Meurtre à Camp Nouveau - PartieII

Otwin n'avait pas réagit a la vue de Werner aux bras de la..hum, demoiselle; pas plus qu'a celle de ce type assez peu engageant.

Qu'il s'amuse apres tout....

Mais, cette scene lui trotait quand même dans la tête. Un jeune religieux, monter avec une putain...c'est pas qu'a lui ca ne lui était jamais arrivé, mais un jeune moinillon? Qu'est ce quil avait bien pu lui passer par la tête? Enfin, si, il voyait tres bien quoi, mais Werner, jouer la débauche?
Otwin vit enfin Russel monter a toute allure.

Ca commençait vraiment a lui titiller l'intellect. Quelque chose de pas rond.

Taal! On est bien plus tranquille sur les chemins.

Otwin se mit en route pour monter a l'étage.

Une fois à l'étage, tu entends distinctement un cri aigu puis une lente et grave mélopée te rappelant vaguement le parler des érudits que tu as pu croiser au cours de tes pérégrinations (quand a Russel, il reconnaît de temps en temps quelques racines classiques au sein de ce flot continu de paroles).

L'homme au couteau, désormais ensanglanté, empli d’effroi, fait alors claquer la porte et court en direction des escaliers, te bousculant au passage alors que vous tous êtes soudainement en proie à des sueurs froides.

C'est alors que la prostituée appelle à l'aide, vous semblant plus pâle qu'auparavant. Sa robe est tachée de sang n’ayant eu le temps de coaguler et ses yeux d’un noir profond sont désormais d’un blanc laiteux. Elle se couvre le visage en vous voyant horrifiés puis se réfugie dans la chambre.

HRP

Je rapelle que j'ai répondu en partie privée depuis pas mal de temps. J'aimerai savoir ce qui se passe de mon côté ^^

[/HRP]

Réponse : mille pardons, j'étais malade la semaine où tu as poster ta réponse et je l'ai ratée... :s. Je vais corriger le tir de ce pas.

NB : j'attend de connaitre la réaction d'Otwin avant de répondre sur ce post.

Le cri fit sursauter notre patrouilleur, quant au chant, il le mit encore plus sur les nerfs. Depuis l'armée, les chants étaient une des choses qu'ils détestait le plus.
Il fut stupéfait de se faire bousculer, ainsi que de voir la catin amochée, d'autant plus qu'il ne s'était pas mis dans la tête que rentrer dans ce bordel aurait pu lui amener des noises.
Au vue de la situation, ne sachant pas soigner les gens, et encore moins les femmes puisqu'elles ne sont pas faites comme tout le monde, et assez peu emballé par l'idée de devoir supporter des pleurnicheries diverses, il réagit en soldat bouru et sans grandement réfléchir: il courru sus au perfide bousculeur.
Passant les marche quatre a quatre il se mit a hurler: AU NOM DE L'EMPEREUR ARRETEZ BOUGRE D'ANE!!!

Puis il cria aux autres clients de l'auberge: ARRETEZ LE!!! AU NOM DE L'EMPEREUR ARRETEZ CET HOMME!

La cuite de la veille, ainsi que celle des autres jours, se faisaient encore et toujours sentir et le mal de crane lui faisait voir rouge. Il courait pour faire un beau placage en regle, et au passage pour rendre au double le prix de son égo bafoué dans la bousculade.

Pour Otwin :

Otwin se jette donc sur l'homme et le plaque si bien que la tête de celui-ci percute le sol dans un bruit sourd. L'homme se retrouve donc assommé, le nez en sang, tandis que les occupants de l'établissement te regardent, l'air ébaihi.
Une massive barbare s'avance vers toi tandis que la Dame Frénégonde semble attendre quelque explications.

Pour Russel :

Tu rejoinds donc la catin et Werner dans la chambre et la retrouve en train de pleurer sur les épaules du jeune homme, le visage dissimulé par sa longue chevelure ténébreuse. Werner, lui, a le bras gauche bandé et tu constates que l'un des tapis de la salle est imbibé de sang.

Otwin se releva, plutot content de lui. Il avait beau ne plus avoir vingt ans, il savait encore jouer des jambes.
Et avoir cassé un nez n'était pas pour lui déplaire , au final.

Il vit approcher les ennuis avec dédain. Il poussa un peu son homme du bout de la botte pour pas qu'il ne traine trop dans le passage, puis il s'adressa a l'assistance; enfin, a l'assistance musculeuse qui se dirigeait vers lui.

