Après la découverte macabre

Petit rappel des évènements

- Partant de Kemperburg, et après la rencontre de lâches chasseurs, Nos héros découvrent une scène des plus macabres... En effet, Une caravane marchande c'est fait pillée par de vils bandits, tuant femme et enfants.

- Les aventuriers découvrent divers débrits et morceaux de cuir. Puis Johannes sort des décombres un enfant qui doit avoir à peine plus de cinq ans. Il est en piteux état et perd du sang.

- Une partie de la confrérie surveille les abords, une autre s'occupe de l'enfant, tandis que certains fouillent encore les décombres...

- Chacun tente de se mettre d'accord sur les actions à venir, sans toute fois trouver une solution...

- L'enfant après avoir bu la potion tombe dans un sommeil profond et respire lentement. Ses jours sont comptés.

- Elithyan semble tendu, car il a vu d'autres gobelins... Kolgoth a lu aussi apercu du mouvement sans savoir ce que c'est.

Voilà un court résumé.
J'aimerais savoir ce que vous comptez vraiment faire et je posterais selon vos réactions... Merci

Arkar a écrit:

Arkar restait à proximité des autres. Et sur les propos de Khazagin il ne put s'empécher de réagir

"Personellement, si l'on veut sauver cet enfant, il vaut mieux continuer et le soigner le plus vite possible que d'aller le venger et le laisser mourir. Moi je pense que cet l'homme sur son cheval (Johannes) pourrait aller au prochain village chercher un médecin. Je souhaiterais même, si il y a de la place et si il accepte, venir avec lui." en regardant Johannes pusi en se retournant vers Khazagin
" De plus, tuer des gens pour allourdir les pertes, et laisser le petit mourrir, de plus qu'il pourrait y avoir des morts parmis nous a cause du combat, je préfèrerais éviter sa.

HRP: On va continuer la suite de l'aventure sur ce sujet MERCI

Le nordique ayant apperçut des formes mouventes dans les fourées avoisinantes, il empoigna fermement son épée en hurlant ;
Il y a quelques choses là-bas !
Le berserk semblait ne plus tenir en place et commença à faire tournoyer sa lourde épée pour échauffer ses bras, pointant de temps à autre sa lame vers les bois avoisinant en marmonant des propos incompréhensibles.
Il commença à tourner en rond, tel un loup en cage, le regarde rivé sur les bois tout proche, murmurant des mots à peine audible ;
Approchez..... ma lame vous attend......

Johannes écouta les autres discuter avant de reprendre la parole.

"Les choses ne sont pas si simple vous savez. Si nous laissons ceux qui ont perpétré ce crime impuni, ils recommenceront certainement et je suis certain qu'aucun d'entre vous ne le souhaite. D'un autre côté, il nous faut sauver cet enfant. Mais peut-être pouvons nous trouver une solution à ces deux problème, il me faut simplement savoir en combien de temps je pourrais rejoindre le village suivant.

J'y emmènerai l'enfant je pense, les parages ne sont pas sûrs et une fois là-bas je tâcherais de trouver un médecin pour lui. Il doit bien y avoir une milice aussi et je ne pense pas que les brigands repasseront par là. Attendez nous ici ou tentez de repérer le repaire des brigands, si nous agissons de concert, je ne pense pas que nos chers brigands s'en sortent si bien... . Nous ne sommes pas assez nombreux et tous ne sont pas aguerris ici, tachez simplement de vous faire discret en attendant mon retour à moins que vous n'ayez une meilleure idée bien sûr.

Pour ce qui est de m'accompagner, je ne peux emmener quelqu'un avec moi sans risquer d'être ralenti, et ils semblent qu'ils soient montés... . Non si quelqu'un veux venir avec moi, il faudra qu'il puisse suivre l'allure... ."

Sur ce, Johannes prit doucement l'enfant dans ses bras et se dirigea vers sa fidèle Patience. Les mains prises, un peu d'aide ne serait pas de trop pour monter... . C'est alors qu'il entendit Kolgoth et jeta un coup d'oeil aux alentours. Décidément, ce voyage n'était pas de tout repos... .

