Après la découverte macabre

Grimgor suait à grosses gouttes; lui un combattant des tunnels, habitués aux spaces étroits ou l'ennemi ne pouvait le surprendre ne se sentait pas du tout à l'aise dans ctte forêt ou une embuscade serait si facile à tendre. D'ancuiens souvenirs remontèrent à la surface, une fuite effrénée, refoulé hors d'une mine par des skavens. La vermine grouillante poursuivant et tuant ses proches dan une semblable foret. Les nains n'avaient aucune chance dans les bois. Quel massaacre, quel effroyable massacre! La vision des morts tout autour de lui, dans cette clairirière où il s'était fait passé pour mortle prit par surprise. Il frissonna puis essaya de reprendre ses esprits. Cze n'était pas le moment de se déconcentrer, pas à cet instant... l ressera ses mains sur ses armes, fredonna une vielle contine naine pour se redonner du courage et continua sa marche au milieu de compagnons qui ne semblaient pas plus rassurés que lui.


Hardi vaillant nain
Hardi, combattant de la pierre
Pour la mine le roi et notre peuple
Ce soir la colère du seigneur sous la montagne
S'abbatra sur les impudents ennemis de la race

HRP: traduction approximative d'une comptine naineassez basique, normal quoi...

Au bout de quelques temps, la tension finit par diminuer et s'ils ne semblaient plus menacés et s'ils n’avaient peut-être vécus qu'une "fausse alerte", Johannes était satisfait de savoir que chacun était désormais prêt à faire face aux imprévus. S'ils conservaient quelques éclaireurs lors de chacune de leurs marches, il serait plus difficile de les prendre par surprise. Le danger semblant donc passé, Johannes rengaina et fit ralentir Patience pour arriver au niveau du tonnelier et de l'enfant, avant de s'y maintenir, échangeant quelques mots avec son compagnon.

Le chant de Grimgor lui redonna un peu de baume au coeur, tout comme la vue d'Under, mais s'ils allaient pouvoir dormir bien au chaud ce soir, il ne cessait de se faire de soucis pour le petit. En voyant les paysans accourir, il démonta et leur fit signe de ne pas s'affoler. Il leur répondit formellement, il ne valait mieux éviter d'être trop expansif avec eux, on risquerait de le prendre pour un reiklander en plus de les accueillir comme des étrangers... .

"Nous accompagnons un compagnon jusqu'à sa dernière demeure, nous avons recueilli cet enfant en chemin, des brigands ont du s'en prendre à sa famille. Nous allons simplement faire étape ici pour la nuit mais pour l'heure, il nous faut quérir un médecin, et vite... ."

Il attendit la réponse des paysans tout en sachant qu'il conserverait ses armes sur lui, il ne comptait pas passer la nuit à l'auberge mais bien veiller auprès du bambin.
[/b]

Arkar ne dit un mot depuis que les éclaireurs étaient revenus, il avait l'air soucieux...

Khazagin se faisait un sang d'encre. Le petit était évanoui depuis maintenant un bon moment et la menace des brigands n'était pas pour le rassurer. Il progressa avec ses compagnons, marchant du pas le plus léger possible, sachant pertinament que cela ne servait a rien du fait de la proximité de la charette, mais apres tout ce n'était pas la peine d'en rajouter, pourquoi pas crier non plus!
Ses nerfs furent mis a rude épreuve, ayant une patience d'ange seulement quand il en avait envie, il ne se sentait pas d'humeur a attendre qu'on veuille bien se donner la peine d'attaquer. Seule la présence du petit lui donnait une raison de ne pas se mettre en plein milieu du chemin et d'attendre les malandrins. L'inquiétude était plus forte que l'énervement, et c'est en subissant cette ambivalence et cette complexité d'état d'ame qu'il parvint, avec certes soulagement, au village, Under.

"Petit lieu-dit , petit esprit"

Le dicton nain souvent ressassé par son oncle lui trotait dans la tête depuis le dernier village, et celui ci, encore plus petit n'allait surement pas démentir les bases de la sagesse naine. On disait aussi: "Simple bourgade, rares rasades". Et la perspective de ne pas se rincer correctement le gosier, a cause des étrangers, tous suspects a ses yeux habitués a voyager de par l'empire, ne le ravissait pas.
Voir arriver les hommes en arme ne l'étonna pas outre mesure.

Et ca y est, voila que la milice se pointe. Y'a vingt pauvres baraquasses dans ce trou, et faut qu'ils soient suffisement sur les nerfs pour se mettre a dix pauvres "pecs" pour se sentir forts. Coun de paysaille, plus tu les tasses plus ils sont épais...

