Urgence dans les stirhügel: suite

Ludwig réflechit et instant et répond brièvement:

Bon d'accord, je vais grimper à un arbre pour t'avoir toujours en vue...
J'aurais une meilleure vue de là haut et je serais caché.

Ludwig cherche un bon arbre et commence déjà à grimper lentement pour éviter tout accident stupide...

Tu approches du hameau sans difficultés, si ce n'est que le terrain est particulierement boueux. Personne ne te remarque jusqu'au moment ou tu pénetres dans le hameau a proprement parler. La un homme t'aperçois et hurle

ALERTE! AU DEMON!

Il s'enfuit dans une grange et en ressort avec une fourche. D'autres villageois arrivent. Deux ont des batons et un autre porte une hache. Il ont l'air terrifiés mais ils te font face.

Arriere démon! Retourne chez toi! On veut pas de ta sale engeance ici!

Un peu surpris par les actions des paysans, Efylian hésite a s'enfuir mais se reprend. Il lache alors son arme et dit

Braves gens, je ne suis point un démon, mais un elfe. Je ne vous porte aucune intention hostile, voyez, j'ai laché mon arme.

Se disant que, meme si les paysans sont supersticieux et n'aiment pas les étrangers, il devait y avoir une raison particulière pour laquelle il l'aceuillaient avec des armes, il reprend:

Pour quelle raison êtez vous si craintifs ? Avez vous réçamment été attqués ?

Les villageois sont abasourdis que tu parles leur langue. Ils discutent entre eux a voix basse mais grace a ton ouïe fine tu arrives a distinguer quelques bribe de conversation: "parle not' langue?; démon quand même; elfe?; un piege j'vous dis"
L'un d'eux, visiblement plus courageux que les autres t'interpelles:

Qu'est ce que tu veux l"elfe? Pourquoi t'es la? On veut pas de démon sur nos terre, déja assez de choses bizarres par ici!

Ils gardent tous leurs "armes" brandies vers toi

Efylian lui répond, soulagé qu'ils ne l'ont pas attaqué:

Je suis venu ici en tant qu'éclaireur pour une expédition armée contre les peax-vertes: les traces que nous avons suivies viennent jusqu'ici et puis s'arrètent. J'oses imaginer qu'il y a un rapport entre le fait que les traces s'arrètent ici et vos "choses bizzares". Pouvez vous m'en dire plus ?

L'homme est toujours aussi méfiant

Peaux vertes? En même temps ta peau a toi me parrait pas plus rose que ca. QU'est ce qui me dit que t'es pas une de leur betes? En tout cas on veut pas te voir ici, des peauxvertes on en a pas vu! Juste entendu au plus et ca donne pas envie alors j'sais pas c'que t'es mais vas t'en d'la. Si tu les chasses va a l'est y'a une ferme, on a entendu aboyer les chiens, mais si t'es avec eux que Sigmar te brule

Bon, alors je ne vous importunerais plus. Mille mercis pour ce précieux renseignement.

Eflylian s'eloigne alors, quelque peu précipitament, et va rejoindre Ludwig:

Les paysans semblent avoir eu affaire a un quelque danger et c'est pour cela qu'ils m'ont menacés. Néanmoins, il m'ont dit qu'ils avaient entendus des chiens aboyer dans une ferme, vers l'est, et ils pensent que les gobelins se sont dirigés dans cette direction. Que faisons nous ?

Bon, je crois qu'on a pas trop le choix, la meilleure solution serait de retourner voir les autres et leur dire ceci, d'ailleurs ils doivent s'inquiéter maintenant...

Ludwig redescend lentement branche par branche et saute à partir du moment où il sent que la chute ne lui ferait aucun mal.

Je suis parfaitement en accord avec toi. Partons maintenant, et faisons vite !

Efylian reprend alors le chemin en sens inverse, mais plus rapidement qu'en venant

Ludwig suit alors Efylian, il reste tout de meme sur ses gardes, quelque chose n'allait pas, mais quoi? ...

Les deux éclaireurs s'en retournent donc vers le "gros de la troupe". Celle ci a progréssé dans la foret avec difficulté. Le chemin est boueux et les roues de la charette du hobbit s'enfoncent. Les gardes sont donc en train de la pousser quand l'avant garde revient.
Friedrich vous aborde:

Quelles nouvelles?

