Vindicte populaire

En vous dirigeant vers la Choppe Gravée, vous croisez comme un cortège formé à la hâte et aussitôt, la jeune femme te lâche la main, non sans rougir.

La plupart des habitants sont en chemise de nuit, tandis que d'autres ont pris le temps d'enfiler leurs habits. Eclairés par des torches, ils convergent vers la Grand Place, suivant un homme que tous semblent nommer "l'Etranger", au dire des villageois, il aurait capturé la souillon coupable du meurtre d'un certain Jonas et c'est l'oeil mauvais qu'ils accompagnent la femme à l'hôtel de ville, attendant de l'intendant une justice expéditive.

L'homme, le regard dur, traine sans ménagement une femme à la beauté banale et menace les plus entreprenants de son arbalète. La femme est à moitié nue, un pan de sa robe de nombreuses fois reprisée ayant vraisemblablement été arraché lors d'une altercation, comme le montre son oeil droit tuméfié et sa joue enflée. Elle trébuche parfois tandis qu'une dizaine d'enfants lui jettent des pierres, luis meurtrissant le dos.

Les quelques gardes arrivés assez vite semblent débordés et seule la présence d'un vieux prêtre tout de blanc vêtu semble apaiser la foule.

Quand à ton guide, tu l'entends marmonner à part elle qu'elle doit se hâter de prévenir une certaine Lyse avant de partir en courant. Dans sa précipitation, elle laisse tomber sa gourmette.

Je ramasse la gourmette, et lis le nom gravé dessus, puis repette plusieures fois le nom de Lyse pour le garder en mémoire.
Pendant ce temps j'emprunte le pas de la jeune femme en restant une dizaine de mètres derrière elle en profitant de l'ombre des maisons.

Me disant que je n'aurai pas de mal à me renseigner plus tard sur le compte de la meurtrière de ce dénommé Jonas.

Quelques temps après, les gardes font entrer l'Etranger et la captive dans l'hôtel de ville et forment un cordon devat la porte principale avec les miliciens venus les renforcer à la hâte. Josef Bauer, sergent de la milice essaie d'ailleurs de calmer la foule et sa tentative semble d'autant plus veine que la tension monte à nouveau avec l'arrivée de Lise Kaltendach, la fille de feu Jonas et de son compagnon, Steffan Gierig. Tous deux sont accompagnés de l'une de leurs amis et entrent dans le bâtiment.

Nombres d'habitants réclament la mort de la captive de vive voix mais aucun ne semble décider à enfoncer la barrière former par leurs protecteurs et amis : tous attendent l'intervention de l'intendant avec impatience.

Je m'approche de la foule et commence à écouter les rumeurs pour entendre les avis des citadins sur ce qui est entrain de se passer !

Tandis que tu laisse traîner tes oreilles, tu apprends que si, parmi les habitants du bourg, nombreux sont ceux à se réjouir de la capture du coupable, certains émettent quelques doutes quand à l'honneteté de l'Etranger et accusent une autre femme du meurtre.

Les gens l'appellent la Brouche ou encore la Schwatz. D'après ce que tu comprends, il s'agirait d'une ancienne fille à soldats ou de "guérisseuse", arrivée il y a peu. S'ensuit une conversation confuse l'impliquant elle et la disparition d'un répurgateur. Elle vivrait parmi les tentes, tout comme la jeune femme capturée par le chasseur de prime et certains semblent penser qu'il s'est trompé de cible.

Un peu plus loin certains dénoncent un complot des serviteurs du Vilain. Qui d'autre que des serviteurs des sombres puissances pourraient commettre un acte aussi horrible?!? Le corps de Jonas n'a-t-il pas été lacéré de coups de couteau et son coeur arraché?

Nombreuses sont les théories, et certaines vont jusqu'à accuser le compagnon de Lyse. Mais qu'aurait-il a y gagner? Ils devaient se marier dans quelques jours et la mort de Jonas ne pouvait que lui nuire. S'il avait du le tuer, il aurait attendu, tout simplament.

