Départ pour les Monts

Khazagin eu l'air dépité en écoutant le marchand.

Effectivement, le cuir je n'en ai pas trop l'utilité. Ca me désole qu'on puisse se faire dévaliser a ca point..M'enfin..bon et bien bonne journée messieurs, et j'espere que votre route serra plus calme et sereine maintenant.

Khazagin séloigna du convoi et s'assit sur une grosse pierre le temps que les autres aient fini de discuter avec les marchands.
Il repris la route, révassant a tout et n'importe quoi, le prix du tabac... "a dix couronnes la livre, c'est sur que tu fumes pas ta pipe pour rien"..d'ailleurs il lui en restait un peu..de celui de gorak. Tiens qui sait si en faisant une guilde on pourrait pas avoir du tabac moins cher? Et tiens, si ca se trouve y'a des producteurs de tabac par ici..et pas que chez les petits hobbits..."rah, les canailles, va falloir que je retourne les voir un de ces jours, j'en ai passé du bon temps avec eux..."

Et c'est ainsi en marmonnant dans sa barbe tréssée que khazagin continua la route avec ses compagnons.

En entendant l'homme, Johannes se pinça légèrement les lèvres. Il espérait que Karuk ne le prendrait pas mal et pris donc la parole, étonné que le patrouilleur soit incapable de voir ce qui était évident.
Un groupe, des nains en quantité bien trop importante pour ne pas représenter un terrible danger pour la santé mentale de leur compagnon, une charrette, un corps de nain et ces idiots étaient incapble de reconnaître une procession!
Il sourit intérieurement se demandant ce qu'il allait bien pouvoir leur raconter et fouillant jusqu'au fin fond de sa mémoire pour savoir s'il n'avait pas entendu parler des von Bast lorsqu'il séjournait à Nuln.
Il choisit tout natourrellemnt d'adopter l'accent dé yens dé Nouln, qu'il avait pou prratiquer des années durrant lorrs de séyour chez des amis. Carr apparrament bien peu de perrsonnes étaient prêtes à crroire oun affable tiléen affabulateur... . Mais ça, c'était une autre f... histoire.

Il fit donc sa révérence sans toutefois la prononcer, comme saluant un confrère et non un supérieur. Puis se choisit un nom, celui de l'un de ses nobliaux méconnus du sud du Stirland devrait parfaitement convenir... .

"Guten Tag Herr von Bast. Peut-être devrais-je commencer par me présenter. Je me nomme Wilhelm von Schattendorf, nous avons quelqu'amis de la noble race naine là où nous vivons et, par le plus abominable des malheur, l'un d'eux est tomber dans des circonstances fort tragiques... ."

Il choisit de changer de ton, il allait prendre celui de mère lorsqu'elle disait le pardonner pour quelque manquement tout en montrant sa désapprobation. Tendre et pourtant tellement froid. Oh oui! Celui-ci conviendrait à merveille! Aussi doux que la soie, aussi tranchant que l'acier... . Il jubilait en lui même tandis qu'il se composait un visage froid et distant.

"Je comprend parfaitement que vous fassiez votre travail et en temps normal je vous aurait chaleureusement remercier pour le zèle dont vous faites preuves... . Mais comme vous avez pu le constater, vous venez d'interrompre une procession qui à pour unique et louable dessein de conduire un ami décédé dans sa dernière demeure, parmi les siens... ."

Il décida de se montrer un peu moins frigide. Presque souriant, presque... .

"Mais autant compenser un mal par un bien. Si vous venez de briser le voeu de silence que nous avions choisit de respecter, moi et quelque des gens ici présents."

Il indiqua de la main l'ensemble des nains, Arellys et ce cher Kolgoth qui comme tant d'autre aurait pu tout faire rater... . Au moins SON comportement était-il aisément explicable par la peine qui l'accablait... .

