WURTBAD EST EN VUE!

SUITE:

En discutant entre vous vous pouvez conclure ceci sur Wurtbad:

- C’est la capitale du Stirland. Cette ville de 14 000 habitants bâtie sur un piton rocheux domine la vallée de la rivière Stir. Entourée de solides remparts de 10 mètres de hauts Wurtbad a résisté à bien des sièges. Le palais du Graf est une véritable forteresse protégée par la Garde municipale de Wurtbad (150 soldats commandés par le Capitaine Wilfied Klieger). La ville s’est développée grâce à l’exploitation forestière (en utilisant la Stir comme voie de transport), à l’agriculture (la Terre noire de la vallée de la Stir est très fertile) et à l’exploitation des carrières de pierre de Kragen Hach (40 km au sud de Wurtbad).

Le petit groupe ayant décidé de continuer jusqu'à Wurtbad, marcha toute l'après midi, toujours avec la présence gobeline alentour. Sans toute fois être agressé.

Karuk est tout excité à l’approche de la cité de Wurtbad. Cela faisait longtemps que vous ne l’aviez pas vu sourire.
« AAAAH ! Vous allez goûter une bière qui est presque aussi bonne que celle que je vous sert à la Chope Gravée. » Dit il.
Vous traversez un pont qui passe au dessus de la rivière Stir. La cité ressemble à une grande forteresse sur une immense colline. De hauts murs entours la ville où vous pouvez apercevoir les sentinelles surveiller les environs. Les drapeaux aux couleurs de la cité flottent au vent.
La lourde porte qui sert d’entrée est ouverte et les entrées sont filtrées par des soldats. Avant d’arriver aux pieds de l’enceinte, vous croisez plusieurs fermes en contrebas de la colline.

Arrivé à l'entrée:

Un petit convoi marchand rentre juste avant vous. Une fois la caravane passée, les soldats s’approchent de vous et l’un d’eux, certainement leur supérieur, vous dit :
« Bonjour étrangers. Je suis Wolfen Dormon chef et responsable de la porte de la grande Wurtbad. Qu’est ce qui vous amène en ces lieux ? »
Derrière les soldats, vous apercevez l’agitation de la ville.

Une fois que les membres du groupe répondent à la première question, Wolfen leur demande de s’identifier et un scribe note tout (semblable à Camps Nouveau), du nom au type d’équipement transporté. Il essayera aussi de comprendre pourquoi un cadavre est dans leur charrue. Après cela il les laisse passer et les avertira qu’ils sont surveillés et qu’il ne faut pas enfreindre les règles de la cité.

La cité est immense, cela faisait très longtemps que vous ne vous êtes pas retrouvé dans cette ambiance. Des gens à tous les coins de rue, de plus, un grand marché est sur la place principale de la ville, ce qui empêche de progresser rapidement surtout avec votre carriole. Karuk semble savoir où il va.
« Je vous emmène au dragon rusé pour que vous sachiez où me trouver ensuite je vous laisse tranquille. Je pense que le mieux
c’est de passer la nuit ici, non ? » vous demande le nain.

Suite prochainement... Je vous laisse RP tranquillement Wink

HRP: vous n'êtes pas tranquil car il vous semble voir de petit roublard vadrouiller...

Habitant Nombre de messages : 194 Date d'inscription : 21/06/2005

Kay acquiesça aux paroles de Karuk :

"Très bonne idée, je pense que je vais passer la nuit au Dragon rusé également, inutile de nous éparpiller dans toute la ville"

Körnil est tout sourrire quand il entre dans la ville, visiblement satisfait de trouver enfin un terrain familier. Après avoir partager quelques souvenirs avec Gorak sur une sombre histoire de petite amie jalouse et de rouleau a patisserie, Körnil non sans regarder toutes les donzelles qui passent à portée, suis la petite troupe jusqu'au Dragon Rusé.

Arellys se détend un peu à la vue des murs de la ville et retire son plastron de métal avec un soupir de soulagement.

Elle n'avait jamais été très à l'aise dans les grandes bourgades, mais elle préférait encore cela aux routes infestées de gobelins. L'idée du nain de se rendre au Dragon rusé lui paraît bonne et acquiesce à la proposition.

Elle remarqua, amusée, le regard insistant de Körnil sur les jolies filles qui passent dans la rue et se dit que les hommes ne changeront jamais.