Khazagin s'approchait pour aider Johannes a monter en selle. Ayant passé un bras dans la boucle des renes, il allait joindre les mains pour servir d'étrier au jeune homme, quand il entendit lui aussi les rugissements de Kolgoth.

Il se retourna, regardant de tous côtés. L'elfe semblait nerveux et le norse dans un état qui lui rappella le sien lors de sa rencontre il y a quelques années de ça avec le troll.

Par toutes les couilles de troll du bord du monde....

Il défit les lacets de sa besace et la laissa tomber; pas la peine de s'encombrer.
Il s'assura que son marteau sortirait bien de sa ceinture en cas de besoin puis banda son arc. La corde avait un peu séché, et elle serrait prete a faire face au combat, qui dans son esprit n'allait pas tarder.
Il encocha une fleche, une de ces longues tiges de frene empénées de plumes d'oie et a la tête de métal applatie pour mieux trancher les chairs.
Il était pret.

Qu'ils approchent...il y a un nain dans ce charnier qui respire...

Arellys doutait de la réussite du plan de Johannes, mais n'en dit mot. Si des brigands écumaient la région, un homme seul à cheval ferait une cible idéale, surtout s'il s'encombrait d'un enfant endormi et à l'agonie.

Elle regardait le Tiléen s'approcher de sa monture et entendit Kolgoth hurler. Elle l'avait déjà entendu crier ainsi à Nuln et cela présageait un combat. Elle scruta les bois et se tint prête à dégainer.

Arkar se préparais à tout, il posa donc ses affaire de scribe (écritoire, feuille, plumes...) dans la charrette (?!) et sortit son épée.
**petite transition dans ma partie privée**

puis il se mit avec le groupe pour ne pas se retrouver seul.

Suite de la Campagne (je sais ca a été long^^)

Tous les aventuriers entendèrent les couinements des Gobelins. Leur présence se faisait ressentir dans toutes la forêt autour. Puis ils avaient l'air de battre en retrait pour disparaitre au plus profond de la verdure. Wilhem restait sur ses gardes et Elythian était près à décocher une flèche. Karuk , quand à lui, tenait fortement son gourdin fétiche en main.

Puis un cris retenti au loin! Les aventuriers s'apercurent que c'était Kolgoth qui chargeait et disparaissait dans la forêt tel un fou furieux.

Après quelques secondes qui parurent une éternité le Berserk ressorti des feuillages, l'épée en sang et la tête tranchée d'un gobelin dans les mains. Un rictus de surprise s'affichait toujours sur le visage de la bête décapitée.

En effet, Kolgoth tua un Gobelin qui s'était trop approché. Le Berserk Chargea avec un cri de guerre bien à lui. Sa cible resta pétrifiée même quand le coup sectionna net sa jambe, le gobelin rendi son dernier souffle avant d'être décapité.

Le reste des monstruosités avait l'air d'avoir disparu dans la forêt. Il semblerait que les gobelins aient pris la fuite.

HRP==> Jets de dés:

Combat de Kolgoth

Initiative:
Kolgoth: 33
Gobelin: 33

ROUND 1:
Kolgoth==> Charge 59 (réussi touche J.G) dégats 8+4= 12
Gobelin==> Tué.

Petite précision:

Je n'ai peu être pas été assez précis sur la suite.

Donc les gobelins n'étaient peut être pas là pour attaquer, car il ne l'ont pas fait. Kolgoth fou de rage a tout de même réussi à en tuer un. Mais maintenant ces satanés bestioles on l'air bien loin de vous tous...

Donc la forêt vous parait toujours menaçante, mais les créatures ne sont plus visible.

Le calme est revenu...

Grimgor observait la scène d'un oeil inquiet, il prit la parole:

-Hola, les créatures ont fui dans la forêt, calmons nous et réflechissons: organiser une battue semble bien risqué, et les chances de succès sont bien faibles. De plus nous ne pouvons nous éloigner de la caravanne, nous avons fait la promesse d'amener le corps dans les montagnes, et il ya lui...
(Il désigna le blessé), nous devrions nous calmer et attendre ce que ce jeune homme a à nous dire, je propose que l'on se dirige vers le village le plus proche, là bas nous aviserons et je pense que si nous pouvons venger la mort de ces hommes nous le ferons... pour l'instant nous n'avons aucune chance de les rattraper... dans cette forêt quelque chose peut nous tomber dessus à chaque instant (il frisonna)


HRP: un nain dans une forêt? JAMAIS!!