"Peut-être pourriez vous au moins nous donner des nouvelles de la routes? Nous ne pouvons souffrir plus d'ennuis dans notre deuil et il se dit que les brigands se font de plus en plus entreprenant. Donc si vous avez des informations, il serait bien aimable à vous de les partager, mais vite. Nous avons du chemin à faire et la nuit tombe parfois bien plus vite qu'il ne l'est nécessaire. Et veuillez pardonner ces quelques servants indisciplinés... ."

Il désigna tour à tour Korutor et Erestor peu étonné que des personnes si bien nommées puissent lui causer quelques torts... .

"Les petites gens bien éduquées se font bien rare de nos jours... ."

Johannes espérait de tout coeur que ce coup-ci, les personnes désignées auraient l'extrême obligeance et ne serait-ce que l'infime bon sens de bien vouloir se taire un peu. C'était bien la peine de vouloir rester entre adultes si s'était pour finir par se chamailler sur les bords de routes pendant qu'un sale mioche se creusait les méninges pour expliciter le mieux possible la situation... .

Khazagin continua tout le chemin absorbé dans ses pensées et soliloquant dans sa barbe. Il fut tiré de sa rêverie au moment ou il se rendit compte que ses compagnons s’étaient arrêtés, et qui par la même occasion lui aussi. Ne s’étendant pas intérieurement sur sa fâcheuse habitude de ne pas faire attention a ce qui se passe autour de lui qui il pense, il étudia la situation pour essayer de comprendre un peu ce qui se passait ; il avait loupé le début de la conversation.
Il s’intéressa plus particulièrement à celui qui semblait etre le chef.

Ma foi, ce grand gesticulateur sur sa bourrique là, ma tout l air d’être le responsable de tout ce foin…. Et pourquoi il n’écoute pas Karuk ! Couilles de troll, il a pas l’air bien sympathique.
Mais bon, si c’est le chef…c’est lui qui décide, et c’est pas parce qu’il a l’air couillon comme trois mules qu’il faut pas écouter ce qu’il dit…

Khazagin se gratta la barbe, il écoutait la suite de la conversation. Quand le patrouilleur demanda à Johannes de parler, il fit un bond

Couilles de troll surtout pas lui ! Mais qu’est ce qu’il va encore nous inventer comme campafouillade celui la ?

Il tourna la tête vers les autres membres de son groupe et vit erestor et kolgoth s’agiter.

Ouille aïe aïe…ca sent pas bon ca, ca sent pas bon ca…

Il mit la main droite sur la tête de son marteau, l’air de rien, et se massa la barbe de la gauche.
Le discours de Johannes le fit se détendre un peu

Ca, faut bien dire qu’il est doué avec la parole ce drôle…

Toutefois, il resta attentif aux mouvements de la troupe.
Il se pencha comme pour remettre en place les liens de ses chausses, et souffla une petite phrase a johannes(hrp :PV)

Arkar vit que Kolgoth approcha sa main de son arme, Arkar se dit alors qu'il serais plus en sécurité a coté du Nordique(=kolgoth) si les choses devaient mal se passer, il ne voulais pas finir a nouveaux en prison. il posa sa main sur son épée. il n'avait absolument rien compris a ce que dit johannes.

Arkar se dit: *Et dire qu'aucun d'eux n'ont remplis leur testament...*

hrp: BASTOOONNNN

Erestor s'approcha de Kolgoth et lui dit à voix basse: ("Je suis prêt pour le boxon, c'est quand tu veux"). Puis il lui montra l'arc elfique qu'il avait dans sa main et dont visiblement aucun patrouilleur n'avaient remarqué.

Kolgoth repoussa Erestor et Arkar d'un signe de la main, et leur fit également comprendre de ranger leurs armes. Le nordique continua de débrouissailler le bas-côté en continuant de marmoner des propos incompréhensibles.

Le nordique semblait enragé alors qu'il tranchait les végétaux en faisant décrire à son arme des arcs meurtiers, ne semblant désormais plus prêter attention à ceux qui l'entouraient.

Il jura bruyament en donnant un dernier coup de hache à l'arbuste qui lui faisait face, il cracha au sol avant de ranger son arme pour empoigner sa flaque neuve et la porter à ses lèvres et laisser le puissant alcool lui remettre les idées en place....

