Grozigue à Dunkeldorf

Grozigue repris sa cargaison de choux et quitta la ville. Il sortit sa carte et regarda la localisation de Dunkeldorf, ce n'était pas trop loin. Il en prit la direction en sifflotant, tout en gardant sa fronde et sa dague à proximité. La journée allait être très longue...

La demi journée de voyage se passe sans rien a signaler. Le paysage est assez sympatique, tu aperçois les montagnes sur la ligne d'horizon. La journée décline puisque tu es parti tard. Quand tu arrives, la nuit est déja tombée depuis bien deux heures.

Le hameau est pauvret; quelques fermes et dépendances en mauvais état, un simple puit sur un semblant de place. Il n'y a pas de taverne ni de commerces apparants. Tout est fermé, quelques fermes ont encore de la lumiere qui filtre sous les portes.
Un chien aboie quand tu entres, et un volet claque.

Tu suis les indications de ta "carte" et tu arrives a une des fermes en lisiere du hameau. Un leger court d'eau coule a coté. Les murs sont en mauvais état. La encore un chien aboie mais cette fois un homme apparait dans l'encadrement de la porte. Tu vois qu'il a quelque chose dans les mains mais tu ne sais pas trop quoi.

(test perception raté)

Qui vous etes, qu'est ce que vous voulez?

Grozigue lui sourit (pour changer), réfléchit quelques secondes et dit

-Ne vous en faites pas brave homme, je viens voir quelqu'un!. Un ami m'a demandé de lui remettre un message, et je le cherche. Un ami de camp nouveau, un brave bourg si vous voulez mon avis, et ce bordel, la carotte frétillante, on y fait les livraisons les plus tendres, un vrai bonheur!!! passez-y si vous avez le temps!

Le gars regarde a droite et a gauche, visiblement nerveux et te fait signe d'entrer. Au moment ou tu passes la porte il te murmure:

Vous pourriez etre plus discret ....

Il tient dans les main une arbalete, chargée. C'est un gaillard tout en muscles, pas spécialement grand mais large comme une porte. Un grand couteau pend a sa ceinture.

PV

La charette ressort quelques temps apres. Un jeune homme bien bâti accompagne le hobbit. Ils franchissent le petit pont qui passe par dessus la riviere.
Les deux longent le bois de l'entrée du hameau avant d'arriver au croisement qui débouche sur la route de Nuln et donc de Camp nouveau.

Le voyage se passe assez paisiblement jusqu'a environ 4heures du matin. La , deux patrouilleurs traversent la lisiere de la foret et commencent a se diriger vers la charette.
Le jeune homme se glisse discretement dans le fond. Il glisse quelques mots aux hobbit (PV) puis la quitte.

Les deux patrouilleurs ne semblent pas avoir vu le jeune homme quitter la carriole et s'approchent.

Hola marchand, il est bien tard pour faire commerce. Que fais tu ici a cette heure, c'est pas une heure de brave gens!

Grozigue trouva la situation assez pénible, il fallait en finir au plus vite.

-Eh bien braave gens, vous devriez savoir que les affaires passent avant tout, surtout pour nous les hobbits! Et puis je viens de la part d'un certain monsieur H...

Les patrouilleurs se regarderent. L'un se mit a l"écart, de façon a t'avoir bien en vue et sorti son pistolet, qu'il met sur son avant bras, pret a être utilisé. L'autre s'avance vers toi.

Les affaires a cette heure ci? Sans escorte? Ca sent plutot le truc louche que le commerce bien légal. Et tu m'dis que tu viens de la part de H? Ca devrait me faire quelque chose peut etre? Connais pas, et quand je connais pas moi je considere ca plutot comme dangereux.
Qu'est ce que t'as dans ta carriole?

Son ton est menaçant et l'homme ne semble pas porté sur le dialogue.