Efylian s'approche du caporal et lui dit:

Nous avons perdu la trace des peaux-vertes pres de la lisière de la foret, juste a coté d'un petit hameau, dont les habitants étaient très sur leur garde, craintifs. Ils semblaient avoir eu affaire a un danger quelconque: ils m'ont pris pour un démon et m'ont menacé avec des "armes". Néanmoins, ils m'ont dit qu'ils avaient entendu des peaux-vertes se déplacer et, peu après, des chiens aboyer dans un village a l'est de la

Kargan était lui aussi en train de pousser la charette et s'arreta pour écouter le rapport des éclaireurs content de les revoirs en bonne santé. Il ne put retenir un sourire amusé quand il entendit que les villageois avaient traités Efylian de démon avant de reprendre son sérieux l'air un peu surpris

Tiens c'est bizarre, ces peaux-vertes terrifient la région et pourtant ils ont épargnés ce hameau alors qu'ils auraient eux surement une victoire facile. Cela fait un moment qu'ils attaquent tous les villages qu'ils rencontrent mais là ils l'ont épargnés, j'ai du mal à croire qu'ils ne l'aient pas vus. En tout cas si ils se dirigent vers une ferme il vaut mieux se dépécher si on veut sauver ces fermiers et puis qui sait, peut-être que je me pose trop de questions pour pas grand chose, après tout ce ne sont que des peaux-vertes.

Le nain se mit alors à réfléchir attendant la réponse des autres

Le caporal écoute le rapport ainsi que les observations de kargan. Il répond a ce dernier par l'affirmative

Certes, je ne vois pas pourquoi ils auraient épargné ce hameau. Mais nous ne sommes pas la pour faire le travail d'un inquisiteur, nous devons aller voir cette ferme isolée.

Il fait signe aux deux chasseurs de se préparer. Ils sortent leurs arcs et encochent leurs fleches.

Mais j'y pense, c'est vous efylian qui etes allés voir les villageois? Vous auriez pu vous faire tuer! Les elfes ne sont pas vraiment les bienvenus dans la région pour pas mal de paysans, vous auriez du envoyer Ludwig...

Efylian prend un air quelque peu offensé par les dires du caporal et répond :

Pourquoi est-ce-que, nous les elfes, sommes toujours mal pris ? Nous ne faisons qu'aider en nous débarassant des souillures de la foret et voila coment on nous remercie : avec des préjudices, parfois accompagné d'armes avec cela! La prochaine fois, comme vous le dites, je me tiendrais a l'écart, vu l'acceuil qui m'est généralement accordé

C'est peut-être parce que la majorité les elfes dégagent toujours un air de je suis meilleur que tous le monde toujours à vivre entre eux loin à l'écart des autres et que la plupart des personnes n'en voient qu'un ou deux dans toute leur vie.
Mais c'est peut-être aussi parce que les paysans sont des crétins qui attaquent tous ce qu'ils ne connaissent pas et qu'ils se mettent à réfléchir après et encore quand ils le font.

Puis Kargan fit demi-tour et se dirigea vers la charette et posa sa hache à coté du halfling avant de se mettre à coté de la roue avant de façon à pouvoir la prendre rapidement au cas où

Bon si ça dérange personne il faut mieux qu'on se remette en route, on continura cette discussion plus tard les peaux-vertes nous attendent alors au travail car cette charette n'a pas l'air décidé à avancé toute seule

La troupe repart en direction du village. Arrivé a la lisiere de la foret le caporal fait prendre vers l'est pour contourner le hameau. Vous longez les champs pendant plusieurs km. La charette a du mal a passer et la pluie fait diverses apparitions ponctuelles, qui achevent de miner une ambiance déja maussade. Efylian assure avoir vu des ombres bouger dans la foret et le hobbit lui croit fermement avoir aperçu un homme bete dans un champ sur votre gauche. Même les chiens sont nerveux.

