II] Suite de La Campagne de l'Espoir

Les patrouilleurs étaient très surpris et plutôt dérangés de l'arrivée du Nain... ils se regardaient les uns les autres écoutaient les aventuriers l'air dérangé.

Ils regardaient longuement tout le petit groupe, ainsi que la charrette.
Puis Rudolph se retourna en direction de Johannes et repris:

"Huuummm... Bien. Si vous êtes en deuils, je ne peu vous retenir plus longtemps. Pour la suite de votre voyage, je vous déconseils de voyager de nuit. Et les forets sont infestées de maudits Gobelins... Alors attention à vous..."

Il jeta un dernier regard méprisant au petit groupe et fit signe à ses soldats... Ces derniers le suivirent. Les patrouilleurs repartaient dans la direction opposé aux aventuriers...


il ne restait tout au plus une bonne heure avant le couché du soleil.





Voyez ce que vous compter faire.
La nuit va bientôt tomber et Karuk, ainsi que Bartold souhaitent tout de même se rendre dans un village pour la nuit... Mais ils ne sont pas seul et il faut se mettre d'accords.

Tests effectué:

sociabilité

Khazagin fut soulagé du départ des patrouilleurs. Il hota la main de son marteau et remarqua qu'il avait cessé de transpirer. Ils étaient passés pres de la catastrophe et cela, il le savait tres bien. Il prit appuis sur son bâton de marche et reagrda les autres s'agiter.
Karuk semblait vouloir regagner au plus vite un village pour y passer la nuit, ce en quoi il était plutôt d'accord. Dormir a la belle étoile n'avait jamais été son fort, les pieds n'étant pas au chaud, et puis de toute fçon cela n'étant pas confortable, et l'idée de dormir avec la menace omniprésente de ne jamais se réveiller a cause d'une dague de coupe-jarrets dans la gorge n'était pas pour lui plaire.

Il lanca a la cantonnade:

Allons bon messieurs!

Puis se ravisant et se tournant vers Arellys
Et aussi toi ,madame! fit il en se lançant dans une espiegle révérence tout a fait ridicule et se voulant comme tellle.

Allons nous passer la nuit dehors a bavasser comme des pies ou allons nous enfin rejoindre une bonne taverne et un bon feu? Ne trouvez vous pas que le temps n'est plus trop aux esbrouffades et aux palabres inutiles?
Khazagin montra le jour déclinant.
Il serait bon de presser l'allure,a moins que quelqu'un ne se sente de compter fleurette aux brigands de tous poils infestant la region cette nuit!

Il fois les patrouilleurs partis, Johannes s'inclina tel un ménestrel devant son public, quoique qu'exagérant particulièrement sa révérence, à en devenir comique voir ridicule, il aimait singer les manières de la cour, et ce même s'il savait lui même parfaitement s'y tenir. Il adressa un fugace clin d'oeil à la bretteuse qui semblait avoir pris un malin plaisir à le voir s'évertuer à expliquer la situation à d'austères patrouilleurs pendant que ses compagnons de route faisaient les pitres... . Et il aurait bien pu prendre un extrême plaisir, lui aussi, à jouer son rôle, si quelques-uns n'avaient pas essayé de savoir lequel d'entre eux était le plus sot... .
Mais non, il n'y avait pris que peu de plaisir et tout aurait bien pu échouer, et comptait bien le faire remarquer aux personnes consternées, mais il prit tout de même le temps de répondre au tonnelier, presque jovial :

"Je suis tout à fait de ton avis et je pense que c'est le cas de toutes les personnes raisonnables, ici."

Il changea de ton, ce faisant plus accusateur... .

"Mais certains d'entre nous semblent avoir comme raison perdue, à mon grand regret... ."

Il passa sa main sur son front, proférant ces propos à la manière d'un maître se plaignant de son petit personnel à un confrère.

"Tu parles d'esbrouffades et de palabres inutiles mon ami..., mais l'ont-elles réellement été alors que nous risquions tous quelques ennuis pour le plaisir coquarts ou cherche querelles?"