Arellys n'avait jamais vu de Gobelin et elle trouvait la tête que tenait Kolgoth dans sa main bien plus horrible que tout ce qu'elle avait bien pu imaginer en écoutant les histoires que l'on raconte pour effrayer les enfants.

Elle réprima un haut-le-coeur qui commençait de la submerger et détourna son regard de la créature. Elle écouta Grimgor attentivement et acquiesca à sa proposition de continuer leur route.

Johannes semblait quelque peu étonné de voir les gobelins fuir ainsi. Les voir fuir Kolgoth ne lui semblait pas la chose la plus plausible, non, ils étaient trop nombreux pour fuir un unique homme, même devant un berserker d'une telle taille. Il tendit l'enfant à Khazagin afin de pouvoir dégainer, le tonnelier devait certes être robuste, mais ce n'était pas un homme de guerre. Il semblait tenir à l'enfant et saurait peut-être les défendre le cas échéant.

"Prenez soin de lui, vous avez toute ma confiance. Je sais ce que vous devez penser, mais faites moi confiance, je vous prie."

Il parcouru le groupe et les alentours du coin de l'oeil, cherchant à connaître les sentiments de chacun, il faut toujours savoir aux côtés de qui l'on va se battre... . Il cherchait aussi à déterminer ce qui avait pu faire fuir les gobelins.

"Si, même en si grand nombre, ils ont fui, c'est que nous allons avoir du pain sur la planche... . Poursuivez votre route et tenez vous prêts à tout, c'est tout ce que nous pouvons faire pour l'instant."

Johannes rejoint Elythian et lui murmure ces quelques mots :

"Je comprendrais parfaitement que tu refuses l'ami et n'y verrais aucune honte, mais cela pourrai nous être d'une grande aide si tu pouvais aller voir ce qui se passe."

Il désigne ensuite Kolgoth d'un mouvement de tête. Le norse semblait prêt à en découdre.

"Nous fermerons la marche. Si les choses doivent mal tourner, n'hésitez pas à sauver vos vies."

Le nordique revint près de la carriole, il semblait toujours aussi agité et écouta le nain tout en tournant en rond, tel un animal en cage. Il jeta la tête du gobelin et essuya soigneusement son arme avec l'une de ses manches pour essayer de se calmer, sans succès visiblement...

Lorsque Johannes s'adressa à lui, il se déplaça derrière la carriole se mettant à faire décrire de grands arcs de cerle à son épée et sautillant parfois sur place.
Dépêchons-nous....

Quand kolgoth chargea dans les broussailles, Khazagin eut un mauvais préssentiment. Il se déplaça de maniere a avoir une vue bien dégagée pour pouvoir tirer a l'arc si l'occasion se présentait.
Quand le grand guerrier Norse ressortit avec la tête de gobelin a la main, le tonnelier fut saisi a la fois de satisfaction et de haine vive et ardente.
D'autres rejetons a peau verte étaient encore vivant et a proximité. Il avait envie d'en découdre, les vieilles rancoeurs remontaient. Il aurait même préféré un affontement direct plutôt que la guerre d'usure qui se profilait pour ses nerfs.

Il ne débanda pas son arc, il le passa tel quel dans son dos et ramassa ses affaires.

Quand le tiléen lui confia l'enfant il ne pû refuser.

Evidemment que je le prend. Murmura t'il. Je le défendrai jusqu"a ma mort si il le faut. Les nains savent bien quelle valeur a un enfant... nous en avons si peu!

Les tristes souvenirs de l'affaiblissement progressif mais toutefois visible de la mine remonta a sa mémoire. D'ici quelques siecles ils seraient obligés de trouver d'autres nain pour refaire le clan.

Quelle malédiction pese donc sur nous? Pourquoi si peu de descendance? Un bien grand fléau pour notre petit peuple..

