Début des conneries

Compaing l'ogre traversait la foret de Champibrouf. Il ne se tenait pas droit: il avait faim, et quand il a faim il ne se soucie plus de la politesse. Remarque il ne s'est jamais soucié de politesse. Il était donc a la recherche d'un substanciel casse-croute. Il s'était déja ouvert l'appétit avec un demi sanglier volé a un ours malade. Mais ni ca ni les deux kilos de champignons n'avaient réussi renflouer sa bedaine proéminente. Il était en train de songer a un elfe farci aux pommes, plaquant quelques doux accords sur son banjo ("ah qu'il est fort , ahqu'il est beaux, ah qu'il est grand mon ami troll du chaos...."), son pagne de feuilles déscendant sans grace le long de ses hanches jusqu'a en révéler...un peu trop, quand il rencontra un genre de saucisson poilu, tout habillé et qui en plus marchait et parlait tout seul.

Il en avait déja vu des comme ca...Son frere lui avait même dit qu'il en avait gouté une fois..plutot bon mais un peu gras...Comment ca s'appellait déja? Ah oui...hooooooooooobbit.
Il l'interpella:

Vabos sfroutch hooooooooobbbit pom-pom garla bidouuuu compaing?

Goudron, qui était très surpris de cette rencontre (pas de l'ogre lui même, mais de son pagne) s'arreta brusquement à quelques pas de la grosses bête. Goudron avait aussi déjà entendu parlé de ses gros "monstres"; lors d'une fête dans le bled de "Val-du-Chien-qui-Mange-un-No-Nos", un ogre d'une grande malveillance a commis un acte irréparrable...
...Il a volé la réserve de bière et a mangé une serveuse! La pauvre bière...

Maintenant, Goudron penssait qu'il allait à son tour être mangé...
Par chance, il n'avait pas de bière sur lui...
Mais en entendant les mots de l'ogre, Goudron réfléchit un instant et essaye de répondre...

Hum, salut grand ogre monstrueux, je ne suis pas digeste, regarde moi, je n'ai que la peau sur les os...
Je suis un hobbit, mais je n'ai pas de pommes, mais si tu veux je peux en trouver facillement...

Compaing n'avait strictement rien compris a ce que disait ce saucisson a pattes. Le v'la qui gesticulait en plus. Mais il avait parlé de pommes. Ca il avait reconnu.
Il trouvait ca plutot sympa d'ailleur: la nourriture qui disait elle même comme elle voulait etre mangée.

"Je suis un hobbit, mais je n'ai pas de pommes"; a coup sur, hooooooobit, pom. Il disait que ca lui irait bien de se faire croquer avec des pommes.

Mais il n'avait pas de pommes....ni de branches pour faire une brochette. Misere de pays.

Si ca se trouve il en a lui des pommes...

Vabos hooooooooobbit pom-pom? Pom-pom hoooooooooooobbit?

Goudron comprennait que la conversation de l'ogre se concentrait sur les même mots "pom-pom" et "hoooobit".

Heu.... Je n'ai pas de pommes, je vous l'ai déjà dit, maintenant il faut que je retourne à mon chemin...
Grand ogre, je suis désolé, je vais devoir vous laisser...

Alala, faites qu'il ne s'énèrve pas...

La, Compaing ne pigeait plus rien du tout...Il parlait toujours de pommes...mais il s'en allait...y'avait comme un probleme. Compaing se gratta le hum, pagne, puis la tete puis enfin le nez. Il fit une moue significative (c.a.d je comprend rien et ca commence a me tapper sur les nerfs).
Heureusement pour le hobbit, des nerfs s'il en avait, était fortement ralentits par a la fois son épaissair évidente et sa taille démesurée. Ben oui, plus c'est grand, plus de temps il faut pour que l'info transite...on a pas encore inventé les autoroutes nerveuses pour ogre..

Il décida de changer de méthode. En grognant, il replaça son banjo dans sa besace, qui ressemblait fort a une chevre entiere dénuée de visceres, et en sorti un flutieau. L'instrument était en os, probablement un tibias d'une longue bestiole inconnue y compris de lui même, avec un genre de calebasse style carapace de tortue a l'embouchure.

J'vais tenter de charmer le saucisson moi....

S'en suivi une mélodie douce et agréable pour les oreilles avertie d'un ogre...ce qui bien sur pour tout autre etre vivant ressemblait a un immonde massacre auditif.

Le hobbit, en entendant ce "massacre" se retourna en un éclair et commenca à crier:

Et! Mais ca va pas, arretez cela! Alala, comment est ce qu'on peut être si mauvais joueur de ... euh d'instrument bizzare...

Goudron se rapprocha vite de l'orge et continua:

Alala, je vais vous montrer comment on joue d'un instrument, mais par pitié arretez ça!

