Meurtre à Camp Nouveau - PartieII

HRP : suite de : https://lemarteaudeguerre.forumgaming.fr/viewtopic.forum?p=5916#5916

Pendant que vous cheminez, vous croisez quelques gardes et miliciens patrouillant dans le bourg, vous apercevez d'ailleurs trois d'entre eux en pleine conversation avec quatres autres hommes à l'entrée de l'établissement connu sous le nom de "Carotte frétillante". Les quatres hommes ont l'air calmes et bien battis mais ne dégagent aucune impression d'hostilité. Le plus petit d'entre eux a le visage dissimulé par une capuche tandis qu'un autre est chauve et qu'un troisième, assez corpulent, arbore fièrement une longue moustache. C'est le quatrième d'entre eux, un homme brun de taille moyenne, dans la force de l'âge, qui s'adresse aux gardes avant que ceux-ci ne partent dans votre direction, apparemment bredouilles. Malgré les évènements de la veille, il ne vous semble pas y avoir eu d'agitation dans le quartier durant la nuit. La garde ou peut-être quelqu'un d'autre encore a vraissemblablement su y maintenir un calme relatif, constrastant avec l'agitation que vous avez pu constaté dans d'autres parties du bourg.

[HRP] Je réactive en douceur étant donné que je suis reviendu, en attendant mon collègue Otwin [/HRP]

En s'approchant de l'établissement bien connu des bas quartiers, Werner sentit son pouls s'accélérer. Ce n'est pas que les quatres gros bras qui stationnaient devant la Carotte Frétillante aient l'air inamicaux, ni qu'il n'y ait quoi que soit de menaçant dans les environs, mais il y avait un sorte de sentiment général de mystère et d'atmosphère feutrée, même à l'air libre, que l'apprenti n'aimait pas trop. Ce ne sont pas des endroits qui respirent la sérénité, ceci dit. Enfin, si l'enquête devait en passer par là, Werner ne reculerait pas.
Otwin l'accompagnait, se tenant à ses^côtés, sans pour autant qu'il puisse déceler le moindre sentiment dans son regard, à part peut-être la détermination. Mais, après les événements de la nuit passée, le vérénéen ne s'attendait pas à lire autre chose dans les yeux de son acolyte. Triturant la boucle de sa ceinture, Werner marchait d'un pas décidé vers l'établissement.

Dites, vous avez un laissez-passer pour ce genre d'endroit ? Parce que moi, je vous le dit tout de suite, je ne risque pas d'en retrouver un perdu dans mes chaussettes...

Qui sait, un peu d'humour parviendrait peut-être à décrisper la situation ?

Otwin était toujours de mauvaise humeur. Plus il approchait de la carotte frétillante -mais quel nom de bordel complètement stupide!- plus il sentait qu'il allait passer ses nerfs sur l'un des occupants. Une intuition. Sûrement éthylique d'ailleurs. Il plaça son ceinturon de maniere a montrer ostensiblement son épée et son arme a feu.

Le premier qui me soule….

Il entendit a peine Werner –brave gosse suila- lui demander quelque chose a propos d’un laissez-passer ou approchant. Il n’en avait pas bien sur, mais il n’en avait pas besoin.

Pour rentrer dans un bordel gamin y’a pas besoin d’un laisser passer. Juste besoin de sa bourse. D’ailleurs pour etre grivois de toutes ses bourses on pourrait dire. Et de toute maniere j’suis patrouilleur l’oublie pas.

Et voila que maintenant la garde repart. Et ces guguss devant la porte la…des têtes de gibier de potence. Et bah…faudra que je me renseigne sur les exécutions par ici…

Je ne disais ça que pour détendre l'atmosphère... !

Visiblement, Otwin n'avait pas l'air dans son assiette ce matin. Tant mieux finalement qu'il soit avec moi, si jamais les gardes cherchent les ennuis...
Werner et Otwin étaient arrivés devant l'entrée, et les gardes les regardaient de l'oeil de ceux qui voient tous les jours la population de Camps Nouveau défiler devant eux pour aller assouvir leurs penchants naturels et bien souvent par trop excessifs dans le bâtiments.