Khazagin était heureux d'arriver a la cité. Les périples dans la forêt avaient toujours fait partie intégrante de ses nombreux voyages, mais la partie qu'il préférait -et de loin- était l'arrivée a l'auberge et le bon repas qu'on allait y servir; voire le bon petit breuvage l'accompagnant. La découverte de Wurtbad chassa pour un moment ses soucis. La ville n'était pas aussi riche et vaste que Nuln, la cité de quelques uns de ses amis, mais elle était une découverte, et la curiosité naturelle du tonnelier l'emportait toujours sur ce type de considérations. Tout le fascinait: les habit des gens, l'architecture, les commerces, les voies d'acces au différentes parties de la ville, les écussons, et aussi bien sur la végétation urbaine, rare mais révélatrice d'un mode de vie. Il humait les odeurs de cuisine, cherchait a deviner les plats préparés, les spécialités ainsi que les plats traditionnels. Son nez imposant mais délicat flaira un ragout de boeuf qui avait l'air particulierement alléchant. Et c'est sur cette impression favorable qu'il se dit qu'aller a l'auberge du dragon rusé pouvait etre fort instructif sur les compasantes culinaires locales. Son estomac gargouillait déja.

Apres un bon repas et un petit godet tout ira mieux. Creux au ventre n'augure pas de réflexion. Et si je veux faire quelques courses c'est pas le moment d'etre ramoli du bulbe, pas envie de me faire arnaquer.

Khazagin suivit donc la troupe, sans faire attention aux belles jeunes filles que körnil semblait apprécier.

Elle font au moins un metre de plus que moi de toute façon...

Körnil remarqua le sourire amusé de l'estalienne et sourit a son tour avant de prendre la parole en se plaçant aux côtés de la bretteuse.

Pardonnez moi si mes manières vous déplaisent, mais après de nombreux jours de stupre tiléen, Kôrnil jeta un rapide coup d'oeil à Johannes disant cela avant de revenir sur Arellys, redécouvrir les joies de la civilisation impérial me réchauffe le coeur. Mais ne vous en déplaise je serais ravi de discuter de cela autour d'un bon verre de vin frais.

Arellys observa Körnil s'approcher d'elle, curieuse d'entendre ce qu'il allait lui dire. Elle l'écouta, une ombre de colère passant furtivement dans son regard lorsqu'il parla de Johannes de la sorte. Cependant, elle ne se départit pas de son sourire et répondit à Körnil:

- Vos manièrres né mé dérrangent pas, Señor, si elles n'importounes pas les personnes visées. Et à voirr lé rrégarrd dé ces yeunes filles, vous né leurr êtes pas totalément indifférrent.

Elle marcha un instant en silence.

- C'est avec joie qué y'accepte votrré prropositionn, Señor. Yé né pas bou dé vin dépouis oune éterrnité et célà mé férra sans doute lé plous grrand bién.

A l'approche de le cité le nordique range son arme et observe les fortifications de Wurtbad, ne semblant pas habitué à voir de telles murailles.
En arrivant aux porte de la ville, il porte une fois de plus son regard au sommet des murs pour se rendre compte de leurs tailles. Alors que le groupe entre dans la ville, la foule présente dans la ville semble désorienter le berserk qui tente de prendre des points de repère mais paraît complètement perdu dans cette imposante cité, bousculant involontairement quelques personnes sans vraiment s'en rendre compte et marmonant quelques propos pour lui même ;
Et vous appelez ça la civilisation ?

Il se contente de suivre le groupe dans sa recherche du Dragon rusé, Karuk semblant savoir ou il allait.
Après avoir bousculer une autre personnes il grogna ;
J'espère que l'auberge n'est plus très loin, ou nous allons finir piétiné par la foule...

Johannes se sentit plus à l'aise une fois les portes de la ville passées, non pas qu'il n'avait pas pris l'habitude de la vie au grand air, mais il appréciait tout particulièrement la vie qui les anime les grandes villes et leur atmosphère, souvent bien différente de la défiance palpable des villageois vis à vis des étrangers. Il n'en prit pas moins le soin d'enfiler une fine et longue cape afin de dissimuler les biens qu'il portait et de jeter régulièrement un oeil à sa bourse tout en guidant Patience par la bride à travers les rues de la "capitale du vin". Parmi une telle foule, on trouvait souvent de petits malins prêts à effectuer des emprunts au taux le plus faible qui puisse exister... . Il suivit le groupe jusqu'au Dragon Rusé, il aurait préféré aller directement à l'Aigle Doré, prendre des nouvelles d'anciens amis mais il avait besoin de prendre un peu de temps pour lui auparavant, il aurait tout le temps d'aller les voir par la suite.