Mmmmmh....maintenant la nourriture voulait jouer du flutieau. Quelle repas étrange.
Compaing tendit l'instrument au hobbit. Il se gratta la tête, mangea le poux qui s'était prix sous son ongle et observa. Le repas continuait a se comporter comme un etre qui n'a pas compris qu'il fallait maintenant se taire et se faire manger.
Comme une souris finalement.

Mine de rien, la bestiole ressemblait pas mal a une souris. Une trs grosse souris. C'était pas un truc au sirop d'érable que faisait sa mere avec les souris déja? Sans doute. Suffisait de déraciner un érable.

Compaing attrapa donc sa marmitte et commença a faire du feu.





HRP: les autres viendez!

Lavebrise se promenait tranquillement dans la forêt de Champibrouf. Il ne savait pas très bien comment il était arrivé là, mais ce n'était pas ce qui le tracassait le plus. Il marchait depuis des semaines pour échapper aux habitants de sa ville (surtout de leurs tomates, en fait...), située bien au Nord d'ici.

Il avait faim. Et un thaumaturge dans cet état peut faire des ravages (surtout lui en fait). Cependant, il était bien incapable de tuer un pauvre animal pour se nourrir, et les champignons c'est bien, mais parfois ils ont des vertus insoupçonnées. Comme l'autre jour, tiens. Il dénicha un superbe spécimen aux couleurs chatoyantes et se dit qu'il allait faire avancer la science et la botanique en le consommant. Au début, c'était plutôt sympa: le monde était recouvert de magnifiques étoiles multicolores et les anges chantaient à ses oreilles. Bien entendu, cela ne s'arrangea pas ensuite. Il vomit ses boyaux pendant des heures. Pour sûr, il avait fait une découverte passionnante, mais il se garderait bien d'en manger à nouveau!

Donc il avait faim...très faim. Il entendit un air de flûte passablement agréable et se dit qu'un tel artiste devait certainement avoir de quoi le sustenter. Il s'avança alors en direction du son et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il aperçu la créature la plus moche qu'il ait jamais vu. C'était gros et ça sentait très mauvais. Mais il y avait un semi-homme à côté de lui et apparemment ils préparaient un repas. Prenant son courage à deux mais, il sortit des fourrés et leur fit un signe de la main.

- Bien le bonjour les amis! Puis-je me joindre à votre repas? Je ne sais pas chasser, mais je peux sans problème vous allumer un superbe feu. Qu'en dites-vous?

Il attendit la réponse en tordant dans ses mains les bords de son chapeau pointu.

Compaing fut dérouté par autant de monde. Ce n'est pas qu'il était particulierement asocial, mais bon, quand on est un ogre et que deux potentiel casse croute passent devant vos yeux vous ne savez pas si vous devez en choisir un ou manger les deux.

C'est donc dans cet était d'esprit plus que dubitatif que Compaing aborda la situtation. En fait c'est plutot la situation qui l'abordait. Saloperie de destin. Il y pensait en ces terme de temps en temps. Mais c'était vraiment dans quelques rares instant de "pholisophie"...."poliphosie"...enfin truc, faut pas déconner, un ogre c'est pas archi intellectuel.

Il se redressa de toute sa taille, mis une main sur ses hanches, ferma un oeil, fit une moue interrogative et fixa le nouveau venu. Un "huuuuuuuuumain", un de ces agités avec des fourches et des torches. Il en avait rencontré des comme ca. Et rien quoi pour un petit mouton en plsus. Ces gens n'ont pas le sens du partage.
Mais un truc clochait. Suila n'avait pas de fourche. Ni d'ailleurs grand chose sur les os. Un vrai cure dent.

Il lui demanda son nom:

kamagna nominou tobé?

Lavebrise fut heureux qu'on s'intéressât à lui. Le gros machin avait une voix caverneuse terrible...Elle lui rappellait celle de son professeur de Cercles de Protection Magiques, lui hurlant dessus lorsqu'il essayait en vain de tracer de belles lignes sur le sol. Enfin, là n'est pas le propos.

Cette créature lui demandait quelque chose apparemment. Il se rappella qu'il avait dans sa besace son "Traité des Créatures Etranges et/ou Dangereuses". Il le sortit donc et commença à tourner les pages, en jetant de temps en temps un coup d'oeil à son interlocuteur pour se remettre son image en mémoire.

Finalement, à la page 254, il trouva ce qu'il cherchait et ne fut pas autrement étonné d'avoir affaire à un ogre. Lavebrise dormait souvent lors de ses cours et il avait évidemment raté celui qui traitait de ces créatures...il ne s'en méfia donc pas. Au dos de la page, la 255 donc, se trouvait un petit dictionnaire de phrases pratiques toutes faites. Il se réjoui de trouver à peu de choses près la question de l'ogre. Trouvant la réponse adéquate, il répondit en gonflant son torse (ce qui n'est pas vraiment très impressionnant):

- Bibi Lavebrise, big mago! Kamagna nominou toua?

