

L'homme continue de prier, et lève parfois la tête dans votre direction, il semble toutefois plongé dans ses réflexions.

[HRP] Merci de pas faire passer mon apprenti pour un imbécile, j'ai quand même pas chanté en plein cimetière ! ^^ Il sait où il est ! [/HRP]

Werner acquiesca d'un signe de tête. En se tournant pour continuer à garder l'homme dans son champ de vision, il commençait d'ailleurs à faire plus de mouvements dans leur direction, il vit une silhouette de l'autre côté du cimetière.

N'empêche, chuchota-t-il, son comportement est étrange.

Et là-bas ? Il me semble voir une femme ?

Un fiancé vous dites? Qui est ce?

Un fiancé, héritage c'est possible...mais ca serait bien bestial de tuer son beau pere comme ca...

Otwin aperçu l'homme qui était en train de prier.

A cette heure ci??

Hum, et qui est cet homme la?
Il le désigne d'un signe de tête.

C'est pas un peu tard pour aller dans un cimetiere?

[HRP]@ Werner : Précise le la prochaine fois, je ne vais pas m'amuser à interpréter tous les gestes, tons (...) de vos personnages alors que vous l'êtes plus aptes que moi. Pour cette fois on considérera qu'Hans semble quelque peu irritable ce soir (de la à savoir pourquoi... ) et qu'il a tout de même trouvé que tu parlais trop fort. Je vais passer pour Otwin aussi, mais c'est toujours agréable de constater que les joueurs font un effort d'interprétation .

Hans jette un oeil en direction de la femme toute de blanc vêtue, accoutrée dans une longue pèlerine capuchonnée sur laquelle figurent parchemins, sceaux de pureté et arborant différents pendentifs aux symboles encore difficilement discernables. Elle évolue d'un pas mesuré à la lueur d'un long cierge blanc dont la lumière se reflétait sur les renforts d'un épais livre maintenu fermé par de lourdes chaînes et divers encensoirs reliés à ses bras par d'autres chaînes encore. Tandis qu'elle avance en silence, une odeur d'encens vous parvient aux narines. Le sergent rejette alors vivement le sombre voile sur le visage du défunt avant de reprendre la parole, murmurant :

"Ca? C'est la Bigotte. Elle passe souvent "apaiser les âmes de nos chers défunts" comme elle le dit si bien. Tenez votre langue devant elle je vous prie, je connais pas plus curieux comme oiseau de malheur et tout ce que vous pourriez dire, tout le village le saura au petit jour... . C't'une brave fille à part ça... . Pieuse et charitable à souhait."

Hans semble un peu agacé et reste silencieux un moment, écoutant Otwin , l'air perdu dans ses pensées.

"Quoi? L'homme là-bas? Ca doit être Erwin. Il est arrivé au bourg il y a peu, comme pas mal de monde d'ailleurs. C't'un ancien soldat je crois, il loue ses services, comme garde du corps, ou quelque chose comme ça, sinon la Bigotte en saura p't'être plus que moi sur lui. On a reçu quelques plaintes à son propos, des histoires d'extorsion je crois. Les temps sont durs pour nos soldats vous savez, avec c'te fichue "Tempête"... . Alors on tolère quequ'écarts."

La bigote semble vous avoir remarqués et avance à petit pas dans votre direction, non sans réciter diverses prières, dans ce qu'il vous semble être du classique, en passant entre les tombes. Elle progresse d'un pas égal et ne semble pas affectée par la pluie ni par le grésillement de son cierge lorsque quelques gouttes manquent de l'éteindre, évoquant autant le spectre que l'ange dans cette nuit froide et sombre.Hans s'empresse de parler avant qu'elle ne vous rejoigne.

"Sinon, le fiancé de Lise s'appelle Steffan, un brave type vous savez. Plein d'entrain et de vie. Ils devaient se marier d'ici une semaine, nos deux tourtereaux... ."

Tandis que sa voie se meure, le visage couturé de fines cicatrices du vieux soldat semble se figer. C'est à ce moment que la Bigotte vous rejoint près de l'autel et vous dévisage tandis que sa vue s'accoutume à la lumière dégagée par la lanterne du sergent, seule source de lumière avec son cierge, éclairant timidement votre abri. Elle ne semble pas avoir remarqué le linceul sous lequel repose Jonas. La vielle femme vous interpelle d'une faible voix chevrotante.

"Que nous vaut l'honneur mes seigneurs? Il est bien rare de voir nos chers défunts recevoir tant de visites une si triste soirée... ."

Elle affiche un étrange petit sourire satisfait ou bien peut-être moqueur.

Thomas qui avait conserver un silence respectueux jusque là semblait voir l'arrivée de cette "Bigotte" d'un mauvais oeil.

Au fait, c't'un surnom ou bin son vrai nom à ct't' bête là?!?

Il posa donc ses outils contre les parois de l'oratoire avant de rompre son silence. Sa voix est rauque et il semble avoir du mal à ne faire que chuchoter... .

"R'tourne donc d'où tu viens, vaquer à tes saint'occupassions belle garnouille! On t'siflera l'jour on aura b'soin des sévices d'une corneye acoutrée comme un'colombe... ."

Thomas crache ensuite par terre avant de se rappeler où il est... . Il redresse donc le chapeau à larges bords maintes fois recousu qui coiffe sa chevelure pleine de pellicules puis réarrange sa cape en peau de daim recouvrant son gilet de laine sale avant de se tenir droit comme un I, les bras croisés.