Vous arriver en vue d'une petite ferme. De la fumée s'échappe d'une dépendance brulée. Trois cadavres jonchent le sol: un homme est éventré, une femme a été mutilée et un jeune enfant est empallé sur une pique poisseuse de sange et d'entrailles. Un chaudron est renversé a coté d'un résidu de feu de camp.

Un gobelin est écrasé contre un mur.

En arrivant à la ferme, le nain ne fut pas très surpris de voir l'état des lieux étant donné l'avance qu'avait encore les peaux-vertes et le temps perdu pour faire avancer la charette. En voyant l'enfant embroché il ne put s'empécher de lancer un regard rageur vers le gobelin

Sale bête, attendez un peu qu'on vous mettes le grappin dessus et vous allez voir.

Le nain donna un coup de pied furieux dans le chaudron avant de regarder les environs pour s'assurer que les peaux-vertes sont bien toutes partis.

Efylian prend un air dégouté a la vue des cadavres ensanglantés et mutilés et puis dit, avec une colère visible:

Nous sommes arrivés trop tard, et cela a déja couté la vie a des innocents! Maudites créatures, elles sont un fléau pour cette terre! Une fois de plus, je réalises combien mon père avait raison en disant que ce monde est vil et corrompu !

Efylian se calme alors un peu et, pointant vers le cadavre du gobelin, dit:

Au moins, nous savons ou sont passés les gobelins. Soyons le plus rapides possible pour eliminer ces souillures maintenant que nous avons retrouvé leur trace !

J'observe, après un mouvement de recul evident à la vue des innocents exposés aux corbeaux, les environs, et surtout le gobelin écrasé, cherchant l'arme qui aurait pu causer de tels dégâts, notamment aux alentours du corps du fermier. J'observe aussi sa corpulence et en déduis si il est capable d'une force suffisante pour exploser un gobelin de la sorte, ce qui me semble un peu étrange, et en faisant ma rapide investigation je fais part de mes soupçons.

"Vous ne trouvez pas étrange qu'un fermier puisse ainsi exploser un gobelin de la sorte ? Il lui faudrait alors un puissant marteau de guerre à deux mains, chose très lourde et difficile à utiliser pour un non initié au combat...Je me demande si une troisième faction ne serait pas à l'oeuvre dans les parages, ce qui expliquerait l'effroi des fermiers du hameau voisin à l'apparition d'un étranger.
Peut être des hommes bêtes ou autres créatures souillées par le chaos aurait pu arranger comme cela un gobelin."

Le nain ne voyant toujours rien et s'étant un peu calmé après son coup de pied fut interpelé par la remarque d'Esteban. Cessant de scruter les alentours il se retourna pour lui répondre.

Tiens maintenant que tu le dis c'est pas faux même si en fait j'espère que si. Un paysan n'aurait jamais pu faire ça, ils n'ont pas d'armes à part leurs fourches et c'est pas avec ça qu'on peut applatir quelqu'un sur un mur. D'un autre coté je vois mal comment une autre faction aurait pu faire ça à ce gobelin, si c'était le cas cela voudrait dire qu'il y aurait eu bataille entre ces deux factions et donc il devrait y avoir les cadavres des vaincus à moins que ce gobelin se soit éloigné mais je ne vois pas pourquoi. Je pense plutot que c'est un des orcs du groupe qui lui à fait ça peut-être parce qu'il avait était lache ou parce qu'il l'avait tout simplement énervé, t'en pense quoi captain.

Kargan se tourna vers le caporal attendant sa réponse.

Esteban

Tu entends un bruit venant de l'interieur des batiments, comme si quelque chose ou quelqu'un avait fait bouger un objet.

Je prends alors un air de comploteur et intime du regard le silence à mes amis, levant de manière attentive le doigt pour attirer leur attention.
Puis j'articule sans y mettre le son :" Nous ne sommes pas seuls...." et pointe mon doigt vers l'interieur de la masure, dégainant ma rapière au cas où je ne sais quoi -autre qu'un fermier sans défense- sortirait pour nous charger.

Vous tous entendez alors comme des couinements et des chuchotements venant des batiments en ruine. Vous ne pouvez distinguer de mots ou de langue particuliere.
L'acces au batiment est permis par une porte défoncée qui a été repoussée et qui cache la vue sur l'interieur.