Il eu du mal a se laisser enlever l'enfant, et c'est sur les assurances et vives exhortations des villageois qu'il accepta de leur confier le pauvre petit homme. La perspective qu'il ne passe pas la nuit lui arracha quelques larmes, et c'est un Khazagin complétement éffondré et en plein tourment qui entra dans l'auberge d'Edouard ventrsurpatte. Les rumeurs, qui en temps normal faisaient bouilloner et enflammer ses pensées, lui parurent fades et insipides. Seule l'évocation du troll dans les marais lui fit relever la tete. Son idée fixe le taraudait encore. C'est avec une voix teintée de douleur et de chagrin, un sanglot voilant le naturel jovial du tonnelier, qu'il demanda:

Et c'est quoi cette histoire de troll, quelqu'un l'a vu?

Le nordique continuait de balayer les environs du regard, essayant de repérer des mouvements entre les arbres, près à réagir au moindre bruit ou mouvement supect. Alors qu'il jetait un coup d'oeil derrière lui pour vérifier qu'ils n'étaient pas suivit, Grimgor se mit à chanter ce qui sembla surprendre le nordique qui n'avait pas l'air de comprendre le but de ce chant ;
Pourquoi chantez vous ?
Le ton de sa question trahissait son imcompréhension en effet, en Norsca c'est lors des victoires ou des célébrations que l'on chante.

....

En arrivant à Under, Kolgoth reste sur ses garde en voyant les hommes armés approcher puis réalisant qu'il ne s'agit pas d'une attaque, il baisse son épée mais reste tout de même méfiant.

Le berserk entra dans l'auberge, s'approcha du comptoire pour commander une bière. Lorsqu'on lui annonce que ses armes doivent rester à l'entrée, le nordique grogne bruyament avant de sortir de l'établissement à grandes enjambées....

HRP : Kolgoth dort dehors, vers la cariole.

RP: retour sur la question de Kolgoth

Les chants sont courrants, chez nous, ils sont souvent nécessaires dans les situations que nous traverrsons. La vie des nains est rrude, et plus encorre celles des exilés!

Sur ce il se tu.

RP: à l'auberge

Grimgor fronça les sourcils, tira sur sa pipe, bu une gorgée de bière, se racla la gorge et dit:

Calmons nous et voyons nos priorités, le troll peut attendrre, je prropose que nous nous occupions des brrigands, c'est la moindrre ddes choses que nous puissions faire pourr le petit. La vengeance apaise parrfois les coeurrs. N'y-a-t'il donc rrien que l'on puisse fairre pourrr lui? N'y-a-t-il point quelque médecin ou prrètrre compétent dans ce pays? Répondez maîtrrre Halfling, ne pourait on chercher quelque guérrisseur?

Arkar avait hate qu'ils s'en aillent de cette auberge...il avait quelque chose de très important à faire...il verra cela plus tard...en attendant il se posa dans un coin

Arellys tenait sa place à l'arrière du convoit, en prenant garde à rester à distance de l'épée du colosse nordique. Elle écoutait les conversations et le chant du nain, qu'elle apprécia malgré des harmonies étranges, qu'elle n'avait pas l'habitude d'entendre.

La vue du village ne fut point pour lui mettre du baume au coeur. Il était encore pire que le précédent et l'accueil ne la surpris pas. Elle fit ses adieux à l'enfant lorsque les villageois le prirent. Au fond, c'était sans doute mieux qu'il meurre ici plutôt que sur la route. Il aurait au moins une sépulture décente.

Elle s'occupa de son âne et entra dans l'auberge après s'être assurée qu'il avait mangé et serait bien traité.

Arrivé à l'auberge Kay s'empressa de commander une écuelle de soupe chaude et de se mettre à l'aise.
Il écoutait les paroles de Grimgor tout en avanlant son breuvage.

" Justement, en parlant de priorité, pourquoi nous occuper de trolls ou de brigands, contentons nous de ce pourquoi nous somme venus.
Je pense que c'est déja suffisant pour occuper notre temps et nos esprits. "

RP

Suite de la campagne (désolé pour la lenteur^^)

khazagin a écrit:

C'est avec une voix teintée de douleur et de chagrin, un sanglot voilant le naturel jovial du tonnelier, qu'il demanda:

Et c'est quoi cette histoire de troll, quelqu'un l'a vu?

Le petit homme lui répondit:

"Vous savez ce n'est que des rumeurs, mais j'aurais entendu dire que sa fortune s'élèverait à des milliers de Pièces d'Or.!! Ma fois vous savez surement que les gens du coin voient tout en triple voir plus... Mais bon, je ne m'y aventurerais pas seul si j'étais vous et encore moins avec si peu d'armes..."

Dit il en nettoyant ses verres...

Karuk était lui aussi très interessé par cette histoire et il se dit qu'il reviendrait plus tard s'occuper de cette créature... S'il reviend vivant des montagnes bien sûr...

Kolgoth dormi dehors et malgré sa nuit agitée, il ne fut point dérangé...