Johannes tira sa rapière et la pointa tour à tour vers Erestor et Korutor. Il savait en oublier quelques-uns mais ces deux là l'avaient tout particulièrement... désappointé... .

"La prochaine fois que vous vous entêtez à vouloir faire un tour au poste de garde le plus proche, avertissez-moi, que je puisse vous laisser jouer les coqs de basse-cour en paix. A moins que vous ne préfériez que je vous fasse engloutir votre arme avec l'une de ces succulentes fougères ou orties qui bordent la route, histoire d'en faciliter la digestion... ."

Il changea alors de ton, redevenu calme et sérieux et continua sans aucune interruption, ne laissa le loisir aux personnes concernées de lui répondre.

"Mais il se fait bien tard et nous devrions nous hâter avant que ce cher soleil ne se couche."

Il prit alors son cheval par la bride et avança sur le chemin, peu soucieux de savoir ce que les autres allaient décider, de toute façon, il faudrait bien qu'ils suivent le chemin... .
Il aurait aimer prendre un peu de temps et parler avec Arellys, Kay ou bien d'autres membres du groupe pour apprendre à mieux les connaître, et peut-être serait-ce le cas s'ils décidaient de lui emboîter le pas. Mais il s'attendait plutôt à voir quelques-unes des personnes qu'il avait nommé jusque là venir lui reprocher tous leurs voeux de bonheur... .

Le nordique rangea sa flasque d'alcool en regardant les cavaliers s'éloigner. Il porta son regard sur le nain qui venait d'arriver et grimaça lorqu'il remarqua l'arbalète de ce dernier avant de porter son attention sur ce que disaient ses camarades, puis il prit la parole tout en dégainant son épée ;

Dormir dans un village serait plus prudent et surtout plus reposant car si nous dormons dehors, il faudra prévoir des tours de garde.

Il pointa son arme sur le soleil couchant ;
Il faut nous décider et vite, les êtres malveillants s'éveillent à la nuit tombée...

"Moi je suis d'accord pour passer la nuit dans un endroit confortable"

Ensuite Korutor s'adressa à Johannes:

"Vous devez confondre car je ne cherchais pas à me battre moi..."

Johannes ne releva pas la remarque de Korutor, il l'avait parfaitement entendu crier après les patrouilleurs tandis qu'il tentait de leur expliciter la situation. Quel meilleur moyen y a-t-il pour lier connaissances avec quelques soldats ronchons au fond s'une sordide geôle? Il prit toutefois la peine de ralentir le pas pour laisser à ceux qui souhaitaient le rejoindre la possibilité de le faire sans trop d'efforts mais poursuivit tout de même sa route. Il n'avait plus de temps à perdre ici à tergiverser alors que la meilleure option semblait évidente à choisir et que les routes semblaient infestées de sombres créatures.

Arellys fut soulagée que les gardes s'en aillent. Elle n'avait pas forcément envie de se mettre la milice à dos dès la première journée.

Elle écouta Khazagin et répondit à sa révérence ridicule par une autre du même acabit. Sa bonne humeur revenait peu à peu et ces derniers événements l'avaient fort amusée.

La réaction de Johannes lui fit penser à un précepteur grondant des élèves étourdits et cela finit de lui rendre son air enjoué. Elle applaudit à son salut de bouffon et rit de bon coeur.

- Oune nouit au chaud né nous férra pas dé mal. Yé vous souis.

Elle flatta l'encolure de son âne, le laissa attaché à la charrette et suivit tranquillement Johannes.

Johannes semblait heureux de voir la bretteuse se montrer de meilleure humeur, il n'aimait pas voir les gens qui l'entourent perdus dans de sombres pensées, à ressasser des évènements passés. En entendant ses propos, il s'arrêta net et se retourna, lui adressant un sourire cocasse., la laissant arriver à sa hauteur. Dans ses yeux brillaient une lueur d'espièglerie.

"Ma yé vous en prrrie ma cherr. Aprrès vous."

Il accompagna ses propos d'un lample mouvement de bras, à la manière d'un galant laissant une jeune femme prendre les devants puis reprit son chemin à ses côtés.