Hola du calme ma mignonne. J'm'appelle Otwin , j'suis patrouilleur impérial et membre de la garde de Camp nouveau. Ce gars est ivre et m'a bousculé. Et j'aime pas ca. Et il a amoché une des filles en haut. Et ca j'aime pas non plus. Donc je vais tranquillement aller mettre le bébé en cabane et attendre qu'il décuve.

Otwin se tourna vers Dame Frénégonde, qui avait enfin refait surface.

Désolé pour l'dérangement m'dame. Devriez envoyez quelqu'un en haut , vot' demoiselle a pas l'air bien.

Werner se tenait le bras, la douleur lui lançait dans tout le corps, mais il n'allait pas s'arrêter pour si peu. C'est alors qu'il aperçut Russel. Il lui fit un sourire mi-figue, mi-raisin.

Juste à l'heure, ou presque.

Il chercha à voir dans quel état se trouvait la jeune feme, mais le fait qu'elle pleurait sur son épaule ne lui permettait pas de voir distinctement la blessure.

Bien, on ne va pas rester là. Aidez-moi à transporter cette jeune fillesur le lit en attendant mieux. Et appelez des secours ou prévenez la tenancière.

Tiens, et puis, notre charmant garçon de service, où est-il passé ?

Werner n'avait pas envie de rire, mais la situation lui donnait des envies d'humour noir, comme souvent dans ces cas-là. Il chuchota à l'oreille de la jeune fille.

Allons, remettez-vous, votre blessure n'a pas l'air trop grave, et à entendre le boucan dans la pièce du bas, m'est avis que ce fou n'a pas du aller bien loin.

Je m'en souviendrai de ma première visite de bordel !

Pour Werner et Russel :

La jeune femme relève la tête et fixe Werner de ses yeux devenus laiteux, quelques larmes perlent encore sur sa joue mais elle ne paraît pas blessée. Vous voyez clairement divers runes tout le long de sa nuque tandis qu'elle noue ses cheveux. Elle semble surprise.

"Je ne vous fais donc pas peur? Je croyais que vous alliez tout droit me livrer à la foule... ."

Elle se regarde dans un miroir et grimace.

"Je vous en prie aidez moi. Personne ne doit me voir ainsi, personne."

Elle vous regarde tout deux d'un air implorant puis se tourne vers Werner tandis que vous contemplés les nombreux talismans qui forment la parure de cette femme aux allures de gitane.

"Je suppose que vous devinez maintenant pourquoi cet homme a fui. Je suis désolée de n'avoir réagi plus vite, j'ai bien crue qu'il allait vous tuer... . Aidez moi, je vous en prie."


Pour Otwin :

La barbare jette un oeil a la maîtresse de maison tandis que celle-ci saisit deux coupes pleines et s'apprête à remonter tandis que l'assistance a les yeux braqués sur vous.

"C'est donc vous? Kurt m'avait dit qu'un patrouilleur était arrivé au bourg, je ne pensais pas vous rencontrer dans de telles circonstances... . C'est en tout cas avec plaisir que je vous laisse cet homme, c'est un mauvais client, violent et sans le sou, il n'y a rien de pire pour les affaires... . Et pour vous prouver ma gratitude, passez donc à l'occasion, je suis sûr que l'une de mes filles se fera un plaisir de vous montrer que nous savons recevoir, et ce gracieusement bient sûr. "

Certains hommes rient alors d'un rire gras tandis qu'elle entame la montée des escaliers les coupes à la main. Les choses semblent revenir à la normal, même si de nombreux regards reposent encore sur toi et ton drôle de colis. Frénégonde se retourne un bref instant.

"J'allais presque oublier... . Braise, va donc voir ce qui est arrivé à cette pauvre Klara veux-tu?"

La catin aux cheveux de flammes quitte alors un client de l'établissement et monte avec grâce et légèreté les escaliers.

Au moment où la seconde fille monte l'escalier, Danaweÿr, toujours aussi dépassé par les évènements, décide de sortir de la chambre pour aller chercher de l'aide, sans prononcer un mot, après avoir aidé Werner,
vu qu'il ne peut rien faire d'autre et se sent tout-à-fait inutile.

Il voit la prostit dans l'escalier et l'appelle.

- Holà ! Du monde ! Demoiselle, par ici ! Votre aide est requise... Savez-vous l'art de soigner les gens ?

Et tout en continuant à débiter ses appels - simplement parce qu'il ne sait pas quoi faire d'autre, parce que cela lui donne l'impression d'être utile à quelque chose et que cela lui donne une contenance - il prend la dite demoiselle par un bras et cherche à l'entraîner avec lui dans la susdite chambre.

Werner enleva son cape de ses épaules et la jeta sur celles de Klara.