Lorsque Körnil intervint, il était à deux doigts de laisser choir l'un de ses gants, mais provoquer un duel alors qu'une bien cuistre drolasse l'accusait de "débauche" aurait fait désordre par une si belle journée, sans compter qu'il était intrigué par la réaction qu'allait avoir la jeune femme par rapport à ces propos. Il fut amusé par la fugitive colère de la jeune femme vis à vis des propos de sa galante visite de l'avant-veille et se contenta de feindre de n'avoir rien entendu, préférant discuter avec Khazagin de ce qu'il savait de l'histoire régionale, chose assez succinte, mais aussi de la longue tradition viticole de la ville, chose qu'il connaissait bien mieux, pour y connaître quelques négociants.

Körnil, qui affichait un sourire qui ne trahissait aucune de ses pensées, replaça une mèche de cheuveux rebelle avant de reprendre la parole.

Et bien si un jour on m'avait dit qu'un joyau estalien m'appellerait seigneur, je crois que j'aurais rit de bon coeur à la plaisanterie. Mais je vous en prie Arellys, mon nom étant ma seule identité, abusez de lui.

Grimgor restait dans son coin taciturne. Il n'aimait pas les grandes villes et encore moins les grandes villes humaines, puantes sombres, traitres. Il regardais les gens étranges qui s"affairaient autour de lui avec méfiance et dégout. Des lieux de perdition et de trahison, ou les dirigeants n'étaient souvent plus que des dandys pompeux, sur d'eux et incapable de se battre et de mener les leurs...

Arellys éclata d'un rire cristallin aux paroles de Körnil avant de se reprendre, un peu gênée.

- Yé souis désolée, yé né dévrrais pas mé moquer, ma dans mon pays, "señor" veut simplément dirre "monsieur". Ma si vous souhaitez qué yé vous appelle parr votrré nom, yé lé férrai. Et yé vous en prrie, cessez dé mé flatter, yé vais finirr parr rrougirr.

Körnil hausse les épaules faisant semblant d'être blessé par le rire d'Arellys, marmonne dans sa barbe assez fort cependant que l'on puisse l'entendre.

Bah Seigneur et Monsieur au final, c'est du tout pareil... le vieux Tobb m'avait raconté que Monsieur s'était la même chose que monseigneur mais en plus rapide à dire alors... bref.

Körnil sourit et reprends la parole se tournant vers l'estalienne.

Je ne vous crois pas un instant Arellys, comment un sale gosse comme moi pourrait fair rougir une diestro comme vous ? Pis de toute façon je ne veux pas vous séduire ou quoi que ce soit du genre, je connais un Señior amateur de vin qui n'hésiterais pas à me transpercer de part en part devant la menace que je présenterais à la cour qu'il vous fait. Non je dis ce que je pense et puis voilà.

La sincérité, ça c'est important, ajoute le jeune homme après une courte pause et adressant son plus beau sourire à Arellys.

Arellys, amusée, écoute Körnil marmonner et le laisse finir avant de lui répondre, toujours souriante:

- Sachez, cher Körrnil, qué célà fait bién longtemps qué yé né mé fie plous aux apparrences. Seuls les actes sont imporrtants à mes yeux. Et en cé qui concerrne mes affaires dé coeur, yé souis encorre librre dé choisirr.

Elle ajoute, un peu plus bas:

- Ma, pouisqué vous dites aimer parrler frranchément, yé vais lé fairre égalément et vous avouer que cet amatorr dé vin, comme vous dites, né mé laisse pas totalément indifférrente. Et célà n'a rrién à voirr avec son rrang social, yé ténais à lé souligner.

Aux paroles de la jeune femme, un sourire amusé éclaira le visage du nordique et il donna une "petite" tape amicale dans le dos du dit buveur de vin ;
Les gens du Sud (par rapport à Norsca) sont décidément bien étranges...

Il continua de suivre le groupe avant de faire part de ses observations pour vérifier leurs véracités ;
J'ai déjà eu l'occasion de traverser vos villes, et toutes semblent dotées de fortifications. Dans mon pays, il ni a pas de telles murailles derrière lesquelles se cacher, je pense que c'est elles qui font de vos Thralls d'aussi piètres combattants...