Et plus tu progresses au milieu de la foule, plus tu découvres de nouvelles théories, toutes plus ou moins farfelues... .

Otwin qui était sorti de la caserne avec le sergent l'aide a maintenir l'ordre. Si ce dernier essaye de calmer la fouile, Otwin lui se charge d'empecher les habitants de s'engouffrer dans l'hotel de ville. Il joue des coudes et des poings pour maintenir les plus téméraires a distance et jure comme un charetier pour impressionner les autres.

Au moment ou le pseudo chasseur de prime arrive a ses côtés Otwin l'interpelle.

Hola! Amene donc cette fille a la caserne, ici elle va se faire écharper avant même qu'on sache son nom. Si elle est coupable elle sera brulée mais en attendant mets la donc en cabane ca nous évitera pas mal de probleme avec ces enragés!

Mais ou est donc ce fichu vérénéen?

Laissant les portes derrière lui, Sir Mordred se dirigea vers la Place Centrale de Camps Bouveaux. il ne lui fallu qu'une ou deux minutes pour y arriver, mais jamais il n'aurait cru ce qu'il attendrait.

Une foule en colère s'étaient rassemblée devant l'Hôtel de Ville, visiblement, ils étaient occupé a lancer des pierres sur une jeune femme, tandis qu'une dizaine d'hommes, visiblement de la gardes, tentaient de calmer les esprits.

Bien qu'étant un Chevalier, sir Mordred, préférait ne pas s'emmêler, car il venait juste d'arriver. De plus, la dernière fois, qu'il vit un tel attroupement, c'était lors d'une pendaison d'un membre d'un culte du Chaos.

@Otwin :
L'Etranger te regarde froidement et te réponds.

"Si je fais ce que tu me demandes, elle va se faire... ."

Il semble alors se raviser et un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Il poursuit, après une parodie de salut militaire.

"Bien monsieur, j' vais de suite."

Il embarque alors la femme en pleurs sans la ménager et se dirige vers la sortie tandis que celle-ci clame son innocence et semble vous supplie d'entrer dans l'hôtel de ville de peur de finir lapidée.

Déjà dans la foule, certains amassent des pierres sous le regard des gardes et miliciens arrivés à la hâte. Certains sont encore en robe de chanbre et quelques-uns manquent à l'appel mais tous se serrent les coudes et bloquent l'entrée de l'hôtel de ville avec détermination.

Tandis que Josef Bauer tente de ramener le calme à l'extérieur et que Lise et son compagnon vous rejoignent, l'intendant fait son apparition, accompagné d'Hans Bermarch, chef de la garde en l'absence de Stark. Kurt est visiblement énervé et vous adresse un bref hochement de tête en guise de salut.

Il demande à deux hommes d'empêcher la Bigotte de rejoindre la place avant qu'elle n'envenime les choses et s'adresse à toi :

"Patrouilleur, tirez cette affaire au clair pendant que je calme ces gens dehors. Et surtout, ne conduisez pas cette femme à la caserne, je ne tiens pas à ce qu'elle meurt avant d'être jugée."

Il adresse alors ses condoléances au deux jeunes gens qui vous ont rejoint et sort, flanqué d'Hans portant son arquebuse à la main.


Aux autres présents sur la Grand Place :
Peu après que Lise et son compagnon soient entrés dans l'hôtel de ville, un homme richement vêtu et portant une armure de cuir sous chemise de mailles, l'intendant d'après ce que vous comprenez, en sort, accompagné du sergent de la garde.

Celui-ci tire en l'air de son arquebuse afin d'obtenir le silence avant que Kurt ne prenne la parole, les bras levés en signe d'apaisement :
"Mes chers amis je vous prie de vous calmer.

Tout comme vous j'ai été très affecté par la mort de ce pauvre Jonas. La vie de chacun d'entre vous m'est très chère et c'est en ami que je vous demande aujourd'hui de laisser la justice suivre son cours.