Mellion resta à l'écart près du chariot.

Il regarda le chef patrouilleur qui ne lui paraissait pas si imposant.

A la demande de Kolgoth, Erestor rangea son arc elfique mais, il savait qu'à la moindre entourloupe de ces soi-disant patrouilleurs, il était prêt à dégainer ses deux lames elfiques, ce qu'il fit comprendre à Mellion et Arkar.

Vu que Kolgoth repoussa Arkar et Erestor, Arkar se mit derrière le reste du groupe, après tout il était devenu scribe, et il ne s'était pas très entrainer avec son arme ces derniers temps.
Arkar comprit que Erestor se tenait prêt et vit Gorak descendre sa main vers SON PIOLET

hrp: j'édite mon pistolet....

Khazagin observait les autres, et son coeur commençait a accelerer, rien ne semblait se passer comme il fallait; les humains et l'elfe commençaient a s'échauffer et si ils ontinuaient comme ca tout le monde ammait finir au poste...si par chance ils survivaient a la premiere partie de l'arrestation.

Khazagin transpirait a grosses gouttes, son dos était trempé. Pourtant il ne faisait pas chaud..qu'était ce? Il compris progressivement que c'était la peur.
La peur...mais de quoi? De voir tous ces gamins se faire massacrer devant moi? C'est bien possible..et par un freluquet a barbiche en plus... Johannes a interêt a etre bon a l'emberlificotade, parceque sinon ca va etre la curée..

S'étant relevé, il se déplaça un peu vers le rebord du chemin
"Si ca tourne en jus de boudin, les cheveaux seront moins a l'aise en terrain couvert...j'ai jamais vu une bourrique se débrouiller dans les buissons héhé..mais espérons que ces trolls de jeunes vont régler ca sans effusion de sang, c'est pas le moment de commencer a soigner tout le monde!"

Korutor regarda ce "spectacle" décevant et poussa un grand soupir. Ensuite se diriga vers Arellys et essaya de lui remonter le moral en lui disant:

"Si il y a baston et que tu vois un truc voler, tu peux lui faire signe car il y a de grande chance pour que ça soit Erestor"
(HRP: mdr)

Puis Korutor retourna derrière les autres et se tena près à se battre si il le fallait

HRP: Erestor ne le prend pas mal... car je sais que les gens comme toi sont trop bête et gras que pour savoir voler !

P.S.: je sens que la prochaine fois que je vais chez lui (Erestor) je vais me faire taper...

[mode pas content]

SVP avant d'aller plus loin :

https://lemarteaudeguerre.forumgaming.fr/viewtopic.forum?t=460

nan, parceque là on frise le ridicule ...

[/mode pas content]

EDIT : Merci d'aller Flooder sur le topic sus indiqué !! Laisser ce pauvre topic sans defense en mode RP... SVP !!!

[mode sérieux]
HRP: ok c'est bon je redevien sérieux... c'est bête je voulais juste détendre l'atmosphère mais je ne le referais plus ! promis

désolé pour ce petit délir perso, faite comme si j'avais rien dit...

[...mode sérieux] (je met "..." car il continue...)

EDIT: c'est bon j'ai comprit !!! déjà que tu vien casser l'embience mais en plus tu m'engueule !!! C EST BON J AI COMPRIT !!!

Korutor voyant que sa tentative de calmer le "jeu" eu échouée, se tenu pret derrière les autres, bien qu'il préférait afforter les goblins, les trolls et autres plutôt que des gardes en garnison...

Erestor se dirigea vers Mellion et lui chuchota quelque chose. Ensuite, ils parlèrent à voix basse mais suffisamment fort pour être entendus des patrouilleurs de ce qui s'était passé dans le village forestier de Laurelorn depuis son départ.

HRP: ça manque un peu de crédibilité mais je dois rattraper la caravane...

Grimgor passa les portes en coup de vent et ne s'arreta pas devant les gardes qui semblaient stupéfait de sa rapide remise sur pied.