Il sourit en attendant la réponse de l'ogre.

Vyrr'il cheminait gaiement dans la forêt, jonglant avec des pommes d'un rouge aussi éclatant que ses joues le jour où, il avait, par le plus malencontreux des hasards, observé deux belettes en train de parader, nuptialement dirons-nous. ll allait donc, benoîtement, chantonnant un air fort plaisant aux longues esgourdes des jeunes filles de sa contrée, lorsque le vent lui souffla des propos proférés dans la langue des ventres sur pattes.

Il eu tout juste le temps et la présence d'esprit de donner à ses pommes l'allure de grosses billes de bois, par une malhabile manipulation de l'aethyr. Et ce, comme le lui avait préconisé il y a fort longtemps grand-maman, au cas où il ferait pareille rencontre, tandis qu'elle traitait de l'utilité de porter un surcot d'épaisse laine lorsque le vent soufflait entre les aulnes et la suprême nécessité de proprement se curer les ongles, afin de bien présenter en société... . Il se souvient encore avoir rit de tout ceci, alors qu'il avait encore toute sa virilité, malheureusement, le sort en voulait aujourd'hui autrement et c'est en souriant gaiement qu'il aborda cette troupe, plein d'allant.

"Holà belle compagnie, puis-je savoir ce qui vous mène à parler avec un ogre si posément? Ne vous a-t-on point dit, qu'en moins de deux battements de cils, afin de se rassasier un ogre vous estourbit?

Avant que l'ogre n'ai pu donner sa réponse, un nouveau venu s'était pointé et avait fait sursauter ce pauvre Lavebrise; tout concentré qu'il était sur les paroles que la créature allait forcément prononcer.

Surpris par les paroles de l'homme, il répondit:

- Cet ogre m'a l'air fort sympathique, de même que ce semi-homme. Cela fait un moment que je suis là et il ne m'a point fait de mal. D'ailleurs il me semble que ces deux-là préparent à manger. Voulez-vous vous joindre à nous?

Un gargouilli dans son estomac le fit s'empourprer un brin et il rit un peu bêtement, tordant le bord de son chapeau de plus belle.

"Me joindre à vous? Mais je n'ai vraiment aucune envie de me retrouver dans un pot-au-feu. Je ne sais même pas comment vous vous appelez ni ce que vous faites. Et puis, j'ai ma viri... enfin, enfin, j'ai à faire, alors dites moi donc pourquoi je vous suivrai?"

Vyrr'il croqua dans l'une de ses pommes qui ressemblaient toujours à des billes de bois pour laisser le temps à ses interlocuteurs de répondre. Il scrutait les alentours à la recherche d'un échappatoire au cas ou l'ogre se mettait en tête de l'"ajouter dans l'assiette".

Il se rappela soudain que sa chèvre, Chaudepiste, broutait dans une clairière un peu plus loin, portant ses précieux produits cosmétiques. Il prit donc sur lui, de peur que l'ogre ne s'en prenne à elle. Vyrr'il n'osait même pas imaginer perdre ses biens avant d'avoir retrouvé sa précieuse virilité.

Ce petit freluquet commençait à taper sur le système du mage. D'abord il intervenait sans y être invité au milieu de sa conversation très instructive avec un ogre sympathique et ensuite il osait décliner son offre de ripailler avec eux.

Après un soupir, Lavebrise répondit:

- Je m'appelle Lavebrise, thaumaturge de son état. Je voyage depuis bien des jours et j'espérais que l'ogre et le semi-homme m'inviteraient à partager leur repas. Et vous, qui êtes-vous, vilain malpoli?

Le regard chargé de reproches, il croisa les bras et attendit la réponse du nouveau venu.

Khordalin'Jhj chuta de l'arbe qu'il tentait d'escalader, son livre finissant sa course sur son pieds le faisant coinner de douleurs alors que plusieurs ongles s' étaient brisé sous le choc.
Apès avoir réajusté son slip en cote de maille, il continua sa route à la recherche d'une personne avec qui "discuter" philosophie, trainant son argument de poids derrière lui en soufflant bruyament.
Des paroles parvinrent à ses oreilles et il s'immobilisa, visiblement il y avait plusieurs personnes non loin qui n'attendaieent que lui pour parler science, il se mit à piallé dans un flot de son discordant ;
HeY vENeZ doNC M'AidER aU lIeu De bAtIFFOlEr SaNS mOI !!!
puis il se dirigea vers les intervenants...