Grozigue prit un ton offusqué melé à ce ton hobbit qui donne l'impression à n'importe quel homme d'avoir en face de lui un petit cocker...:

-Dangereux, ma cargaison, nom d'un piedbarbu! moi un hobbit , honnète, respecté, traitant avec les plus grands revendeurs de produits du moot je serai dangereux!!!! allons, soyons sérieux, il y a mésentente messieur, je ne fait que revendre du choux du mootland, j'exporte des produits auprès des notables de la région, avec un peu de chance vous les aurez bientot dans votre assiette!

D'un bond il sauta sur la carriole, ouvrit avec un pied de biche l'une des fameuses caisses odorantes et mit au nez des gardes l'un des plus beaux spécimens de choux, délivrant la délicate odeur du pied d'un barbare du nord à la suite d'une longue quète...

-Allons, messieurs, je vous assure qu'il est inutile de prendre mouche, j'ai parcouru de nombreuses lieues toute la journée et je ne souhaitais pas m'arrêter avant d'avoir gagné mon logis. Nous les hobbits nous nous accomodons facilement d'une bonne cariole pour dormir!

L'homme s'approche a cheval. Il avance avec prudence. Son collegue es toujours pret a te mettre une balle dans le front.

Il met pied a terre a quelques pas de la charette et est saisi par l'odeur infecte de tes choux.

Par Sigmar quelle infection! Mais tu fais dans le choux putréfié?! J'comprend que tu voyages de nuit!

IL remonte a cheval

Et dans les tonneaux c'est quoi?
Il fait tourner son cheval pour aller vers l'arriere de la charette

Grozigue se leva et dit d'un air surpris!:

-Putréfiés?, aaahh messieurs, c'est que vous ne les avez jamais gouté en soupe! Et bien dans les tonneaux il y a ma spécialité: la bière de choux! On les fait macérer pendant plusieurs mois ou années et on en tire un jus particulièrement exquis, c'est très réputé dans certains cercles, si vous voulez je vous fais goûter! A l'ouverture ça sent un peu fort, forcément la macération du choux... mais une fois bien ventilé!!! Si un jour vous passez par mon échoppe, que je devrai bientôt ouvrir! N'hésitez pas, il y aura dégustation gratuite des meilleurs millésimes. Celui là n'est pas mauvais, mais le goût est un peu trop prononcé pour certains! il fait fuire la clientèle!!! j'ai raté un gros contrat aujourd'hui! C'est que ça attaque pas mal comme alcool, rien qu'à l'odeur! la femme du notable du coin c'est évanouie! Au passage vous aurez remarqué l'excellente préservation qu'offrent mes tonneaux!!! D'ici on ne sent qu'un léger fumé, vous devriez voir le contraste quand les futs sont ouverts dans les caves lors de la macération!

Grozigue bailla et s'étira

Pfffouu la journée à été bien longue, la vie de marchand n'est pas de tout repos, surtout quand on s'investit dans un nouveau secteur, les importations de l'Est du mootland c'est assez nouveau voyez vous...

Le patrouilleur s'approche des tonneaux mais l'odeur et ce que tu lui en dis semble etre trop, il se plaque un mouchoir sur le nez.

Mais par sigmar toute la charette empeste! La vérole soit de ces maudits hobbits et de leur coutumes!
Il interpelle son collegue

Karl! Qu'est ce qu'on fait, on le laisse passer?

L'autre répond

Boarf, controle voir si ses papiers sont en regles et puis tu laisses.
-D'accord.
Il se retourne vers toi:

Z'avez les papiers de la cargaison, enfin le contrat qu'on puisse voir si c'est bon?

HRP: pour le papier cf mon arrivée en ville...

P: Grozigue leur sourit et leur dit:

-attendez une minute, c'est un vrai capharnaüm ilà dedans!!!