Le ton de ses paroles n'était ni agressif ni moqueur, mais Kolgoth semblait sûr de lui et curieux de savoir si il s'était trompé...

Johannes discutait avec Khazagin tout en prêtant l'oreille aux discussions alentours depuis un petit moment déjà, il se tut afin de pouvoir entendre ce qu'avait à dire Körnil plus aisément. Un petit sourire naquit au bord de ses lèvres lorsque ce dernier commença à sortir les violons, se faisant étrangement songeur. Il reprit ensuite sa conversation avec le tonnelier (en PV) jusqu’à ce que Kolgoth -à qui il rendit amicalement sa « tape »- ne les interrompe . Heureux de voir le norse amorcer la conversation, Johannes ne pu s’empêcher de lui répondre :

"Peut-être pourrais-tu commencer par nous expliquer ce qu’est un thrall et nous parler de vos coutumes, dans le nord. Je suis curieux de savoir ce qu’il en est."

Johannes souriait au massif guerrier, observant les symboles figurant sur son torse d’un air songeur-ce n'était sûrement pas des tatouages de marins...- avant de se remettre à contempler les merveilles qu'offrait la ville à sa vue, belles devantures, spectacles de saltimbanques et les jolis minois de quelques passantes.

Körnil sourit franchement à la réponse d'Arellys.

Madame il n'était pas utile de le préciser croyez moi, il faudrait vraiment être aveugle pour ignorer ce lien qui vous lie tout deux. J'avoue que quelque part je vous envie, créer un tel lien durant une entreprise dont nous ne reviendons peut être pas, c'est à la fois courageux et imbécile, mais en tout cas cela montre une certaine noblesse de coeur.

Puis riant il regarde autour de lui.

Oulah il faut que j'arrete de parler comme ça où mon image de misérable fourbe assassin en patira ! Ce qui serait dommage... vous ne trouvez pas ?

Le nordique sembla hésiter un instant avant de répondre à Johannes ;
Dans mon pays, les thralls sont les personnes n'ayant pas vocation à combattre, les paysans, les artisans, toute personne ne partant pas dans les raids d'été pour amasser nourriture et équipement pour l'hivers... Chez nous les attaques des tribu voisines sont courantes, à la période des raids souvent, quand les guerriers partent pour rapporter du butin, nos thralls sont donc obligés d'apprendre à se défendre, leurs vie en dépend.
Il observa un instant les constructions de la ville avant de reprendre ;

Vos coutumes du sud et les nôtre semblent très différentes, plus encore que ce qu'on m'en avait dit...

Arellys parut un brin troublée par ce que venait de dire Körnil. Elle ne se doutait pas que sa relation avec Johannes était perçue ainsi.

Elle sourit à la mention de l'image de mauvais garçon que le jeune homme voulait entretenir.

- Fourrbe, yé m'en doutais, ma assassin, célà mé peine oun peu. Rrémarrquez, y'ai n'ai pas à vous youger, yé n'ai pas les mains prroprrés non plous.

Elle s'empresse cependant de changer de sujet.

- Et qu'êtés-vous vénou fairre à Camp Nouveau? Si cé n'est pas indiscrret, évidemment.

Körnil sourit entendant les mots de la femme, si il était curieux d'en apprendre d'avantage à son sujet il n'en montrait rien.

A Camp Nouveau ? Et bien je suis venu reetrouver un vieil ami, un père pourrait on dire... Et maintenant que je l'ai retrouvé je ne vais plus le lâcher ! Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle pour lui notez bien...

Körnil partit alors dans un rire franc visiblement ravi de son trait d'esprit.

Arellys sourit poliment à la blague de Körnil et reprit:

- Oun pèrre vous dites? Sérrait-cé dé Gorrak qué vous parrlez?

Observant les belles donzelles qui passaient alentour, Körnil répondit distraitement par l'affirmative à l'estalienne.

Lui même madame. Et si vous voulez savoir pourquoi demandez lui... je suis sur que sa version de l'histoire sera particulièrement intéressante.

le visage de Körnil se fendit alors d'un beau sourire, mais difficile de dire si c'est suite à ce qu'il venait de dire ou bien si ce sourire était adressé à cette ravissante jeune fille aux formes délicieuses qui passait prêt du groupe.

Arellys sourit elle aussi et soupira. Décidément, les hommes ne changeront jamais.

- Eh bién, yé loui démandérrai alorrs.

Elle continua de marcher en silence, admirant les façades et les échoppes qu'ils dépassaient.