Camps Nouveau
Camp Nouveau est un village de taille respectable, situé au Nord de la grande cité marchande et intellectuelle de
Nuln. Il a été crée voila près de 20 ans par une troupe de mercenaires, les Loyaux Adeptes, qui ont pris leur retraite du métier des armes de cette manière, accompagnés de leur suite de mercanti.
Le village est à cheval sur une rivière de taille moyenne, la
Hochfluss. La majorité du bourg se situe sur la rive ouest de la rivière tandis que le moulin et la clairière, hauts lieux de sociabilité pour tous le village sont de l'autre côté du petit pont de pierre qui permet la traversée.
L'entrée dans
Camp Nouveau peut se faire de plusieurs façon: Par l'entrée
Nord, la principale et part l'
ouest, qui est secondaire. En entrant par le
Nord, on passe la palissade de bois et le baraquement du scribe, flanqué par les guérites des soldats en faction, on longe le quartier commerçant, qui constitue généralement la première halte des voyageurs puisque la plus célèbre auberge du bourg,
la Chope gravée, s'y trouve, tenue par le brave
Karuk. Un peu plus loin a l'est dans le quartier commerçant, près de la deuxième entrée se trouve la caserne qui regroupe la majorité de la troupe assurant la garde. La plupart des maisons de ce bout de la ville sont de bonne facture et dénotent une certaine aisance, présentant quelques uns des attributs caractéristiques de l'artisanat nain.
Quand on continue de traverser le village on arrive dans l'ancien quartier du bourg, quartier du siège du pouvoir, l’hôtel de ville, résidence de
Kurt Wahlen, intendant du village et presque seul maitre a bord, et de la place du marché (ou Grand Place), lieu de recherche de travail pour tous les manouvriers et bras libres de passage, ainsi que de foire à l’occasion.
Les autres quartiers sont de diverses tailles et leurs frontières étant plus ou moins fixées. L’œil exercé remarque cependant assez vite une hiérarchie : un quartier « populaire », principalement formé d’anciens corps de fermes, assez bien aménagé, propre et calme, et des quartiers plus pauvres, « les frondaisons », sous les remparts.
« Les frondaisons » rassemblent tous les déshérités de la région, soit dans des habitations de bois ou de chaume, à la salubrité plus que relative, soit dans des tentes de fortune, sorte de cour des miracles a ciel ouvert. C’est dans les bas quartiers qu’est établie la Carotte Frétillante, établissement prêt à contenter les nombreux voyageurs las après un long voyage, en quête d’un peu de confort et de compagnie.
Le village se complète par un port, aussi bien de pêche que de commerce, situé sur la rivière. Il n’est pas très grand, ni même très équipé, et ne semble pas drainer beaucoup de richesses.
Réécrié par Khazagin / Rumeurs puis Johannes/Conteur