Il le prit dans le creux de ses bras, comme il l'avait déja fait de nombreuses fois chez les hobbits, et lui laissa le loisir de s'accrocher a son cou. A cet age il était trop grand pour etre porté comme un bébé de 3kg.

Accorche toi pitchounet, ca va pas etre de tout repos tout ça...

Le marteau de Khazagin était maintenant attaché a sa anche droite, de maniere a etre dégainé a tout instant pour protéger le gamin.

La charge rapide du Norse avait pris tout le monde de surprise et quand il revint axhibant sopn trophée à bout de bras, Kay parut tendu, il écouta les différentes interventions avant d'ajouter kui même :

" Il n'est pas étonnant que les gobelins aient fui devant l'attaque rapide de Kolgoth, la preuve même nous avons été surpris par son geste impérévisible, et les gobelins sont loin d'êtres des créatures courageuses, cependant ils sont très hargneux et sournois, il est peu probable qu'ils nous laissent nous en tirer aussi facilement et il se pourrait bien qu'ils reviennent rapidement en nombre, ou pire accompagnés par des orcs.
Je pense que nous devrions accélérer notre progression et rester sur nos gardes."

Kay redoublait d'attention en observant les fourrés autour de lui.

( Kay reste sur ses gardes en observant les taillis => Perception)

Avant de rejoindre Kolgoth à l'arrière du groupe, Johannes rejoint sa jument et monte en selle, non sans avoir, sur son chemin, posé sa main sur l'épaule du tonnelier en guise de remerciement. Johannes risquait de s'exposer au danger et ne souhaitait pas qu'il en soit autant pour l'enfant. Il fait donc signe aux autres membres de la confrérie d'avancer avant de rejoindre au pas son compagnon norse. Perché comme il l'était, il espérait pouvoir obtenir une vue d'ensemble de la situation et scrutait les alentours (HRP : test de Perception si nécessaire). Tandis que son regard se portait ça et là, à la recherche de quoi que ce soit, il se surprit à observer Arellys, parfois inquiet, et fut bien incapable de se convaincre lui même que cela était le fruit du hasard ou encore parfaitement involontaire... .

Il n'était pas d'accord avec Kay mais ne souhaitait pas partager ses craintes avec le reste du groupe, non ce n'était pas le moment... . Il le savait pour les avoir combattu quelque fois dans le Wissenland, ainsi que pour en avoir pu discuter avec de nombreux soldats, si les gobelins étaient vraiment si nombreux, ils n'auraient pas pris la fuite sans raison valable. Et puis la mort de l'un des leur ne représentait que peu de choses pour eux, seule leur propre survie comptait.

"En route, nous avons déjà perdu bien assez de temps. Plus tôt nous aurons rejoind la prochaine étape, plus tôt nous serons en sécurité."

Enfin, espérons le... .

Le tiléen guidait Patience de la main gauche, gardant sa dextre armée, pointe vers le sol, aux aguets du moindre bruit anormal, ou encore du silence... .

D'abord des brigands, et maintenant des gobelins, il va sérieusement falloir penser à s'organiser si l'on ne veut pas finir comme ces pauvres gens.

Johannes jeta un derniers coups d'oeil aux corps et aux décombres, ils n'avaient même pas pris le temps de les enterrer décemment... . Il se demanda soudain si l'un des défunts ne portait rien de particulier, comme un collier ou une bague, l'enfant voudrait sûrement un souvenir de ses parents, s'il survivait... . Toute gaieté l'avait quitté et il avançait dans le plus profond des silences, le visage figé.

Que Myrmidia nous garde.

Le jeune noble porta son pendentif orné de la lance et du bouclier jusqu'à ses lèvres, dans un geste qu'il avait si souventes fois répété.

Arkar resta bouche-bée devant le gobelin décapité. Mais il se ressaisit et souris à l'idée d'avoir Kolgoth de son côté. De plus, il était rassuré que les gobelins aient l'air d'avoir disparus.

...Suite...

La tête de la créature gisait là, une mine encore surprise sur la face...