Arellys arriva à la hauteur du Tiléen et fronça les sourcils.

- Né vous moquez pas dé mon accent, Señor, si vous né voulez pas tâter dé ma lame...sourrtout qué la derrnièrre fois, elle a été plous leste qué la vôtrre.

Elle laisse un instant Johannes se demander si ses paroles sont du lard ou du cochon et se met à rire.

Voyant que tout le monde semblait d'accord pour aller dormir dans un village, Kolgoth marche à la suite de Johannes qui était partit devant. Il garde son épée en mains et scrute les environs du chemin près à s'élancer sur d'éventuels brigants.
Vous remarquez cependant que le nordique semble soudain particulièrement nerveux et sue annormalement, son visage ruisselant de sueur crispé dans une expression de rage profonde....

Korutor qui se demanda quoi, se mit à la hauteur de Kolgoth et lui dit:

"Que se passe t'il, tu est tout bizard depuis le début de notre voyage ?

Sur ce Korutor attendit une réponce du nodique qui semblait vraiment très nerveux...

Grimgor observa les réactions autour de lui. Maintenant installé dans la charette il prit sa pipe et tira une longue bouffée. Le soleil n'allait pas tarder à se coucher et les esprits semblaient quelque peu échauffés:

-Pourr ma parrt, dorrmir dehorrs ne me dérrrange point, ma blessurre ne me fait plus vrraiment souffrrir, mais il serrait prréférrable d'atteindre un village si nous le pouvions. Dans les montagnes, les logis conforrtables manquerrront peut être, et certains d'entrre nous, de faible constitution, supporrteront mal la frroidure, il jeta un coup d'oeil aux elfes, rreposons nous donc dans une bonne auberge.

Sur ces mots, la tête calée contre un amas de tissus, il reprit sa pipe et se remit à fumer, pensif.

Le nordique se trourna vers son interlocuteur, le dominant de toute sa hauteur. Il ne lui adressa rien de plus que son regard haineux, mais Korutor put voir que les pupilles du nordique étaient devenuent rouge vif.
Le guerrier attrapa sa flaque et avala une nouvelle gorgée du breuvage alcoolisé qu'elle contenait, ce qui sembla l'appaiser.
Il continua son chemin cherchant du regard quelque chose ou quelqu'un, qu' il ne semblait pas trouver...

Gorak rit de bon coeur aux remarques ue Kornil lui avait chuchotées. Rire qu'il cessa assez rapidement lorsqu'il vit l'etat de son ami Kolgoth. Il fit signe à Korni de rester là ou il était et partit en direction de Kolgoth. Il vient se poster à une distance résonnable de ce dernier. Cela faisait quelques temps maintenant que le Nain avait remarqué les signes d'étrange comportement chez Kolgoth.

Qui que ce soit que tu attende -ou que tu cherche- on dirait bien qu'il ne viendra pas aujourd'hui ... A quoi bon en ce cas garder ton arme en dehors du fourreau ? Tu veux t'en prendre aux végétaux comme tout à l'heure ? Je ne pensais pas t'avoir forgé une cerpe mon ami !
Aller calme toi, et allons trouver cette auberge dont tout le monde parle ! Nous y trouverons certainement suffisament d'alcool pour te refaire une santé...

Voyant le regard que Kolgoth lui adressa, Korutor se diriga sans dire un mot vers la charette et marcha à coter, rêveur ses yeux étaient dirigés vers la roue la plus proche de lui mais il ne semblait pas vraiment la regarder, il était plutôt dans la lune.

Khazagin s'esclafa en voyant Arellys lui rendre sa révérence de servante maladroite. Il lui adressa un clin d'oeil; lui fit un sourire et se redressa. Il empoigna son bâton et avança avec Johannes quand celui repris la marche.
Il se porta à la hauteur du Tiléen et lui dit:

Je vous félicite pour vos intervention. Votre talent oratoire n'a d'égal que votre caractere de forte tête...

Khazagin fit un grand sourire espiegle au jeune noble et pouffa de rire.
Il lui donna une grande claque amicale dans le dos et repris.