La vieille femme lui jette un regard noir et dur mais ne bronche pas, préférant le dédaigner. Elle semble attendre votre réponse.

Otwin était assez d'accord avec son ami thomas, pas besoin d'une grenouille de bénitier dans les pates a cette heure ci, et d'ailleurs jamais. Il avait du mal sa supporter les religieux qui n'avaient pas de bonne formation, les autres n'avaient pas de conversation et ressassaient en permanence des banalités. Et de tout maniere le clergé de Sigmar était bien trop "lent" et dogmatique, celui de Taal et Rhya était plus humain.

Les morts n'ont pas besoin de visite, leur ame est aupres de Morr et ils s'en portent bien mieux. Ce sont les hommes qui ont besoin de les voir.

Il parle d'une voix posée et assez basse, mais qu'on entend tout de même tres distinctement.

Et ce que nous faisons ici n'est pas du ressort d'une femme.

Il la dévisagea.
Une fanatique....ca se voit dans son regard, et dans tout son etre d'ailleurs. Doit pas y avoir plus borné et intransigeant a des lieues a la ronde.

A la vue du regard enflammé de la femme encapuchonée, Werner pensa que cette nuit était loin d'être finie.

Par Verena, cette femme a l'air presque absent tellement elle semble prise par sa foi ! Un excès de fanatisme peut parfois attirer des ennuis, même si Sigmar a un culte respectable. Trop d'excès attire l'injustice, combien de fois ne l'ai-je expérimenté !

Constatant qu'Otwin venait de répondre à la Bigotte, Werner préféra garder le silence, pour ne pas trop rajouter à la discussion.

Plus bref seront nos échanges, et plus vite s'en ira-t-elle. Espérons... Ces compagnies commencent à ma peser de plus en plus. Davantage que cette pluie même...

Maintenant qu'elle est plus proche, vous pouvez voir que les nombreux colliers que porte votre interlocutrice figurent non seulement comète à deux queue et marteau mais aussi un corbeau et une chouette stylisée. Elle se tient droite et croise les bras, les encensoirs se balançant à ceux-ci en dispersant une épaisse fumée. Elle répond d'une voix fluette, sans se démontée.

"Qui sont donc ces hommes sergent? Des amis peut-être?"

Hans ne répondant pas, elle reprend la parole.

"Quand aux défunt, sachez qu'en l'absence de prêtre, c'est moi qui m'assure de leur repos ainsi que de leur respect sur cette terre." "

Elle désigne le cimetière du doigt puis regarde Otwin droit dans les yeux.

"Et je ne vois pourquoi une "faible femme" n'aurait pas les épaules assez solides pour s'en charger, môssieur. Maintenant, je vous prie de m'informer de ce qui se trame ici avant que je n'en réfère à l'intendant... ."

Découvrant le linceul, elle s'avance vers le corps.

"Grands dieux, que c'est-il passé?!?"

Elle pose son cierge près du cadavre avant d'en dévoiler le visage tandis que le sergent, esquisse un mouvement de la main pour l'en empêcher, bien trop lentement à son agacement.

"Par tous les saints! Qu'est-il arrivé à ce pauvre Jonas?!? Nous ne pouvons le laisser ainsi, nous devons le mettre en terre si nous voulons qu'il rejoigne le royaume de Morr en paix."

La femme semble bouleversée par cette découverte mais n'en réussit pas moins à reprendre son calme. Elle s'adresse alors à Thomas et Otwin.

"Ecartez vous je vous prie, je n'ai pas besoin de gêneurs dans mes pattes."

Tandis qu'elle récupère de l'eau et du tissu propre et s'affaire à la toilette du défunt, elle vous demande :

"Quelqu'un est-il parti cherchez sa fille? C'est la moindre des choses je crois. D'ailleurs, si elle arrive avant que je n'ai accompli ma tache, retenez la, je vous en prie, elle ne doit pas voir son pauvre père dans un tel état... ."

Elle commence à nettoyer le corps de Jonas tout en récitant prières après prières d'une voix grave et monocorde.

Otwin laissa passer la femme. Cette insupportable bigote commençait a lui tapper sur le systeme; et il détestait ca, surtout venant de la part d'une femme.
Quand elle se précipita vers le corps et commença a crier un peu partout otwin l'interrompit:

C'est justement pour ca qu'une faible femme n'a rien a faire ici: enterrer un mort est une affaired 'homme, il me semble que vous etes bien peu a même de manier la pelle et la pioche.

Il soupira d'agacement.

Et en nous empéchant de le faire c'est vous qui etes dans nos pates... Donnez les derniers sacrement a ce pauvre homme et laissez nous l'enterrer. Sa fille va bientôt arriver, elle aura surement besoin d'une personne comme vous pour l'aider a supporter cette épreuve.

Et comme ca vous nous les casserez pas...Maudite femelle.

Elle lève la tête vers Otwin alors qu'elle s'affaire et le fixe de ses yeux partiellement laiteux.

"Je ne vous permet point, jûne homme. Je vous rejoindrais une fois ma tâche accomplie mais rendez vous plutôt utile en attendant et prenez donc cette pelle... ."

Elle t'indique l'outil d'un vague geste tandis qu'Hans te fait signe de te taire et te murmure à l'oreille :

"Restez calmes ou je ne répond pas d'elle. C'est une brave femme mais elle à tendance à être un peu excessive parfois... ."

La Bigotte en profite pour jeter un étrange regard au sergent puis reprend son activité. Quand au prière, il ne semble pas se préoccuper de vous, se contentant de jeter quelques coups d'oeil vers vous lorsque le ton monte un peu.