Bien, alors on entre ?

Werner se dirigea vers l'entrée.

Otwin devanca Werner au prix d'un effort qui lui amplifia ses maux de tête. Cet alcool de la veille était vraiment une boisson d'homme. Il en avait même des courbatures. Sacré tord-boyeaux. Arrivant a la porte il jeta un regard noir aux personnes situées devant. Il n'avait pas, mais pas du tout envie qu'on l'empeche de parvnir a ses fin ce matin.

Il entra dans le bordel en faisant un signe a werner signifiant de le suivre pour toute réponse a la question de ce dernier.

Tandis que vous passez devant eux, l'un des quatre hommes -semblant avoir remarqué l'haleine quelque peut aviné du patrouilleur- vous adresse un petit sourire espiègle et vous souhaite la bienvenue.

Une fois entré, Werner se sent doucement porté par le doux chant d'une charmante jeune femme et l'esprit agréablement embrumé par l'épaisse fumée baignant la pièce alors qu'Otwin, irritable à souhait, ne peut s'empêcher de pester contre tout ce remue-ménage qui lui fend le crâne.
Si la partie de la droite de la salle abrite quelques canailles jouant ou discutant avec de rustiques "servantes" tandis que la partie gauche accueil une toute autre clientèle, la compagnie y est bonne et quelques hommes dansent avec les femmes de la maison.

L'une d'entre elle accueille d'ailleurs Werner d'un large sourire et l'entraîne vers les danseurs. La belle arbore de longs cheveux jais et a le regard profond et se meut avec grâce.

Au centre de la pièce, un fauteuil finement décoré est inoccupé. Cette soirée semble de toute évidence bien particulière.

NB : pour une description plus détaillée de l'établissement, voir ici .

Otwin fut tout d'abord irrité bien sur, par la jeune fille entrainant le jeune initié de verena. L'envie n'était pas peu forte de corriger la catin, mais il se souvint que son charisme , déja assez mince, risquait définitivement d'etre ruiné par un acces de mauvaise humeur en public. Il était la pour enquete par tous les Dieux, et il n'allait pas laisser son caractere emporté prendre le pas sur son devoir. Mais bien entendu, son machisme primaire lui dictait tout le contraire.

Il s'avança vers la partie composée de mauvais garçons et autres voyageurs de moindre condition. Il aborda l'un d'eux en lui donnant une petite tape sur l'épaule.

Eh l'ami, sais pas si elle est dans l'coin dame frénégonde?

Werner se laissa entraîner sur quelques mètres, le vaste coussin rouge semblant être sa destination, à lui et à la belle créature. Il cligna plusieurs fois ses yeux, piqués par la fumée dégagée parles encensoirs, puis il secoua la tête, pour se remettre les idées en place. Que dirait Verena si son protégé cautionnait un tel type d'établissement ? Il se dégagea d'un coup sec, tout en s'efforçant de ne pas paraître offensant, mais ce n'était vraiment pas le moment.

Merci, mais non, pas maintenant, peut-être une prochaine fois... chuchota-t-il à la demoiselle.

Tu peux toujours courir

Werner se retourna et chercha Otwin des yeux dans la salle enfumée. Le voyant auprès d'une assemblée de gens surement peu recommendable(mais après tout que pouvait-il trouver d'autre à la Carotte Frétillante ?), il partit en direction du bar.

EDIT du conteur : la partie qui suit n'est plus à considérer :
Il se dirigea vers le bar, et patienta à l'extrémité du comptoir du côté le plus proche de son acolyte, scrutant la pièce, gardant un oeil sur Otwin pour pouvoir le suivre quand il le faudra, ou intervenir, quand il le faudrait...

La belle et jeune femme vient se placer entre l'initié et le bar avant de lui chuchoter quelques mots à l'oreille. L'homme reste bouche bée un court instant avant de se laisser conduire vers une des rares tables désormais libre. Quelques clients semblent prêter une attention particulière aux faits et gestes de notre couple. Dans la salle, de nombreux clients crachaient le contenu de leurs verres qui semblait avoir étrangement tourné et le tenancier ne pu que descendre ouvrir d'autres futs afin d'apaiser les mécontents.