Karuk semblait approuver la volonté de continuer la route, il regardait son compagnon dans la carriole puis se remi en place dans la carriole.

"Satané bestiole!!! Bien joué Kolgoth, je te reconnais bien l'ami... Tu as eu la bonne réaction..." dit le Nain avec un sourire amical envers le Berserk.

Johannes ne trouva rien dans les décombres pour laisser un souvenir à l'enfant...

Johannes venait de demander à Elythian une faveur, ce dernier réprima un frisson à l'idée de s'enfoncer dans la forêt, mais accepta (Jets réussi). Il s'enfonca donc dans le bois la peur au ventre... Avec une agilité surprennante. Les minutes parraissaient interminable et le silence pesant n'arrangeait rien, les aventuriers attendaient le retour de l'éclaireur. Allait il revenir?

Puis c'est au moment où les héros commencaient à s'impatienter le plus que l'elfe réapparu.

"Rien... Il y a bien des traces de ces maudites créatures, ils étaient facilement une trentaine, mais plus rien... disparues... éparpillées au coeur de la forêt. c'est vraiment étrange et peu rassurant, je pense que c'était des éclaireurs, mais j'en suis pas sûr du tout..." dit l'elfe.

Les aventuriers reprirent, comme un accord, la route en direction des Monts Nains. Chacun d'eux avait dans la tête la funeste découverte précédente.

Une bonne heure passa, mais toujours aucun village en vue, ni aucun voyageur. Karuk restait silencieux et son regard se perdait dans la forêt. Parfois il chantait en Khazalid... Un chant qui parraissait faux à l'oreille d'un elfe, mais doux et revitalisant aux oreilles des Nains.

La forêt semblait calme, c'était à la fois rassurant et stressant. Les aventuriers en tête de convois pouvaient apercevoir deux hommes au loin. Karuk les fixa, remarquant qu'en voyant le convoi, ils discutèrent entre eux et puis les deux hommes disparurent dans la forêt...

Le Nain se retourne...

"Vous avez vu??"

Voyant l'elfe revenir, Johannes ne put que lui manifester sa reconnaissance, plaçant sa dextre sur l'épaule de l'être aux oreilles pointues, il ne souriait pas mais le fixait de ses yeux gris-bleu, sérieux.

"Merci l'ami, tu ne peux savoir à quel point je suis heureux d'avoir quelqu'un comme toi à mes côtés."

Il ne prit pas la peine de se retourner vers l'un de ses compagnons de route pour lequel il avait composé un petit quelque chose la veille, ils avaient des soucis autrement importants pour l'instant.

"Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, n'hésite surtout pas à me le demander. Je ferais mon possible pour t'aider."

Il se tut un court instant, laissant l'elfe intégrer ses propos.

"Aller, il est peut-être temps de partir maintenant, nous ne pouvons nous éterniser ici... ."

Johannes remonta, observant les alentours pendant que le groupe progressait. Il se surprit à somnoler par moments, il avait connu nuits plus reposantes que la précédente, mais ce n'était pas si grave, il avait aussi connu plus éprouvant. Le calme revenait peu à peu et il laissa Patience aller d'elle même, suivant le groupe. D'où il était, à l'arrière du convoi, il n'avait pu qu'apercevoir deux silhouettes se découpant au loin avant de disparaître et les aurait peut-être même prises pour le fruit de son imagination si Karuk n'avait pas confirmer ses doutes. Il lui répondit alors :

"Quoi donc? Ces deux silhouettes au loin? Pensez vous que... ?"

Il prit une grande inspiration et porta une nouvelle fois sa lame au clair, la pointe vers le bas.

"Je vais voir de quoi il s'agit, si je ne vous appelle pas, c'est que vous ne pouvez m'aider... ."

Il fit accélérer lentement sa jument, le temps de boire un peu du contenu de son outre, espérant ainsi s'éveiller un peu plus tandis qu'il dépassait le groupe, avant de passer au galop.