Tenez, en attendant mieux, je ne sais pas si vous... hum, collègues savent votre secret. J'espère que vous nous expliquerez de quoi il en retourne par la suite. Ne vous inquiétez pas, vous avez ma parole que l'on ne divulguera pas votre secret.

C'est par là ! Si vous aviez au moins un bandage pour mon bras !

Klara te fixe des yeux tandis que tu lui offres ta cape et tu y lis une certaine reconnaissance.

"Ce qu'elle savent ou pensent savoir est déjà bien suffisant, je vous l'assure."

Elle se blotti ensuite dans ta cape et dissimule sont visage avant de se coucher sur le lot.

"Dites leurs que j'ai besoin de reprendre mes esprits, ce sera amplement suffisant, du moins je l'espère."

Peu de temps après, Braise vous rejoint dans la salle, accompagnée de Russel, c'est une jeune femme rousse à la peau blanche et à la poitrine opulente aux yeux d'un vert profond. Elle semble surprise en voyant Klara ainsi emmitouflée mais vient tout d'abord te panser.

"Klara? Que lui est-il arrivé? Pourquoi diable c'est homme s'en est-il pris à vous?"

Danaweÿr saute sur l'occasion pour surenchérir ; il va peut-être enfin comprendre ce qui s'est passé.

- C'est vrai, ça ! Que s'est-il passé exactement, ici ?! Que faisiez - vous, Werner ? Et qu'est-ce que ça signifie, tous ces... Il parvient à retenir sa langue à temps, mais il jette un regard significatif ( à la fois curieux et méfiant ) sur Klara, avant de continuer d'une voix où perce l'énervement : J'aimerais savoir dans quelle histoire on est embarqués, là !! Qu'est-ce que...
Il lance un nouveau regard appuyé en direction de Klara
"Il" a a cacher ?!
finit-il par dire, dans un effort pour ne pas révéler, devant sa camarade, que c'est d'elle qu'il parle.

Otwin s'approcha du comptoir de la Carotte frétillante, ou du moins la ou les clients peuvent venir chercher quelque chose a boire. Il attira l'attention du taulier et lui dit:

Hep! J'ai un pt'i service a vous d'mander. Quand vous verez le jeune inité redecendre, le freluquet qui a l'air d'avoir jamais touché une bonne femme, vous voyez? Ben qu'il il passera dans la salle dites lui que "Otwin" est parti ramener le fuyard dans les geoles, il m'y trouvera.

Sur ce il sortit deux sous de sa bourse et les posa sur le comptoir.

A vot' santé patron!

Otwin retourna chercher le corps pour le moment inconscient de l'homme qu'il avait arrêté. Il lui retira toutes ses armes, en fouillant dans tous les endroit possibles pour en cacher une, les mis dans son propre sac, et chargea, non sans mal, sur son épaule cet encombrant colis et pris la direction de la caserne et de ses geoles.

Nous verrons plus tard, après s'être remis de cette agitation. Klara a besoin de reprendre ses esprits. Peut-être vaudrait-il mieux sortir.

Et puis, il me faut savoir où est passé Otwin.
Werner jeta un regard significatif à Russel, lui signifiant bien qu'il aura plus d'explications après. Pour le moment, sortons de ce coupe-gorge.

Klara remercie Werner d'un signe de la main lorsque celui-ci congédie Braise et se retrouve assailli de questions auxquelles il répond à la hâte.

Lorsque vous quittez l'atmosphère suave de l'établissement pour celle moins raffinée des étroites ruelles des bas quartiers, la fraicheur de la nuit vous saisi. Les rues des bas quartiers vous semblent bien trop calme et la seule personne que vous rencontrés dehors se trouve être un pauvre unijambiste faisant la manche, planté non loin de la Carotte Frétillante.

Il porte un uniforme marqué d'une comète à deux queues brodée de fil d'or usé jusqu'à la corde. L'homme est musclé et semble relativement jeune bien que sa face balafrée et sa barbe hirsute découragerait la moindre putain de bas-étage de s'en approcher. A ses côtés reposent un fourreau vide et un baluchon réunissant ses maigres possessions. Il vous observe, désabusé, et n'esquisse pas le moindre geste, pelotonné dans sous une épaisse couverture maintes fois reprisée.

Dana profite de l'occasion : il aborde le mendiant en l'apostrophant d'une voix amicale, avec d'abord l'intention de le questionner : peut-être a t-il remarqué des faits étranges, près de la maison close, qui seraient liés avec l'affaire dont ils s'occupent actuellement.
Mais il change brusquement d'avis :
Holà, mon brave ! Auriez - vous un lien quelconque avec le culte de Sigmar ?
l'interpelle t-il après avoir vu son vêtement.