Je suis bien content de vous avoir a mes côtés, une langue aussi acérée que la votre doit avoir au moins la même vivacité a la rapiere, et je préfere vous savoir aussi une ame de chef...il désigna de la tête les deux jeunes elfes...puisque notre compagnie semble manquer de jugeote.

Khazagin ramassa une herbe folle et mis la tige dans sa bouche, la machouillant. Il commenca a marmonner dans sa barbe, les yeux soudains fixes et inexpressifs.

Arellys a écrit:

Arellys arriva à la hauteur du Tiléen et fronça les sourcils.

- Né vous moquez pas dé mon accent, Señor, si vous né voulez pas tâter dé ma lame...sourrtout qué la derrnièrre fois, elle a été plous leste qué la vôtrre.

Elle laisse un instant Johannes se demander si ses paroles sont du lard ou du cochon et se met à rire.

Johannes rit de bon coeur lui aussi et adressa quelques mots à la diestra, à demi murmurés (PV). Il affichait comme à son habitude un visage avenant et souligna ses propos d'un léger haussement de sourcils.

C'est alors que Khazagin les rejoignit et Johannes l'écouta avec attention, affichant une petite moue dubitative lorsque ce dernier évoqua son tempérament mais non sans lui adresser un léger clin d'oeil. Il prit de même la bourrade du nain pour ce qu'elle était. C'est à dire, non pas comme un signe de fausseté dont les gens abusent à la cour, mais, au contraire, comme un gage de franchise. Le tonnelier était trop "simple" pour s'encombrer de faux semblants et son jugement sur ce dernier commençait peu à peu à évoluer. Il ne s'attendait pas à tant de louanges de la part du petit être bourru qui l'accompagnait mais il révisait bien plus son jugement en ce basant sur le comportement de ce dernier qui affichait comme une franche camaraderie. Se rendant finalement compte que le nain fini perdu dans ses pensées, Johannes décida de ne pas l'interrompre et laissa sa main glisser sur l'épaule de ce dernier, en guise d'affection, pour la retirer avec tout autant de légèreté.

Il tourna alors à nouveau la tête vers Arellys qui marchait à ses côtés.

"J'espère que le spectacle vous à plu, madame. Yé vous prierais toutefois de bien vouloirr excuser mes camarades pour leur piètre interrprétation. Après tout, les didascalies n'étaient peut-être pas assez précises pour eux... ."

Il lui adressa alors un nouveau clin d'oeil tandis qu'ils continuaient leur route.

Kay, assis dans la charrette aux côtés de Karuk et qui n'avait pas prononcer un mot depuis le départ des patrouilleurs prit la parole d'une voix haute et claire :

" Mes amis, bien que la perspective d'une bonne nuit au chaud dans une auberge me ravisse autant que vous, je pense qu'il serait préférable de monter un camprement, à la belle étoile.
Le fait de s'arrêter dans un endroit de passage est le meilleur moyen de faire repérer notre convoi par des bandits de grands chemins et je pense que nous sommes tous d'accord pour éviter les ennuis et les contretemps autant que possible."

Entendant Kay parler, khazagin fut tiré de sa rêverie. Il se retourna et le regarda par en dessous.

Allons bon...je ne vois pas en quoi un cadavre pourrait représenter un quelconque interêt marchand. Sans compter que nous pourrons toujours nous arrêter si nous n'atteignons pas de village.
En route messire Kay!

Khazagin se retourna et repris la marche

Johannes Visconti a écrit:

Il tourna alors à nouveau la tête vers Arellys qui marchait à ses côtés.

"J'espère que le spectacle vous à plu, madame. Yé vous prierais toutefois de bien vouloirr excuser mes camarades pour leur piètre interrprétation. Après tout, les didascalies n'étaient peut-être pas assez précises pour eux... ."

Il lui adressa alors un nouveau clin d'oeil tandis qu'ils continuaient leur route.

Arellys sourit, encore amusée de la conversation entre le Tiléen et Khazagin. Elle dit en riant:

- Lé spectacle m'a beaucoup plou, Señor. Et les figourrants n'étaient tout dé même pas trrop mauvais dans leurr genrre.