Khazagin ne perçut pas vraiment la longue attente que ses compagnons avaient eu a subir en l'absence de l'elfe. Il avait pris soin du petit et avait réussi a l'endormir. Les berceuses naines n'étaient pas forcément réputées dans l'empire pour leur douceur ou leur intelligibilité mais quand un petit était fatigué ca marchait quand même. La langue natale du tonnelier n'était finalement pas si rude ou disonnante, il fallait simplement prendre le temps de comprendre sa mélodie déroutante et ses sonorités rocailleuses.Le chant des pierres est doux pour qui sait l'apprécier.

Il continua le chemin avec la compagnie écarlate, veillant sur l'enfant et évitant de le secouer; réveiller un petit malade ne fait qu'ajouter a sa peine. Il n'aperçut pas les deux silouhettes distinctement. Pour lui elles ne furent que celles de deux hommes.

Mais quand deux gars évitent de se montrer a leur semblables c'est qu'ils ont quelque chose a cacher ou un mauvais coup a faire.

Que Johannes avance seul vers les deux gredins ne l'enchantait pas. Il appréciait le jeune homme et ne voulait pas qu'il prenne des risques inconsidérés.
Il l'interpella.

Et gamin, joue pas les héros, j'ai pas envie que tu te fasses trouer la carcasse. Amene donc Kolgoth ou Kay, c'est plus sur.

Lorsque Khazagin l'interpella, Patience fit volte-face avant de revenir au pas vers le groupe, Johannes n'avait heureusement encore parcouru qu'une courte distance. Il ne pu s'empêcher de rire lorsque le "papa poule" que semblait être le tonnelier l'enjoint de ne pas "jouer au héros". Pour le tiléen, il s'agissait simplement de faire ce qu'il avait mandé à Elythian auparavant de façon à éviter que le groupe ne tombe tête baissé dans un piège.

"S'il arrive le pire, vous serez trop contents de les avoir à vos côtés pour que j'enjoigne l'un d'eux à me rejoindre. Donc si quelqu'un veux m'accompagner, il le fera de sa propre initiative."

Il parcouru les rangs des membres de la Confrérie Ecarlate des yeux.

"D'ailleurs, vous feriez même mieux de changer de route si jamais les choses tournent mal."

Johannes était quelque peu nerveux, il fallait qu'il se presse s'il souhaitait pouvoir rattraper ceux qu'ils avaient vu s'éclipser... .

En attendant le retour de l'elfe, Arellys s'occupa de remettre un peu d'ordre dans les sacoches de son âne et de mieux équilibrer les charges sur le bât.

Elle fut plus ou moins soulagée de savoir que les créatures étaient parties, mais elle se doutait qu'il y en aurait d'autres, sûrement encore plus horribles et mauvaises.

En chemin, elle remarqua que le Tiléen n'était pas au meilleur de sa forme, mais n'en fut pas étonnée et sourit pour elle-même lorsqu'elle le vit somnoler sur son cheval.

Voyant les deux personnes au loin sur la route, elle se raidit. Peut-être étaient-ce des brigands à l'affût d'une quelconque caravane à détrousser, peut-être pire...et elle ne parut pas ravie de voir Johannes s'en aller seul pour voir ce qu'il en était mais elle n'en dit rien. Elle se tenait prête et scrutait la lisière de la forêt, ne voulant pas se faire surprendre.

Le nordioque fit un signe de tête à Karuk lorsque celui-ci s'adressa à lui, un sourire furtif apparaissant sur ses lèvres.
Alors que l'elfe était partit en éclaireur le berserk scrutait les alentours, son épée prête à s'abattre sur des gobelins trop entrepreneurs. Il se détendit un peu lorsque l'elfe revint et fit part de ses obervations, bien qu'il garde ses mains crispées sur la poignée de son arme.

Quand le groupe reprit sa progression, Kolgoth scrutait toujours les environs, l'épée posée sur l'épaule. Il ne remarqua même pas les deux hommes s'enfuire, son attention étant portée sur les environs.
Il écouta un instant les membre de la confrèrie avant de prendre la parole ;
Nous devrions rester enssemble et continuer à avancer, en cas d'embuscade, la cariole nous fournira un bon couvert.

Le guerrier fit craquer les articulations de ses épaules en tentent de discerner quelques chose dans les bois proche......