Werner s'adressa au tenancier du bar.

[color:b384=green:b384]Un bonne bouteille pour nous à la table du fond !

Puis il se laissa diriger vers la table après s'être redonné une contenance. Il dirigea la jeune femme au parfum flottant autour d'elle vers la table, en lui posant délicatement la main sur la hanche pour l'accompagner.
Une fois assis, avec la bouteille posée sur la table, Werner servit la jeune femme, puis une bonne lampée de boisson, dont il sentit la chaleur descendre jusqu'à son estomac.

Otwin a écrit:

Otwin fut tout d'abord irrité bien sur, par la jeune fille entrainant le jeune initié de verena. L'envie n'était pas peu forte de corriger la catin, mais il se souvint que son charisme , déja assez mince, risquait définitivement d'etre ruiné par un acces de mauvaise humeur en public. Il était la pour enquete par tous les Dieux, et il n'allait pas laisser son caractere emporté prendre le pas sur son devoir. Mais bien entendu, son machisme primaire lui dictait tout le contraire.

Il s'avança vers la partie composée de mauvais garçons et autres voyageurs de moindre condition. Il aborda l'un d'eux en lui donnant une petite tape sur l'épaule.

Eh l'ami, sais pas si elle est dans l'coin dame frénégonde?

L'homme t'adresse un sourire salace avant de te répondre :

"Pour sûr qu'elle est là, dame Frénégonde, elle reçoit m'sieur le comte Vasquez si vous voyez c'que j'veux dire... ."

Il soutient ses propos de cleins d'oeil appuyés et présente une mine réjouie à son petit auditoire : quelques compagnons d'infortune et des catins, vraisemblablement. Leurs verres sont à moitié pleins mais nombre d'entre eux semblent attendre le retour du tavernier avec impatience.

"Et j'crois pas qu'elle apprécierai d'être dérangée, pourquoi?"

Il te regarde d'un drôle d'air, rongé par la curiosité.

Otwin n'avait pas envie de faire la conversation a ce gros lourd. Pourtant il fallait bien trouver quelque chose a répondre.

J'avais comme qui dirait envie d'la voir . Fit il avec un clin d'oeil salace.
M'enfin, j'vais trouver quelqu'un d'autre. C'est pas ce qu'il manque ici.

Il avisa une jeune fille quelconque, du genre avec des frous frous et lui proposa de couper court a toute formalité sociale, danse, bavardage et toutes ces futilités se déroulant dans la salle du bas, et de monter plutot pour s'occuper a des choses plus serieuses.

On va bien voir ce qu'elles ont a dire ces putains....

La jeune femme te jette un regard interrogateur avant de penser à son client qui l'attendait un peu plus loin et de le rejoindre, un peu gênée. Toutes les filles semblaient occupées d'ailleurs, et un homme au pourpoint pourpre jetait un regard méprisant sur ce pauvre Werner, ses yeux allant de l'initié à la catin qu'il tenait encore dans ses bras quelques minutes plus tôt, les doigts crispés sur le manche du couteau d'argent qui pendait à sa ceinture.

HRP
tu réponds a qui en fait? Parce que la bon, je sais pas mais dans le fond ca pourrait répondre au deux mais dans la forme c'est pour un seul. Je pige pas du tout ce que tu veux dire^^
fin hrp

HRP : En principe, je répond toujours au post qui précède immédiatement ma réponse, dans le cas contraire, je cite toujours le poste auquel je répond.

@ Otwin :
Après que la jeune femme ai conduit Werner à l'étage, l'homme au couteau d'argent monte les escaliers d'un pas lourd, l'air fort gauche. Chacun vacant à ses occupations, personne ne semble l'avoir remarqué. L'homme est assez grand, blond et a le teint rougeaud, de son gilet de lin dépasse les manches d'un gilet de cuir et il te semble apercevoir quelque chose à l’éclat du métal à la base du cou, peut-être s'agit-il de l'un des nombreux talisman qu'il porte ou bien encore de mailles.