Il plongea ses mains sous ses pieds, et farfouilla un peu avant de tirer une vieiux parchemin enroulé. Il poussa une exclamation hobbit quelque peu graveleuse (non d'un mamelon de bonniche!) et déroula le long papier qui faisait bien 1m de long

-Voilà messieurs, un contrat d'autorisation d'exportation de choux et autres léguminacées depuis le Mootland, c'est signé par un administratif à la 32ème page je crois mais c'est peut ête bien à la 30ème réflexion faite, quoique... , l'attestation d'autorisation de vente libre et colportage doit se trouver à la 13ème page tout en bas, les divers types de cargaisons autorisées sont aussi indiquées mais c'est en langue hobbit je le crains! l'administration hobbit est un peu en retard de ce côté, j'ai bien essayé de le faire traduire mais le bonhomme ne parlait que bretonnien. En ce qui concerne les papiers de la charette, de la jument, tout est également là... si ça ne tenait qu'à moi on simplifierait tout ça... mais une étrange coutume hobbit veut que plus vous avez de papiers administratifs plus vous êtes respectables, allez savoir pourquoi...[/strike]

Le patrouilleur s'approcha de toi et jeta un oeil au document. Il l'examina, passa un moment a étudier les caracteres et les soi disantes autorisations.
Un fugitif eclat de découragement et d'incompréhension assombrit son visage.

Il te rendit le papier.

Et bien, ca m'a l'air finalement en ordre malgré les apparences. Heureusement qu' j'avais appris le hobbit moi.

Il regarda son collegue et ricana.

Jamais foutus de faire comme tout le monde ces hobbits hein? Allez circulez, la route devrait etre calme jusqu'a Camp nouveau, on a un peu souflé dans les bronches de quelques paysans qui voulaient jouer aux croquants.

Il écarta son cheval et fit signe a son collague de le rejoindre.

Grozigue fit un signe de main, sourit et rprit la route. Il allait être en retard si ça continuait et fit comprendre à sa jument qu'il fallait presser le pas...

Tu arrives a Camp nouveau du coté ouest comme prévu. Il fait encore nuit mais d'ici a une demi heure le jour va e lever. Tu suppose que déja quelques familles de paysans sont debout.

La porte est encore fermée.

Grozigue jette un coup d'oeil derrière lui pour voir si quelqu'un l'observe ou le suit et se dirige vers la porte, et s'apprête à parler avec les gardes.

HRP:

Personne ne semble etre dehors.
La garde n'est pas de ton coté, la porte est fermée et il n'y a personne devant.

Grozigue se renfrogna, il n'aimait pas trop cela. Il allait devoir remettre certaines choses au point; mais pur l'instant il n'avait pas trop le choix. Il approcha la charette, sauta à terre et tambourina sur la lourde porte.

-Holà braves gens, y aurait-il quelqu'un pour ouvrir à un aimable et exténué hobbit?!

Une petite fenetre s'ouvre dans la porte mais bien au dessus de ta tête.
Puis elle se referme et une autre s"ouvre a ton niveau. La figure d'un homme a petite barbiche et cheveux sales apparait.

Qu'est ce qui vous amene a cette heure mon pti m'sieur? Et pour rentrer si tôt faut payer la taxe.

Grozigue fit la grimace, il avait horreur de payer:

C'est pour un certain monsieur H, je fais une commission, dois-je vraiment payer?

Le type referme immédiatement la petite fenetre et tu l'entend s'éloigner précipitement. Quelques secondes apres tu entends des pas se dirigeant vers la porte; un bruit de clef...la porte s'ouvre et le type te fait signe d'entrer. Il est nerveux.
Le gars est pas tres grand, chatain mais les cheveux gras, il parler vite et regarde de tout côtés.
Il a une odeur bizarre, son haleine mele alcool et un arriere gout de rance ou de vieux lainage moisi. Il parle bas.

Rentrez vite, y'a pas de temps a perdre, z'etes pas en avance.

Il referme la porte. Sa hallebarde est resté appuyée contre le chambranle de la porte.

Prenez tout de suite a droite entre les maisons et le mur la, et continuez jusqu'à la Carotte Frétillante, mais passez par la porte latérale du batiment.
Vous m'avez jamais vu , je vous ai jamais vu; et vous faites pas prendre!
Filez!

Il repart vers la cabane de garde, il laisse son arme a la porte. Tu constates qu'il prend une gorgée d'un quelconque liquide dès son arrivée dans la cabane.

Groigue suivit les indications du garde qui lui semblait bien nerveux, et se diriga vers la caroote frétillante.


EDIT: PV