Leur conversation fut coupée par Kay. Arellys s'arrêta de marcher et se retourna pour écouter les différents avis. Kay et Körnil avaient certainement raison, mais elle aurait préféré profiter d'un bon lit pour une fois.

Khazagin se retourna a nouveau, visiblement énervé.
Il écarta une mèche de cheveux qui lui tombait sur le nez.

Et vous préférez risquer votre vie sur ce genre de supposition? Un aubergiste convenablement payé serra aussi silencieux qu'une tombe a propos de notre marchandise, sans compter que notre nombre équivaut aussi a une assurance. Des dizaines de caravanes de marchands s'arrêtent chaque jour dans les auberges et n'ont pas de problèmes, préférez vous risquer de rencontrer des hommes bêtes? Qui ne viendrons pas cette fois pour votre argent mais pour votre vie!

Khazagin se tut un moment puis repris plus grave

Avez vous déja entendu hurler un compagnon éventré par une bête? Avez vous déjà combattu ces créatures, géné par leur odeur répugnante de cadavre et suffocant l'air? Avez vous vu périr un ami, le ventre déchiqueté par les dents d'un de ces fauves? Moi oui mon cher, et je n'ai pas envie de le revoir....

Il jeta un regard aux elfes

..et surtout pas de le voir sur des enfants.

Il sembla perdu un instant dans ses pensée. Puis il repris.

Non compagnons, non, tentons d'abord de joindre un village. Si nous ne pouvons le faire , alors oui nous passerons la nuit dehors...

Il frissonna, et resserra sa cape sur ses épaule

Oui.....il faudra bien...

Johannes se retourna lui aussi et écouta, grave, les propos du nain, acquiescent à ses arguments. Il prit une grande inspiration, pour se détendre un peu puis prit la parole.

"Je pense que notre ami à raison, les routes sont peu sûres, surtout de nuit et nous ne pourrons nous éloigner de la route avec cette charrette que nous traînerions comme un fardeau. Non, rejoignons le village si nous le pouvons, non pas pour le confort mais pour la sécurité que nous y trouverons. Vous pensez que les brigands nous repèrerons alors, mais une compagnie de guerriers levée dans le Reikland rejoignant le nord pour contribuer à y rétablir l'ordre pourrait-elle intéresser les mécréants dont vous parlez?"

Il insista sur sa question, se taisant un court instant, mais ne laissa pas le temps à quiconque de répondre.

"Assurément pas. Ils cherchent des proies faciles à dépouiller ou bien riches mais certainement pas une bande de soldats aguerris partant en campagne. J'ai cru comprendre que le saigneur de la faim des temps avait provoqué pas mal de problème non loin de notre destination finale. Lorsqu'ils ne livrent pas combat contre les norses et les démons, les hommes se battent pour survivre et les troupes impériales n'ont pu récupérer toutes les villes perdues. Les informations que j'ai pu avoir sur ce qu'il se passe dans le nord sont assez floues mais je sais que le désordre y règne et que l'Empire cherche à remédier à ce problème."

Johannes prit un peu de temps pour respirer et reprit.

"Nous sommes suffisamment nombreux pour former une ou deux escouades et suffisamment équipés pour nous faire passer pour des hommes d'armes. Le corps du nain, nous pouvons le cacher et je suis certain que notre cher scribe aura suffisamment d'humour pour nous confectionner un ordre de mission adapté, pour pouvoir passer d'éventuels contrôles. Les nains sont considérés comme de bons guerriers et nombres d'entre nous savons manier une arme. Alors si nous devons avoir peur de quelque chose, ce n'est pas des brigands mais plutôt des créatures qui rôdent dehors... ."

Il laissa le temps aux autres d'assimiler ses arguments avant de poursuivre.

"Donc si vous y tenez tant, nous n'avons qu'a définir les rôles que nous aurons à tenir. Et si vous êtes suffisamment avisés pour ne pas nous compromettre, vous ne boirez qu'avec modération à partir de maintenant et apprendrez à tenir votre langue. Mais cela, je suis certain que nous en sommes tous capables, si nous le souhaitons... ."