Un peu plus loin, une dispute semble éclater à une table entre deux joueurs de cartes.

[HJ] Voilà, je reviens doucement dans la campagne. [HJ]

Russel sortait de prison après une nuit et une journée de cachot, maudissant intérieurement l'esprit veule et stupide de "certains" gardes de cette ville.

D'après eux, le nouveau patrouilleur devait se trouver dans un... Un lieu de plaisir ( de débauche, oui ! ).
Ils avaient rigolé en lui disant ça ; sans doute qu'ils ne devaient pas porter très haut le patrouilleur dans leur estime - à moins que ce ne soit uniquement pour se moquer de lui, Russel.

Russel arrive donc devant la "carotte frétillante" - quel nom stupide ! - et se demande comment faire pour retrouver l'homme chargé de l'enquête.
En fait, il se demande si cela en vaut vraiment la peine, et s'il ne ferait pas mieux de retourner à ses recherches estandiantines dans les archives et bibliothèque du comté, plutôt que courir après cet enquêteur - Cette affaire ne le concerne absolument pas, après tout ! -

S'il est indécis, ce n'est pas à cause du lieu - le genre d'endroit qu'il affectionne malgré son total désintérêt pour les plaisirs de la chair, tout simplement parce que c'est l'endroit typique et essentiel pour trouver des infos ; rapport aux confidences sur l'oreiller qui y circulent -
mais simplement parce qu'il n'ose pas trop se présenter devant l'homme après avoir passé une nuit en taule...

HRP : Il y a bien une vie sur cette planète mais les autochtones qui la peuplent sont parfois troublés par des facteurs (et factrices bien évidemment, ne soyons pas sexistes) exogènes qui répondent aux doux noms de partiels, rapports ou encore exposés... ^^. Donc je suis désolé si cela ralenti le jeu mais n'y peux malheureusement pas grand chose .

RP : Tandis que, tout dans tes réflexions, un client sort de l'établissement, apparemment satisfait de sa nuit, tu aperçois, non sans ressentir quelqu'embarras, Werner monter les escaliers centraux aux bras d'une charmante jeune femme tandis qu'un second homme semble le suivre, la main sur un couteau. La porte se referme ensuite devant toi pendant que trois hommes discutent tout en t'observant du coin de l'oeil.

HRP: ah oui! Pensons a la factrice!!! j'approuve, et m'en vais lui faire une bise. J'édite cette annerie dés que j'ai le temps.

Arrivé à l'étage, tu repères immédiatement l'homme au couteau, les autres occupants de l'étages occupant vraisemblablement les nombreuses chambres de l'établissement. L'homme jette un oeil dans une pièce entrouverte. L'agitation qui règne en bas semble avoir couvert ta pourtant bruyante approche.

Russel profite donc de ce que l'homme ne l'ait pas remarqué pour le surveiller.
Il allait dans la même direction que Werner, il va peut-être me conduire à lui... songe t-il, prenant des précautions pour que l'autre mystérieux homme ne se doute pas que Russel le surveille, - même s'il le remarquait -.
Il passe et repasse près de lui, l'air de rien, en essayant de rester au milieu d'autres personnes ( si d'autres personnes passent au même moment, bien sûr. )
Il ne tient absolument pas à savoir ce que fiche cet homme ici, mais juste à l'observer jusqu'à ce qu'il le mène à Werner.

Tu ne vois personne d'autre que l'homme à l'étage et les seuls bruits qui se font entendre sont ceux consécutifs aux prestations exercées à la Carotte Frétillante mêlés de ceux de la pièce en contrebas.
Surpris et distrait quelques instants par une femme aux cheveux de flammes posant délicatement une douce et fraîche main contre ta joue et t'adressant un sourire cocasse avant de te demander de sa suave voix.

"Puis-je quelque chose pour vous jeune homme?"

C'est à ce moment que retenti un cri d'une chambre proche. L'homme que tu observais a disparu de ta vue.