-Oh là maitre nain, les blessures guériraient donc si vite par chez vous??

- Nous les nains sommes rrrobustes, mais point n'est temps pour bavasser, je dois rattraper cette caravane en parrtance pour les montagne, un longue et épuisante marche m'attend

-Cette course risque de vous épuiser, pourquoi donc se hâter si vite, camps nouveaux n'est pas d'une grande attraction par ces temps, mais il y a une auberge confortable ou vous pourriez fumer la pipe et panser vos blessures

- Certe, mais la route m'appelle! Je voudrai retrouver les montagnes et peut être mon aggresseur qui sait? J'ai grand besoin d'argent... Nous nous reverrons peut être,je vous salue bien gardes!

Sur ce, Grimgor se remit à courir (HRP: eeet oui un nain qui court, c'est pathétique...) laissant les gardes pensifs, appuyés sur leurs épée.

La route fut longue et harrassante, la caravane avait pris pas mal d'avance et sa blessure le faisait encore un peu souffrir. Fort heureusement les routes dans ces contrées de l'empire étaient assez bien tracées et il avançait plus vite que la caravanne lentement tirées par des mules. Il courut au pas de course pendant plusieurs heures et quand il aperçut la caravanne, le soleil n'était pas loin de se coucher. Plusieurs pesonnes l'observaient depuis le convoi et certaines semblaient tendues. Quelques hommes tirèrent leur épée.

-Holà compagnie, je ne vous veux pas de mal, je viens de camp nouveau afin d'escorter cette carrravanne dans les montagnes, où je voudrai moi même me rendre. refuserrrez vous mon aide? Mais, je ne me suis pas présenté, Grimgor Taillefer, nain de mon état et ma fois assez bon escrrrimeur. J'ai beaucoup marrrché et aurait besoin de me rreposer, y aurrrait il une place pour un vieu nain érrreinté comme moi sur votre carriole, je partagerai volontier les quelques sachets de tabac de Moot qui me rrrestent pour prrrouver ma bonne volonté! (HRP: le tabac c'est pour le RP hein je sais que ça coûte cher :p)

Erestor vit le nain et comprit immédiatemment qu'il était blessé, il se porta à sa rencontre et le salua: "Bonsoir à vous Maître Nain, vous semblez mal au point, voulez-vous de l'aide?". "Bien sur, je ne souhaite pas vous offencez mais seulement vous aider. Si il y a bien une chose que j'ai appris des nains, c'est qu'ils sont très fier d'eux-mêmes".

Khazagin se retourna en entendant arriver le nain. Constatant l'épuisement du guerrier il ne prit même pas la peine d'écouter jusqu"au bout son discours. Il écarta Erestor:
Laissez le respirer jeune sot, il est exténué!

Sortant sa gourde il avanca vers grimgor:
Mon ami, ne vous épuisez pas en vaines paroles et buvez un peu, cela vous remettra. Certes ce n'est pas de la biere, mais elle vous ferait du mal apres une telle course. Allons lampez et peut etre trouverons nous un morceau pour vous rassasier.
IL prit le nain par l'épaule, et , tournant le dos à la patrouille lui glissa quelques mots en silence (PV)

Grimgor prit la gourde et but. Il s'essuya la bouche d'un revers de sa manche et dit:
-Merci bien, j'avais grand soif et je vais devoir me rreposer.

Lorsque qu'il vut l'elfe se précipiter à sa rencontre, il dit:

-Vous êtes forrrt aimable, mais je suis rrrobuste, je m'en sortirrrai, ma blessurre n'est pas si prrrofonde.