L'homme semble te jauger du regard.

"Pou'sûr qu'y un'chapelle dédiée au vieux Sigmar, mais l'est pas achevée. Allez savoir pou'quoi, ptêt' bin qu'les aut' s'en sont encore foutu plein les fouilles. Toujour le peuple qui trinque pour eux... . Sinon, z'aurez bin quequ'cliquets pour un brave gars qu'a tout perdu pour sauver vos p'tites fesses bien dodues?"

Il te tend alors une coupelle vide et t'observe avec un air quelque peu supérieur.

A la vue des deux pièces d'or, le visage de l'homme s'illumine et te répond avec une joie non retenue.

"Pour sûr mon bon m'sieur. Qu'Sigmar vous bénisse."

L'homme se relève péniblement et saisi sa béquille jusqu'alors adossée contre le mur derrière lui. Son baluchon sur le dos, il se dirige vers le centre ville.

"Y a une chapelle dédiée à Shallya vous savez, j'vais vous y conduire si vous voulez bien. On est qu'dans un ptit bourg ici, et à part l'bon vieux Dieter et Marine, el'prêtresse de Ranald, ya pas tant d'bigot, enfin, si on oublie la Marie... ."

C'est donc d'une démarche maladroite qu'il te conduit vers la Grand Place. Au fil de votre progression, les quelques mendiants que vous croisez dans les sombres ruelles jettent un oeil sur l'estropié avant de t'observer non sans un certain respect. En chemin, il vous apprennent que l'une des filles est accusée du meurtre.

NB : un honnête paysan gagne avec peine une dizaine de couronnes en un an.

Et cette Marie, de quel culte s'occupe t-elle ? Est-elle prêtresse de Shallya ou de Verena ?
demande Russel alors qu'ils arrivent sur la place, tout en prenant bonne note des rumeurs qui couraient sur le meurtre, pour les rapporter à Otwin et à Werner... Mais en même temps, il se demande :
* Qu'est-il donc arriver à Alester..? Il m'était plutôt sympathique cet initié, et il savait prendre les bonnes décisions... *


NB : C'est vrai, mais j'avais pas de pièces d'argent, et puis, j'ai toujours eu du mal à avoir la notion de l'argent... de toute façon, c'est pas grave, je n'ai pas besoin des masses de matériel : je suis pas un guerrier, donc pas besoin de tonnes d'armes, et je suis pas mage non plus (pas encore, en tout cas !) donc pas besoin de matos non plus... J'ai que la nourriture à acheter - sauf imprévu.

L'homme part d'un rire gras avant de répondre.

"La Bigotte? Son père était un zélé serviteur d'Sigmar et elle a bien repris le flambeau. Mais vous vous trompez, elle n'est pas prétresse, c'est juste l'une de ces vielles filles qui rapporte tout aux dieux."

Il crache au sol.

"Tu f'rais mieux d'tenir à l'écart gamain, avec sa grande gouaille, elle a bin été capab' dire qu'si ma jambe à été tranchée, c'est qu'Sigmar voulait qu'il en soit ainsi... ."

Passée la Grand place, vous arrivez devant la chapelle dédiée à Shallya.

"Voilà, z'êtes arrivé mon bon m'sieur. 'xcuser moi, mais il faut que je m'éclipse. J'dois m'renseigner à propos du reffu que nous fait l'Etranger. Passez l'bonjour au vieux Dieter d'ma part."

Werner mit les mains sur ses hanches devant la chapelle de Shallya.

Bien, j'espère que le père Dieter pourra soigner cette jeune fille.

Il s'adressa à Klara :

Nous allons rentrer et faire de notre mieux pour vous faire soigner. Ensuite, avec les informations que vous voudrez bien nous donner, nous irons poursuivre l'enquête. Vous êtes d'accord ?

Et quel "rafut" de l'Etranger ? Qui est-ce encore celui-là ?

A tes paroles, la jeune femme semble profondément reconnaissante et acquiesce. Tandis que vous pénétrez dans la chapelle, elle te répond :

"C'est un chasseur de primes plutôt réputé à ce qu'il paraît. Il est arrivé il y a peu en ville et l'on ne sait pas grand chose sur lui. Mais si j'étais vous, j'accorderais bien peu de confiance à ses propos, il tient plus du rapace que du chien."

Elle saisit un cierge et part l'allumer au pied de l'hôtel dédié à la déesse honorée en ces lieux.

"Le père doit être à l'étage, nous irons le voir plus tard si vous le voulez bien. Maintenant, si vous le désirer, je peux essayer de débrouiller les propos que je vous ai tenu dans la chambre."