Grimgor a écrit:

Grimgor fronça les sourcils, tira sur sa pipe, bu une gorgée de bière, se racla la gorge et dit:

Calmons nous et voyons nos priorités, le troll peut attendrre, je prropose que nous nous occupions des brrigands, c'est la moindrre ddes choses que nous puissions faire pourr le petit. La vengeance apaise parrfois les coeurrs. N'y-a-t'il donc rrien que l'on puisse fairre pourrr lui? N'y-a-t-il point quelque médecin ou prrètrre compétent dans ce pays? Répondez maîtrrre Halfling, ne pourait on chercher quelque guérrisseur?

L'halfeling répondit:

"Des guerrisseurs? Nous avons bien quelques paysans qui connaissent certaines herbes ici, mais je les concidère comme des charlatans... Je suis désolé, mais dans ce coin on compte surtout sur nos bonnes vieilles recètes de grand-mère..."

L'halfeling parlait beaucoup, de tout et de rien...

Le lendemain

Vous reprennez votre progression, vous ne savez pas si l'enfant va survivre, mais karuk a proposé de repasser voir dans le village au retour.

Les différents évenements:

- Elythian aperçoit un grand groupe de gobelins profond dans les bois. Il pense qu’ils pourraient être attaqués à tous moments. En effet, l'impression d'être suivi est revenu depuis votre départ de Under.

- vous passez devant deux petits hameaux d’habitations (sans réelle intérêt) et un village du nom de Stroh burgham. Quand vous passez cette bourgade c'est l'après-midi. Vous voyez une sorte d'écriteau indiquant le nom du village, mais il faut s'enfoncer dans la forêt pour y aller.


- Karuk vous dit qu'il voudra s'arrêter absolument à Wurtbad qui se trouve à un peu moins d'une demi journée de voyage, mais il ne voit aucun inconvénient à prendre une pose à Stroh Burgham. A vous de voir.

La journée est plutôt ensoleillée et Elythian vous rapporte souvent la présence des petites créatures...

[Suite au plus tard Mercredi: bon RP ][/b]

La journée de marche fut assez éprouvante pour le tonnelier. Il avait mal dormi, mal mangé et était encore pétri d'inquiétude. Cependant, ses méditations de la veille l'avaient en quelque sorte réinvestit de son ardeur, de sa volonté de vivre. Il soutint le train, parlant peu et ne faisant pas vraiment attention au paysage.
L'annonce de la présence de gobbelins le tira de son marasme réflexif. Cette intrusion dans ses pensée des ennemis de sa race lui donnait l'occasion de penser a autre chose, et lui redonnait une certaine "mission" au sein du groupe: protéger. Il connaissait les gobelins, il avait déja eu a faire au peaux vertes. Il pouvait donc etre utile. La santé de l'enfant laissé a Under quitta donc ses soucis et il se concentra sur ceux, plus proches, d'un éventuel combat. Il se fiait assez aux dires de l'elfe. Il avait beau etre une "saloperie d'oreilles pointues", il ne constituait pas moins un formidable atout de repérage. Ses sens et sa connaissance de la foret ne pouvaient que leur servir. Cepandant, faire une confiance relative a un éclaireur elfe, et aller dans un village perdu en plein milieu de la foret en sa seule présence n'était pas choses comparables.

Je ne pense pas qu'il soit pertinent d'aller dans ce village. Mieux vaut continuer. S'arreter nous ferait courir le risque de tomber dans une embuscade en pleine foret, soit en terrain tres défavorable et qui plus est nous ferait arriver a Wurtbad a des heures proches de la nuit. Mieux vaudrait poursuivre et nous mettre au plus vite a l'abris. Nous auront suffisament de peaux vertes a combattre dans les montagnes...

Sans compter que j'aimerais aussi trouver du parchemin et quelques fusains dans ce village, et que c'est pas en arrivant apres la nuit tombée que j'en aurais l'occasion...

Kay approuva les paroles de Khazagin :

" Je pense en effet que tu as raison, il est inutile de s'attarder plus longtemps sur le trajet, si nous pouvons atteindre un autre village avant la tombée de la nuit c'est sûrement préférable ".

HRP : Désolé pour le retard à l'allumage mais j'avais pas compris que l'on etait revenu avec le groupe ^^


Bref retour arrière :

Gorak reintegra la Caravane sans un mot et fit un petit signe d'appaisement vers Kolgoth comme pour lui signifier que tout aller bien se passer.
Il resta toutefois muet et jeta de temps à autre des regards à Kornil.

Actuellement :

Gorak ne se fit pas prier pour rentrer à l'auberge. Il avait l'air d'avoir bien besoin d'un remontant.
Il commanda du pain, du fromage, du lard et une choppe de bière à l'aubergiste. Installé au milieu du groupe il ecoutait les nouvelles concernant le gamin et ne pu reprimer un petite moue lorsqu'il apprit qu'il y avait peu de chance qu'il passe la nuit. Non pas qu'il soit particulièrement sensible au sort de ce dernier, mais il craignait pour le moral de la troupe.