Tout comme vous je suis déterminé à faire subir au meurtrier de Jonas le pire des châtiments. Mais avant de condamner qui que ce soit, je tiens à faire la lumière sur cette sinistre affaire et fait le serment de n'avoir de repos avant que le meurtrier n'est été châtié.

J'ai décidé de réunir un jury populaire et chacun d'en vous pourra suivre le jugement. Maintenant, je vous prie de regagner vos demeures dans le calme. Dormez en paix, mes chers amis, la garde veille sur nous. "


@Sir Mordred :
Peu nombreux sont les villageois à te prêter attention et donc peu sont ceux à te voir lutter avec ta monture peu habituée à entendre le son d'un coup de feu. Tu arrives cependant à la maîtriser avant que Kurt n'ai fini son discours.

Tout en calmant son destrier, Sir Mordred écouta le discours tenu par le Seigneur de cette bourgade.

A ces mots, ses pensées prirent le dessus:

-"Eh bien, peut-être me suis-je trompé, il y a peut-être encore des endroits dans ce monde de Chaos où les Humains peuvent encore vivre en paix et en sécurité sous les regards des Dieux. Et les Hommes de l'Empire pourrait avoir plus d'Honneur que ce que nous pensons. Que la Dame soit mille fois bénie pour m'avoir fait découvrir ce lieu."

Les propos de l'intendant semblent avoir touché les habitants et sont accueillis avec clameur. Dans leur grande majorité, ils paraissent satisfaits bien que parfois déçus de n'avoir pu étancher sa soif de "justice" dans l'heure.

Incités par la garde, les habitants quittent peu à peu la place et seul un petit groupe reste afin d'exprimer son mécontentement tandis que d'autres tentent de les raisonner.

Kurt les rejoint accompagné de Hans Bermach tandis que gardes et miliciens organise quelques patrouilles. La nuit est désormais bien avancée et vous évoluez à la lumière blafarde des deux lunes.

Otwin accompagne le chasseur de prime et sa captive dans le but de mettre la jeune fille sous clefs puis d'interroger cet etrange individu qui venait mettre des éléments perturbateurs dans le raisonnement du patrouilleur.

Maugréant dans sa barbe mal rasée et cherchant en lui même toutes les malédictions qu'il pourrait lancer au briseur de paix publique, il lui emboita le pas tout en scrutant la foule pour ne pas qu'une pierre mal placée mette un terme a la vie plus que compromise de la personnes mise aux fers.

Sir Mordred s'approcha de l'Intendant, ignorant bien évidemment à qui il s'adressait, il lui demanda;

"Pardonnez-moi, Messire, mais pouvez-vous me dire où je puis trouver le chef de cette sympatique bourgade car j'ai un sujet de la plus haute importance à lui communiquer. De plus, j'aimerais également lui parler d'une affaire personnelle."

@Otwin :
Pendant que tu accompagnes la fille à l'intérieur, l'homme t'interpelle, tenant toujours sa prise par le bras.

"Ne fais donc pas cette tête là, ton travail a été fait et la fille sous les barreaux, vous pourrez tous dormir en paix... ."

La femme vous interrompt alors :

«Je ne… .»

Le chasseur de prime la gifle, non sans lui arracher de nouvelles larmes promptement et te sourit de toutes ses dents.

«Ne l’écoutez pas, elle ferait tout pour vous tromper, tout comme elle l'a fait avec Jonas… .»

@Sir Mordred :
L'intendant te toise avant de prendre la parole.

"Hé bien c'est à moi qu'il faut vous adresser. Je suppose que vous voulez en parler au calme, n'est-ce pas? Je vais vous rejoindre d'ici deux minutes, en attendant, Hans va vous conduire dans mes appartements. Maintenant, si vous le voulez bien... ."

L'homme que l'intendant t'a désigné te fait signe de le suivre et part en direction de l'hôtel de ville.

« J’oubliais, expliquez donc à Hans de quoi il en retourne, il est à même de juger de l’importance de la chose. »