Ensuite il remarqua la tension qui régnait. Les gardes faisaient face à plusieurs hommes. Apparement ils étaient sur le point de sortir leurs armes, lui même était fatigué et n'avait pas envie d'une effusion de sang alors qu'un repas accompagné d'une bonne pipe l'attendait. Il dit:

-Hooo messirres, tout doux, l'intendant de camp nouveau m'a charrrgé d'un message, il rreccomande que nous laissions les hommes de l'empirre inspecter la caravanne s'ils le souhaitent, et demande à ceux ci de ne pas s'inquiéter; que le dit convoi est sous sa responsabilité. Nous n'allons pas nous affrronter entre gentilshommes! nous avons un mort à enterrer, un peu de sang froid que diable! Gardez votre énergie et votre sang contre les brigands et les orcs! Allons, les gens de bonne compagnie peuvent toujours s'entendrrre

Erestor aida tout de même Grimgor à monter sur le cheval de Johannes puis se tournant vers Gorak: "Je crois qu'il a raison, Maître Gorak, nous aurons encore suffisamment d'embûche avant d'arriver, évitons donc celle-ci"

Korutor qui ne voulait pas se battre (du moins contre eux) décida d'essayer pour la dernière de passer par la voix pacifique :

"Bonjour monsieur, je sais que vous faite très bien votre travail et que sans vous notre voyage serait ralentit continuellement par des voleurs et autres et je vous en remercie...
Mais comme vous pouvez le constater nous ne sommes pas de voleur... j'en tien pour preuve notre charette qui nous serai d'aucune utilitée si nous tention de faire des embuscades et le faite que nous venons de "camps nouveau". C'est un endroit qui est très contrôlé, nous ne pouvons pas entrer si nous ne montrons pas pates blanches. De plus, des bandits ne séverturaient pas à passer par des ponts remplit de gardes, ils les contourneraient...
Nous voulons juste continuer notre route et je suis sûr que grace à vous nous ne serons enbêté par aucun bandit, du moins dans se secteur...
Svp, laissez nous passer..."

HRP: Juste pour préciser à Erestor et Mellion: Il y a mon âne à côté de moi et une charrette derrière...vous aurez du mal à vous caser. Enfin...je dis ça comme ça^^

Arellys fut amusée par les salades que débitaient Johannes, mais garda son sérieux. Il ne s'agissait pas de faire rater sa tentative.

Elle se demanda ce que Mellion et Erestor essayaient de faire et leva un sourcil interrogateur. L'elfe et son compagnon étaient décidément bien étranges.

Lorsque le nouveau venu arriva, elle le salua d'un signe de tête, croisa les bras et attendit la suite, un peu agacée par la cette situation. Ce n'était effectivement pas le moment que les choses s'enveniment et elle était prête à calmer les esprits s'il le fallait.

Johannes devint rouge de colère, en voyant certains de ses compagnons de route se comporter comme ils le faisaient. Heureusement pour lui, l'arrivée de cet inconnu pouvait le tirer d'embarras. Il s'adressa au nouvel arrivant d'un ton grave et solennel.

"Bienvenue parmi nous, l'ami. C'est avec un extrême plaisir que nous accueillerons enfin quelqu'un de sensé... . Pas comme ses gardes prêts à tirer leur lame pour un oui ou pour un non... ."

Il jeta un regard mauvais à Erestor et Korutor mais prit grand soin de le rendre moins accusateur lorsqu'il croisa le regard de Mellion.

"Malheureusement, je crois que l'intendant ne t'as pas averti du véritable but de notre expédition. Il est vrai que nous cheminons vers les montagnes mais c'est avec une immense tristesse que nous rejoignons la demeure de votre peuple."

Johannes prit un air attristé déformant ses traits pour obtenir l'expression souhaitée tout en posant une douce mais ferme main sur l'épaule du nain, pour l'empêcher de monter dans la charrette.

"En effet, cette charrette transporte le corps de l'un des vôtres, d'un ami même. Et je pense qu'il aurait été honoré de voir tant des siens l'accompagner dans son ultime... voyage... ."

Il laissa choir son bras de l'épaule du nain, comme abattu.

"Voilà pourquoi tu ne peux monter à bord, mais prend mon cheval, il sera tient tant qu'il le faudra... . Joins toi à nous si tu le désire, je t'en prie même mais permet aux autres qui en ont fait voeu de rester silencieux."

Il désigna à nouveau les nains, Kolgoth et Arellys d'un vague mouvement de la main.