Il fixa son attention sur sa pitance fit signe à Kornil pour qu'il se rejoigne à l'extérieur dés la fin du repas.

Johannes passa une bonne partie de la nuit auprès de l'enfant et des villageois (voir partie PV). Ils n'avaient pas réagit lorsqu'il leur avait demandé d'aller quérir un médecin et il en avait conclu qu'il n'y en avait simplement pas ici. Il savait cependant que lui-même ne pourrait faire plus pour sauver l'enfant et c'est las et fatigué qu'il rejoind la chaleur quelque peu réconfortante de l'auberge.
Ne voyant pas Khazagin en train de se ronger les sangs à l'intérieur et ne l'ayant pas croisé non plus à l'extérieur, il se dit que ce dernier préférait rester seul un moment. Il commanda alors une bière qu'il vida d'une unique traite avant de partir se coucher et de sombrer rapidement dans un profond sommeil, sans toutefois oublier de barrer sa porte, par habitude. Après tout, il se sentait bien impuissant dans la situation actuelle et se tracasser par trop de celle-ci n'arrangerai malheureusement rien à cela, il lui faudrai simplement être en forme pour reprendre la route.

C'est donc dans une forme toute relative qu'il se leva le lendemain pour s'apprêter et rendre une dernière visite à l'enfant avant de rejoindre ses compagnons. Il les salua alors, prenant le temps de s'inquiéter de Khazagin auquel il ne pu que se contenter d'adresser un simple hochement de tête lorsqu'ils croisèrent le regard. "Il faut parfois savoir laisser du temps au temps", c'est tout du moins ce que lui avait dit son père lors d'un bien morne été pendant lequel de nombreux hommes, des amis même, étaient tombés durant l'une de ces régulières intrigues ou guerres que savent si ingénieusement orchestrer ses compatriotes.
Il se contenta donc de marcher aux côtés du tonnelier, espérant ainsi un peu le réconforter et salua Arellys d'un timide sourire.

Lorsqu'il apprit la présence d'une troupe de gobelins dans les parrages, il proposa de rester aussi vigilant que la veille, après tout, ils n'étaient pas plus à l'abris de quelqu'imprévu qu'auparavant. Avec un peu de chance, certains prendraient l'initiative de partir en éclaireurs d'eux-même, sinon, il y irait, tout simplement.

Johannes fut heureux de savoir qu'ils approchaient de Wurtbad, il connaissait quelques personnes là-bas et elles pourraient peut-être lui rendre quelque service. La décision de rejoindre la ville semblant prise, il se contenta d'écouter ce que les autres avaient à dire.

Le nordique resta près de la cariole toute la nuit, songeant à ce qui se serait passé s'il s'était séparé de ses armes. Il s'adossa à la cariole et observa son épée avant de s'endormir l'arme au poing.
Le lendemain, Kolgoth se réveilla après une nuit visiblement courte à en jugé par son humeur. Il salua brièvement ses compagnons de route avant de tirer une gorgée d'alcool de sa flasque en remarquant qu'elle était presque vide.

Il reprit sa place en fin de convois lorsque la confrèrie continua son periple sur les sentiers avoisinant. Le berserk semblait un peu embrumé, suivant la cariole sans grand entrain et observant de temps à autre les alentours l'air absent. L'annonce de la proximité d'un groupe de gobelins sembla le stimuler un peu alors qu'il dégainait son épée en scutant vaguement les bois proches.
En approchant du village, le nordique semblait plutôt d'accord pour continuer jusqu'a Wurtbad.

Arellys profita d'un instant de calme pour écrire à sa famille. Elle ne savait pas vraiment à quel moment un messager passerait dans la région, mais cela l'apaisa un peu. Elle donna la missive à l'aubergiste, lui rendit le reste de parchemin, la plume et l'encre et se rendit dans sa chambre.

Elle passa une relativement bonne nuit et ne fut pas dérangée. Au matin, elle se leva tôt, mangea un morceau et s'en fut s'occuper de Sebastian. Malgré son âge avancé, la longue route ne semblait pas l'affecter beaucoup. Il était en pleine forme et elle en fut ravie.

La proximité du danger se faisant plus présente, elle enfila son plastron de métal, qu'elle eut un peu de mal à fermer, celui-ci n'étant pas fait pour une femme. Il la serrait un peu, mais cela ne la gênait pas vraiment. Elle fit quelques mouvements avec son fleuret afin de le vérifier et rangea son arme, satisfaite.

Elle attacha son âne à la charrette et marcha derrière, rendant son sourire à Johannes et se remit en route avec ses compagnons.